Albert Karaziwan a le beurre, l’argent du beurre, le pot du beurre et les mangeurs du beurre C’est quand même incroyable, inimaginable et i...
Albert Karaziwan a le beurre, l’argent du beurre, le pot du beurre et les mangeurs du beurre
C’est quand même incroyable, inimaginable et inouï. Il n’y a que dame-pipi qui n’a pas bénéficié de ses indemnités de stage pour aller assister à une formation portant sur la manière de tenir les toilettes en période électorale. Car au cours des élections à venir, on a tout vu, tout entendu, assisté à des simulacres fétichistes dont le but est de rassurer les Comoriens sur la ferme et sincère volonté du gouvernement d’organiser les élections «de janvier et février 2015» de la plus belle des manières. Or, ces formations, stages, séminaires, symposiums, congrès, tables-rondes, conférences et autres journées d’études et fariboles occultent un problème politique fondamental, celui des cartes électorales. Où sont donc ces fameuses cartes électorales, devenues biométriques et dont la confection a été confiée à l’inévitable Albert Karaziwan, Directeur général de la société belge SEMLEX, et surtout le propriétaire des Comores? En effet, depuis la mort, le 13 octobre 2007, de Robert «Bob» Denard, «le Sultan blanc des Comores», ce pays était à la recherche d’un nouveau possesseur à la peau blanche, et l’a trouvé en la personne du Syro-libanais Albert Karaziwan, qui possède désormais le pays et le tient entre ses mains: «Citoyenneté économique», passeports biométriques, cartes d’identité nationale, cartes d’électeurs jouant les arlésiennes, projets d’hôtels imaginaires et bouffons, etc.
Les choses auraient pu en rester là si le propriétaire syro-libanais des Comores ne s’était pas sucré sur le dos des Comoriens pour la modique somme de 2 milliards de francs comoriens, rien que pour la confection des cartes d’électeurs, des cartes que les Comoriens n’ont pas encore vues. Au surplus, les élections sont censées commencer le 25 janvier 2015, et il va y avoir beaucoup de contestations parce que de nombreux électeurs vont se retrouver sans cartes, suite aux manœuvres frauduleuses rampantes entreprises sous la houlette de notre frère bien-aimé, le très et trop bon Houssen Hassan Ibrahim, joyeux et heureux ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation, chargé des Relations avec les Institutions (ouf! Ouf!). Il n’y aura donc pas de temps pour distribuer à ces citoyens comoriens des cartes d’électeurs et gérer les contestations, quand ces électeurs se rendront compte que l’informatique aux Comores est tellement bien conçue qu’elle est devenue un monstre de Frankenstein ayant une autonomie totale envers les hommes: les cartes manquantes ne seront pas dues aux hommes mais à des bêtises commises unilatéralement et de manière autonome par les ordinateurs sélectifs.
De ce fait, on assistera à une grosse mascarade, et il ne se trouvera aucune autorité comorienne pour demander des comptes à «Monsieur Albert», propriétaire de l’État comorien, pour son mépris, son arrogance et sa condescendance envers les Comoriens. La situation est quand même pittoresque parce que les autorités comoriennes ne veulent pas qu’on évoque le sujet en leur honorable présence. Toute honte bue, les plus culottées d’entre elles prétendent avec crânerie depuis 6 semaines que c’est une affaire de 72 heures. Que de 72 heures depuis 6 semaines! Certaines autorités comoriennes évitent le téléphone pour ne pas avoir à répondre à des questions gênantes. Dieu soit loué, «au-delà de certaines bornes, le ridicule ne tue plus… il conserve»: Pierre Péan: L’argent noir. Corruption et sous-développement, Fayard, Paris, 1988, p. 203.
