La future compagnie doit relier Saint-Pierre à la métropole, via Mayotte. La Civis et la Casud, les deux intercommunalités du ...
La future compagnie doit relier Saint-Pierre à la métropole, via Mayotte.
La Civis et la Casud, les deux intercommunalités du sud de La Réunion, sont prêtes à injecter 6 millions d'euros dans le capital d'une nouvelle compagnie aérienne long-courrier basée à l'aéroport de Pierrefonds, près de Saint-Pierre. Ce futur transporteur ciblerait deux marchés de niche : celui du sud et de l'ouest de La Réunion - l'aéroport principal se trouvant à Saint-Denis, au nord - et l'axe Mayotte - métropole. Père du projet, qui ne porte pour l'heure qu'un nom de travail (« Newco »), Gabriel Pinelli doit encore trouver 14 millions d'euros pour boucler le tour de table. Il a commencé à rencontrer, lundi, des investisseurs réunionnais potentiels. « Dix mois de préparation seront nécessaires entre la naissance de la société et le démarrage des opérations, que nous espérons pour la haute saison de décembre 2015 », explique cet ancien haut cadre d'Air France. Bon connaisseur de l'océan Indien, Gabriel Pinelli fit deux passages au sein d'Air Austral, la compagnie réunionnaise créée en 1990.
La Civis et la Casud, les deux intercommunalités du sud de La Réunion, sont prêtes à injecter 6 millions d'euros dans le capital d'une nouvelle compagnie aérienne long-courrier basée à l'aéroport de Pierrefonds, près de Saint-Pierre. Ce futur transporteur ciblerait deux marchés de niche : celui du sud et de l'ouest de La Réunion - l'aéroport principal se trouvant à Saint-Denis, au nord - et l'axe Mayotte - métropole. Père du projet, qui ne porte pour l'heure qu'un nom de travail (« Newco »), Gabriel Pinelli doit encore trouver 14 millions d'euros pour boucler le tour de table. Il a commencé à rencontrer, lundi, des investisseurs réunionnais potentiels. « Dix mois de préparation seront nécessaires entre la naissance de la société et le démarrage des opérations, que nous espérons pour la haute saison de décembre 2015 », explique cet ancien haut cadre d'Air France. Bon connaisseur de l'océan Indien, Gabriel Pinelli fit deux passages au sein d'Air Austral, la compagnie réunionnaise créée en 1990.
Il
a également trouvé le soutien de Gérard Ethève, ancien président du
directoire d'Air Austral, débarqué en 2012 à la suite de graves
difficultés financières, qui conseille les élus sudistes sur ce dossier.
Ces derniers y voient une solution inespérée pour enfin rentabiliser
l'aéroport de Pierrefonds, dont la fréquentation baisse depuis plusieurs
années et dépassera à peine 70.000 passagers en 2014.
Doté d'une piste de 2.100 mètres, la plate-forme sudiste ne permet pas des décollages de gros-porteurs à destination de la métropole en vol direct. Newco souhaite se doter de deux Boeing 767-300ER de 262 sièges, qui devront faire une escale technique en Egypte. Mais l'idée de Gabriel Pinelli est aussi de « transformer deux handicaps en avantage exclusif » en desservant l'aéroport de Mayotte, dont la piste de 1.930 mètres interdit aussi les vols directs vers la métropole.
Les investisseurs au rendez-vous
Doté d'une piste de 2.100 mètres, la plate-forme sudiste ne permet pas des décollages de gros-porteurs à destination de la métropole en vol direct. Newco souhaite se doter de deux Boeing 767-300ER de 262 sièges, qui devront faire une escale technique en Egypte. Mais l'idée de Gabriel Pinelli est aussi de « transformer deux handicaps en avantage exclusif » en desservant l'aéroport de Mayotte, dont la piste de 1.930 mètres interdit aussi les vols directs vers la métropole.
Si les investisseurs sont au rendez-vous, Gabriel Pinelli devra encore convaincre l'aviation civile que « la compagnie ne mettra pas le désordre sur le marché et ne pénalisera ni Air Austral ni l'aéroport de Saint-Denis ».
Bernard Grollier, Les Echos
Correspondant à La Réunion
Bernard Grollier, Les Echos
Correspondant à La Réunion