Où est le décret qui remplace les deux ministres candidats aux prochaines élections? Poussés dans leurs derniers retranchements au sujet de...
Où est le décret qui remplace les deux ministres candidats aux prochaines élections?
Poussés dans leurs derniers retranchements au sujet de ces deux ministres en exercice et qui sont candidats aux prochaines élections législatives, Abdoulkarim Mohamed et El-Anrif Saïd Hassane, qui n’ont aucune chance de se faire élire de manière honnête et crédible, les gens de Beït-Salam ont trouvé une incroyable parade qui prend eau de toutes parts: «Le Président de la République, chef d’État, le Docteur Ikililou Dhoinine, a signé le décret devant remplacer les deux ministres, El-Anrif Saïd Hassane et Abdoulkarim Mohamed, candidats aux élections législatives de janvier et février 2015. Il n’y aura pas de remaniement ministériel, mais un simple réaménagement technique devant conduire à l’attribution par répartition de leurs responsabilités à d’autres ministres de l’actuel gouvernement.
Ceci prouvera que le gouvernement de la République, sous la conduite éclairée du Président Ikililou Dhoinine, est entièrement engagé dans une dynamique d’État de Droit, de démocratie et de transparence». Joli discours. Pourtant, il sonne faux parce que la Loi comorienne exige que les responsables supérieurs de l’État démissionnent de leurs postes avant de déposer leurs candidatures dans les bureaux de la scélérate Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI). Cette clause n’a pas été respectée. Pire, au lendemain de l’acceptation poussive et illégale de leur candidature, ces deux ministres à l’utilité plus que douteuse auraient dû assumer leurs responsabilités et déguerpir du gouvernement. Ils ne l’ont toujours pas fait, et cela choque les Comoriens. Pourquoi cet entêtement d’âne rouge? La réponse est bien simple: ces deux ministres ainsi que le gouvernement auquel ils appartiennent pour le malheur du peuple comorien sont dans la conviction qu’ils sont au-dessus de la Loi.
Ce n’est pas normal d’un point de vue juridique. Et leur remplacement ne doit pas se faire dans le cadre d’un petit arrangement entre copains du gouvernement, mais par la nomination de vrais remplaçants parce que le cas dépasse de très loin l’intérim d’un ministre qui voyage pendant quelques jours à l’étranger et qui se fait remplacer au cours de cette période par un collègue. Ce n’est pas non plus une délégation de signature, mais le remplacement de deux ministres qui ont librement choisi de quitter le gouvernement en devenant candidats à une élection. Et puis, au sein du gouvernement, qui pourrait se charger, en plus de ses propres prérogatives, déjà incommensurables et non assumées, de celles du «ministre de la Diplomatie»? Soyons sérieux! Donc, toute cette affaire relève du mépris dans lequel les pouvoirs publics comoriens tiennent et maintiennent le peuple, qui attend du chef de l’État des actes concrets et non des salamalecs. À défaut d’une démission de ces deux personnes avant le dépôt de leurs candidatures inutiles et nocives, il est attendu du Président de la République qu’il les «démissionne» le plus vite possible. Cela apaisera les Comoriens, très furieux en ce moment.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 9 novembre 2014.
Poussés dans leurs derniers retranchements au sujet de ces deux ministres en exercice et qui sont candidats aux prochaines élections législatives, Abdoulkarim Mohamed et El-Anrif Saïd Hassane, qui n’ont aucune chance de se faire élire de manière honnête et crédible, les gens de Beït-Salam ont trouvé une incroyable parade qui prend eau de toutes parts: «Le Président de la République, chef d’État, le Docteur Ikililou Dhoinine, a signé le décret devant remplacer les deux ministres, El-Anrif Saïd Hassane et Abdoulkarim Mohamed, candidats aux élections législatives de janvier et février 2015. Il n’y aura pas de remaniement ministériel, mais un simple réaménagement technique devant conduire à l’attribution par répartition de leurs responsabilités à d’autres ministres de l’actuel gouvernement.
Ceci prouvera que le gouvernement de la République, sous la conduite éclairée du Président Ikililou Dhoinine, est entièrement engagé dans une dynamique d’État de Droit, de démocratie et de transparence». Joli discours. Pourtant, il sonne faux parce que la Loi comorienne exige que les responsables supérieurs de l’État démissionnent de leurs postes avant de déposer leurs candidatures dans les bureaux de la scélérate Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI). Cette clause n’a pas été respectée. Pire, au lendemain de l’acceptation poussive et illégale de leur candidature, ces deux ministres à l’utilité plus que douteuse auraient dû assumer leurs responsabilités et déguerpir du gouvernement. Ils ne l’ont toujours pas fait, et cela choque les Comoriens. Pourquoi cet entêtement d’âne rouge? La réponse est bien simple: ces deux ministres ainsi que le gouvernement auquel ils appartiennent pour le malheur du peuple comorien sont dans la conviction qu’ils sont au-dessus de la Loi.
Ce n’est pas normal d’un point de vue juridique. Et leur remplacement ne doit pas se faire dans le cadre d’un petit arrangement entre copains du gouvernement, mais par la nomination de vrais remplaçants parce que le cas dépasse de très loin l’intérim d’un ministre qui voyage pendant quelques jours à l’étranger et qui se fait remplacer au cours de cette période par un collègue. Ce n’est pas non plus une délégation de signature, mais le remplacement de deux ministres qui ont librement choisi de quitter le gouvernement en devenant candidats à une élection. Et puis, au sein du gouvernement, qui pourrait se charger, en plus de ses propres prérogatives, déjà incommensurables et non assumées, de celles du «ministre de la Diplomatie»? Soyons sérieux! Donc, toute cette affaire relève du mépris dans lequel les pouvoirs publics comoriens tiennent et maintiennent le peuple, qui attend du chef de l’État des actes concrets et non des salamalecs. À défaut d’une démission de ces deux personnes avant le dépôt de leurs candidatures inutiles et nocives, il est attendu du Président de la République qu’il les «démissionne» le plus vite possible. Cela apaisera les Comoriens, très furieux en ce moment.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 9 novembre 2014.