Les interrogations les plus lancinantes se multiplient et interpellent, à un moment où la délicieuse Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) fait le paon et le beau, après avoir reçu, ce samedi 27 décembre 2014, un matériel électoral composite et hétéroclite, mais ne comprenant pas les fameuses cartes d’électeurs. Il s’agit de 1500 urnes, 1500 unités d’encre indélébile, 45000 scellés et de 1500 kits électoraux. Dans chacun des kits électoraux, on retrouve pêle-mêle une calculatrice, une lanterne, une paire de ciseaux, des bougies (on ne peut pas compter sur la MAMWÉ), des crayons, de la colle, des stylos, une règle, des élastiques, des marqueurs, un tampon, un cachet pour la CÉNI, un encreur pour l’émargement des électeurs et électrices, de la cire, des cordes, un bloc-notes, les procès-verbaux et enveloppes pré-imprimées pour chacun des trois scrutins. Il va sans dire que tout ce matériel va s’évaporer dans les airs au soir du premier tour (et parfois même avant), comme cela était arrivé lors des élections des 1er et 8 décembre 1996, quand lampes-tempêtes et urnes avaient été volées par les autorités comoriennes au nez et à la barbe de la communauté internationale. On peut comprendre l’usage qui sera fait des lampes-tempêtes, mais qu’est-ce qu’un Comorien va bien pouvoir faire d’urne chez lui? Comme on dit dans notre pays, «le rat transporte une barre de fer», le symbole du geste inutile puisqu’on ne voit pas ce qu’un rat pourra faire d’une barre de fer. Donc, le matériel électoral a été livré aux autorités comoriennes, mais personne n’a vu les cartes électorales de «Monsieur Albert». De toute manière, comme cela est déjà dit, même si ces cartes d’électeurs sont remises aux autorités comoriennes aujourd’hui, il faudra reporter les élections si l’on veut que tous les inscrits sur les listes électorales puissent voter. Car le fichier électoral biométrique est un immense gâchis, compte tenu des bêtises et manquements qu’il contient. Dans tous les pays du monde, l’électronique sert à arranger les choses. Aux Comores, elle sert à tout faire de travers, parce que les autorités font tout pour tricher et frauder. Et si le gouvernement prenait prétexte de ce retard de livraison des cartes d’électeurs et des contestations à venir pour suggérer à la moribonde «opposition» le report des élections à 2016? Au train où vont les choses, rien n’est à exclure…
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 29 décembre 2014.
C’est quand même incroyable, inimaginable et inouï. Il n’y a que dame-pipi qui n’a pas bénéficié de ses indemnités de stage pour aller assister à une formation portant sur la manière de tenir les toilettes en période électorale. Car au cours des élections à venir, on a tout vu, tout entendu, assisté à des simulacres fétichistes dont le but est de rassurer les Comoriens sur la ferme et sincère volonté du gouvernement d’organiser les élections «de janvier et février 2015» de la plus belle des manières. Or, ces formations, stages, séminaires, symposiums, congrès, tables-rondes, conférences et autres journées d’études et fariboles occultent un problème politique fondamental, celui des cartes électorales. Où sont donc ces fameuses cartes électorales, devenues biométriques et dont la confection a été confiée à l’inévitable Albert Karaziwan, Directeur général de la société belge SEMLEX, et surtout le propriétaire des Comores? En effet, depuis la mort, le 13 octobre 2007, de Robert «Bob» Denard, «le Sultan blanc des Comores», ce pays était à la recherche d’un nouveau possesseur à la peau blanche, et l’a trouvé en la personne du Syro-libanais Albert Karaziwan, qui possède désormais le pays et le tient entre ses mains: «Citoyenneté économique», passeports biométriques, cartes d’identité nationale, cartes d’électeurs jouant les arlésiennes, projets d’hôtels imaginaires et bouffons, etc.
