Depuis le rachat par Colas Comores de la carrière de Hahayat à l'entreprise turque KULAK en 2013, une demande d'exportation vient...
Depuis le rachat par Colas Comores de la carrière de Hahayat à l'entreprise turque KULAK en 2013, une demande d'exportation vient de trouver un écho favorable du côté des autorités.
Cette carrière (en photo), à proximité de l'aéroport de la Grande Comore, est dotée d'une unité de concassage et d'une centrale à béton, n'arrive pas à satisfaire le marché local.
Du coup, cette autorisation d'exportation a entraîné une vraie levée de bouclier sur la grande Ile de l'archipel.
Quand on sait que 175 000 tonnes de ciments sont importées chaque année dans le pays et qu'il faut environ 3 fois le volume d'agrégats pour un volume de ciment pour faire du béton, l'estimation des besoins est de l'ordre de 350 000 tonnes par an.
Dés lors, l'exportation vers le Mozambique, pays émergeant aux besoins gigantesques, suscite la colère des Comoriens.
Par ailleurs, cette autorisation d'exportation permettra à Colas de fournir l'île voisine de Mayotte qui elle aussi est en pleine construction.
Avec son statut de RUP (Région Ultrapériphérique Européenne), Mayotte est désormais soumise à des contraintes environnementales qui vont limiter les extractions de ce type. Les deux carrières existantes (dont celle de Petite Terre qui appartient à Colas) arrivent en fin de vie et les agrégats de la Grande Comore vont certainement intéresser les Mahorais.
Dans le même esprit, les Réunionnais, contraints de limiter la collecte de rochers (qui sont pourtant abondantes) pour des raisons environnementales, se tournent déjà du côté de Madagascar pour ses besoins en vue de la nouvelle route du littoral.
Cette carrière (en photo), à proximité de l'aéroport de la Grande Comore, est dotée d'une unité de concassage et d'une centrale à béton, n'arrive pas à satisfaire le marché local.
Du coup, cette autorisation d'exportation a entraîné une vraie levée de bouclier sur la grande Ile de l'archipel.
Quand on sait que 175 000 tonnes de ciments sont importées chaque année dans le pays et qu'il faut environ 3 fois le volume d'agrégats pour un volume de ciment pour faire du béton, l'estimation des besoins est de l'ordre de 350 000 tonnes par an.
Dés lors, l'exportation vers le Mozambique, pays émergeant aux besoins gigantesques, suscite la colère des Comoriens.
Par ailleurs, cette autorisation d'exportation permettra à Colas de fournir l'île voisine de Mayotte qui elle aussi est en pleine construction.
Avec son statut de RUP (Région Ultrapériphérique Européenne), Mayotte est désormais soumise à des contraintes environnementales qui vont limiter les extractions de ce type. Les deux carrières existantes (dont celle de Petite Terre qui appartient à Colas) arrivent en fin de vie et les agrégats de la Grande Comore vont certainement intéresser les Mahorais.
Dans le même esprit, les Réunionnais, contraints de limiter la collecte de rochers (qui sont pourtant abondantes) pour des raisons environnementales, se tournent déjà du côté de Madagascar pour ses besoins en vue de la nouvelle route du littoral.
Bacoco Saïdi - APOI
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