KIGALI (© 2014 Afriquinfos) - Huit personnes ont été condamnées à cinq ans de prison pour s’être trop approchées de la résidence de Paul K...
KIGALI (© 2014 Afriquinfos) - Huit personnes ont été condamnées à cinq ans de prison pour s’être trop approchées de la résidence de Paul Kagame. Motif retenu contre elles : incitation au soulèvement.
Elles étaient dix personnes dont 9 femmes à être interpellées, mais c’est finalement huit personnes qui ont été condamnées pour incitation au soulèvement."Huit des dix prévenus ont été condamnés pour incitation au soulèvement", a déclaré Napoléon Nsanzimana, avocat des condamnés.
Leur forfait était de s'être rendu à proximité de la résidence du président Kagame. Les faits se sont passés en juillet 2013 lorsque les membres du groupe de prière ont été arrêtés près de la residence de Paul Kagame, précise Nsanzimana.
Pour leur défense, les prévenus ont dit au jury que l’un d’eux, une femme nommée Chantal Mutamba avait un avertissement divin pour les Rwandais qu’ils appelaient à cesser de "pécher". Ils demandaient aux Rwandais d’arrêter de se quereller, de renoncer à l'adultère et le recours à l'avortement, pratique légale dans le pays sous certaines conditions. Les prévenus ont affirmé qu’ils n'avaient en aucun cas l'intention de porter un message au président rwandais prédisant la fin de son régime "dictatorial". Pour la cour, les autres prévenus avaient tort de suivre la révélation de Mme Mutamba.
Les juges, ont conclu que cette dernière avait des problèmes psychologiques et n'était pas dans son état normal le jour de la révélation. P. Amah
Photo.©habarizacomores.com
Elles étaient dix personnes dont 9 femmes à être interpellées, mais c’est finalement huit personnes qui ont été condamnées pour incitation au soulèvement."Huit des dix prévenus ont été condamnés pour incitation au soulèvement", a déclaré Napoléon Nsanzimana, avocat des condamnés.
Leur forfait était de s'être rendu à proximité de la résidence du président Kagame. Les faits se sont passés en juillet 2013 lorsque les membres du groupe de prière ont été arrêtés près de la residence de Paul Kagame, précise Nsanzimana.
Pour leur défense, les prévenus ont dit au jury que l’un d’eux, une femme nommée Chantal Mutamba avait un avertissement divin pour les Rwandais qu’ils appelaient à cesser de "pécher". Ils demandaient aux Rwandais d’arrêter de se quereller, de renoncer à l'adultère et le recours à l'avortement, pratique légale dans le pays sous certaines conditions. Les prévenus ont affirmé qu’ils n'avaient en aucun cas l'intention de porter un message au président rwandais prédisant la fin de son régime "dictatorial". Pour la cour, les autres prévenus avaient tort de suivre la révélation de Mme Mutamba.
Les juges, ont conclu que cette dernière avait des problèmes psychologiques et n'était pas dans son état normal le jour de la révélation. P. Amah
Photo.©habarizacomores.com