Les choses auraient pu en rester là si le propriétaire syro-libanais des Comores ne s’était pas sucré sur le dos des Comoriens pour la modique somme de 2 milliards de francs comoriens, rien que pour la confection des cartes d’électeurs, des cartes que les Comoriens n’ont pas encore vues. Au surplus, les élections sont censées commencer le 25 janvier 2015, et il va y avoir beaucoup de contestations parce que de nombreux électeurs vont se retrouver sans cartes, suite aux manœuvres frauduleuses rampantes entreprises sous la houlette de notre frère bien-aimé, le très et trop bon Houssen Hassan Ibrahim, joyeux et heureux ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation, chargé des Relations avec les Institutions (ouf! Ouf!). Il n’y aura donc pas de temps pour distribuer à ces citoyens comoriens des cartes d’électeurs et gérer les contestations, quand ces électeurs se rendront compte que l’informatique aux Comores est tellement bien conçue qu’elle est devenue un monstre de Frankenstein ayant une autonomie totale envers les hommes: les cartes manquantes ne seront pas dues aux hommes mais à des bêtises commises unilatéralement et de manière autonome par les ordinateurs sélectifs.
De ce fait, on assistera à une grosse mascarade, et il ne se trouvera aucune autorité comorienne pour demander des comptes à «Monsieur Albert», propriétaire de l’État comorien, pour son mépris, son arrogance et sa condescendance envers les Comoriens. La situation est quand même pittoresque parce que les autorités comoriennes ne veulent pas qu’on évoque le sujet en leur honorable présence. Toute honte bue, les plus culottées d’entre elles prétendent avec crânerie depuis 6 semaines que c’est une affaire de 72 heures. Que de 72 heures depuis 6 semaines! Certaines autorités comoriennes évitent le téléphone pour ne pas avoir à répondre à des questions gênantes. Dieu soit loué, «au-delà de certaines bornes, le ridicule ne tue plus… il conserve»: Pierre Péan: L’argent noir. Corruption et sous-développement, Fayard, Paris, 1988, p. 203.
Les interrogations les plus lancinantes se multiplient et interpellent, à un moment où la délicieuse Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) fait le paon et le beau, après avoir reçu, ce samedi 27 décembre 2014, un matériel électoral composite et hétéroclite, mais ne comprenant pas les fameuses cartes d’électeurs. Il s’agit de 1500 urnes, 1500 unités d’encre indélébile, 45000 scellés et de 1500 kits électoraux. Dans chacun des kits électoraux, on retrouve pêle-mêle une calculatrice, une lanterne, une paire de ciseaux, des bougies (on ne peut pas compter sur la MAMWÉ), des crayons, de la colle, des stylos, une règle, des élastiques, des marqueurs, un tampon, un cachet pour la CÉNI, un encreur pour l’émargement des électeurs et électrices, de la cire, des cordes, un bloc-notes, les procès-verbaux et enveloppes pré-imprimées pour chacun des trois scrutins. Il va sans dire que tout ce matériel va s’évaporer dans les airs au soir du premier tour (et parfois même avant), comme cela était arrivé lors des élections des 1er et 8 décembre 1996, quand lampes-tempêtes et urnes avaient été volées par les autorités comoriennes au nez et à la barbe de la communauté internationale. On peut comprendre l’usage qui sera fait des lampes-tempêtes, mais qu’est-ce qu’un Comorien va bien pouvoir faire d’urne chez lui? Comme on dit dans notre pays, «le rat transporte une barre de fer», le symbole du geste inutile puisqu’on ne voit pas ce qu’un rat pourra faire d’une barre de fer. Donc, le matériel électoral a été livré aux autorités comoriennes, mais personne n’a vu les cartes électorales de «Monsieur Albert». De toute manière, comme cela est déjà dit, même si ces cartes d’électeurs sont remises aux autorités comoriennes aujourd’hui, il faudra reporter les élections si l’on veut que tous les inscrits sur les listes électorales puissent voter. Car le fichier électoral biométrique est un immense gâchis, compte tenu des bêtises et manquements qu’il contient. Dans tous les pays du monde, l’électronique sert à arranger les choses. Aux Comores, elle sert à tout faire de travers, parce que les autorités font tout pour tricher et frauder. Et si le gouvernement prenait prétexte de ce retard de livraison des cartes d’électeurs et des contestations à venir pour suggérer à la moribonde «opposition» le report des élections à 2016? Au train où vont les choses, rien n’est à exclure…
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 29 décembre 2014.