Cet article s’adresse à toutes les femmes en général et plus particulière celles qui se trouvent encore dans le célibat auxquelles s’impo...
Cet article s’adresse à toutes les femmes en général et plus particulière celles qui se trouvent encore dans le célibat auxquelles s’imposent aujourd’hui le problème du choix d’un mari.
Mon inquiétude à moi repose dans le fait que nombreuses sont ces filles qui se retrouvent dans des situations de désespoir total juste au moment où elles pensent connaître le bonheur en se mariant sans pour autant tenir compte de certaine conditionnalité nécessaire.
Le taux de divorce, surtout chez les jeunes filles en Guinées ne fait que s’accroître, c’est un événement très malheureux pour elles et mérite d’être débattu en long et en large par les spécialistes des questions féminines.
Je ne suis pas ici entrain d’imputer à la seule fille les échecs des mariages ou des divorces répétés, je veux simplement évoquer le fait qu’un mauvais choix peut conduire à des situations très dangereuses non seulement pour elle mais également pour les enfants qui sont d’ailleurs les premières victimes en cas de séparation.
Après mes observations, j’ai pu constater que contrairement aux temps où les règles coutumières dominaient totalement la société africaine, une époque où les parents imposaient les maris, aujourd’hui, cette pratique tend à disparaître même si quelques familles continuent de la pratiquer. De façon générale, les filles d’aujourd’hui ont pour la majorité des cas la liberté dans le choix de leur futur mari.
Alors pourquoi nos sœurs sont souvent victimes de leurs propres choix, comme si elles avaient été poussées à le faire on ne sait quoi?
Quand la question du choix d’un mari se pose chez elles aujourd’hui, elles ont tendance à privilégier l’aspect financier. J’en connais beaucoup, assez de jeunes filles auxquelles s’est présenté une opportunité de mariage. Et quand je leur pose la question de savoir sur quels critères choisiront-elles leurs futurs époux, elles ont toujours répondu de la même manière de la sorte : -Peu importe sa beauté, l’amour, son comportement, si sa poche est remplie, c’est tout.
En plus elles évoquent comme motif de ce choix, la difficulté de la vie et la pauvreté y compris l’ambition féminine. Selon elles le bonheur dans le mariage résulte uniquement dans l’argent, avec un homme riche, elles auront sûrement le bonheur d’où on revient à la chanson de l’artiste ivoirien Alpha Blondy : "C’est l’argent qui fait le bonheur ???????"
En réalité, quel est alors le sens du mariage ? S’agit-il d’une entreprise où on chercher des profits et des bénéfices ou du fondement même de la société, basée sur la famille, l’amour, le pardon, le partage et l’union à vie...
A mon avis, la décision de s’unir pour le pire et le bien dépend naturellement de facteurs autres que la fortune; la fortune est bien sûr un complément, mais c’est vraiment une erreur de penser qu’une union solide et garantie réside uniquement dans le choix d’un homme riche, en ne prenant en compte que la fortune comme critères numéro un, sans chercher à comprendre préalablement son comportement, ses habitudes, mauvaises ou bonnes, s’il aime ou pas ou s'il est vraiment prêt pour le mariage.
Le plus grand problème des filles actuellement en Guinée réside vraiment dans le choix de leur mari. Intellectuelle comme analphabète, elles sont tous emportées dans cette mauvaise pratique qui a souvent des conséquences très néfastes sur leur vie.
En effet, lorsqu’un homme se présente à elles pour le mariage, sans se poser des questions, elles sautent sur lui à cause de sa fortune.
Encore, elles sont toujours à la recherche d’homme riche pour le mariage.
Déjà dans le mariage, elles sont maintenant confrontées aux véritables comportements de l’homme, infidèles et orgueilleux à cause de sa fortune, celui-ci abuse d’elles et au bout de quelque temps elles se rendent compte qu’elles ont affaire à un homme qui est loin de leur apporter le bonheur malgré toute la fortune en jeu.
Ainsi, elles se retrouvent dans ce dilemme en face duquel elles doivent choisir entre rester malgré toutes les souffrances ou s’en aller avec toutes les conséquences malheureuses qui en résultent.
Pour la plupart des cas, elles décident de partir et cette décision devient pour elle un véritable calvaire dans laquelle je vous jure, elles n’ont plus le goût de vivre. Car rejetée par les parents qui pensent qu’elle veut se livrer à la débauche, sans comprendre les raisons qui l’ont poussée à prendre cette décision. Comment les parents comprendront d’ailleurs si elle-même au départ n’a pas cherché à comprendre l’homme qui pourrait lui apporter le bonheur dans le foyer?
De même, dans le quartier, elle devient la risée de tous ceux qui pensent qu’elle est insoucieuse, sans chercher à comprendre le motif de son départ prématuré du foyer.
Ceci dit , je pense qu’il est temps pour les filles à la recherche d’un mari ou celles qui ont la chance d’être demandée en mariage de faire très attention. Car le bonheur dans le mariage ne dépend pas uniquement de la fortune.
Je crois qu’une union durable repose d’abord sur un certain nombre de condition que chacun de nous connaît mais qu’on feint d’ignorer à cause de l’ambition démesurée. Je reconnais d’une part mon inexpérience dans le domaine du mariage car étant jeune, célibataire sans enfant, n’ayant jamais connu le mariage.
Je ne saurais terminer sans adresser mes encouragements et remerciements aux gestionnaires du site nenehawa.com et plus particulièrement à Nenette Baldé qui milite dans ce sens pour l’émancipation de la femme guinéenne et qui m’a donné l’occasion d’intervenir sur ce débat aussi important que préoccupant dont je considère comme étant le problème majeur des jeunes filles en Guinée.
___
Par Mamoudou Doukouré
Avec ©lasenegalaise.com
Mon inquiétude à moi repose dans le fait que nombreuses sont ces filles qui se retrouvent dans des situations de désespoir total juste au moment où elles pensent connaître le bonheur en se mariant sans pour autant tenir compte de certaine conditionnalité nécessaire.
Le taux de divorce, surtout chez les jeunes filles en Guinées ne fait que s’accroître, c’est un événement très malheureux pour elles et mérite d’être débattu en long et en large par les spécialistes des questions féminines.
Je ne suis pas ici entrain d’imputer à la seule fille les échecs des mariages ou des divorces répétés, je veux simplement évoquer le fait qu’un mauvais choix peut conduire à des situations très dangereuses non seulement pour elle mais également pour les enfants qui sont d’ailleurs les premières victimes en cas de séparation.
Après mes observations, j’ai pu constater que contrairement aux temps où les règles coutumières dominaient totalement la société africaine, une époque où les parents imposaient les maris, aujourd’hui, cette pratique tend à disparaître même si quelques familles continuent de la pratiquer. De façon générale, les filles d’aujourd’hui ont pour la majorité des cas la liberté dans le choix de leur futur mari.
Alors pourquoi nos sœurs sont souvent victimes de leurs propres choix, comme si elles avaient été poussées à le faire on ne sait quoi?
Quand la question du choix d’un mari se pose chez elles aujourd’hui, elles ont tendance à privilégier l’aspect financier. J’en connais beaucoup, assez de jeunes filles auxquelles s’est présenté une opportunité de mariage. Et quand je leur pose la question de savoir sur quels critères choisiront-elles leurs futurs époux, elles ont toujours répondu de la même manière de la sorte : -Peu importe sa beauté, l’amour, son comportement, si sa poche est remplie, c’est tout.
En plus elles évoquent comme motif de ce choix, la difficulté de la vie et la pauvreté y compris l’ambition féminine. Selon elles le bonheur dans le mariage résulte uniquement dans l’argent, avec un homme riche, elles auront sûrement le bonheur d’où on revient à la chanson de l’artiste ivoirien Alpha Blondy : "C’est l’argent qui fait le bonheur ???????"
En réalité, quel est alors le sens du mariage ? S’agit-il d’une entreprise où on chercher des profits et des bénéfices ou du fondement même de la société, basée sur la famille, l’amour, le pardon, le partage et l’union à vie...
A mon avis, la décision de s’unir pour le pire et le bien dépend naturellement de facteurs autres que la fortune; la fortune est bien sûr un complément, mais c’est vraiment une erreur de penser qu’une union solide et garantie réside uniquement dans le choix d’un homme riche, en ne prenant en compte que la fortune comme critères numéro un, sans chercher à comprendre préalablement son comportement, ses habitudes, mauvaises ou bonnes, s’il aime ou pas ou s'il est vraiment prêt pour le mariage.
Le plus grand problème des filles actuellement en Guinée réside vraiment dans le choix de leur mari. Intellectuelle comme analphabète, elles sont tous emportées dans cette mauvaise pratique qui a souvent des conséquences très néfastes sur leur vie.
En effet, lorsqu’un homme se présente à elles pour le mariage, sans se poser des questions, elles sautent sur lui à cause de sa fortune.
Encore, elles sont toujours à la recherche d’homme riche pour le mariage.
Déjà dans le mariage, elles sont maintenant confrontées aux véritables comportements de l’homme, infidèles et orgueilleux à cause de sa fortune, celui-ci abuse d’elles et au bout de quelque temps elles se rendent compte qu’elles ont affaire à un homme qui est loin de leur apporter le bonheur malgré toute la fortune en jeu.
Ainsi, elles se retrouvent dans ce dilemme en face duquel elles doivent choisir entre rester malgré toutes les souffrances ou s’en aller avec toutes les conséquences malheureuses qui en résultent.
Pour la plupart des cas, elles décident de partir et cette décision devient pour elle un véritable calvaire dans laquelle je vous jure, elles n’ont plus le goût de vivre. Car rejetée par les parents qui pensent qu’elle veut se livrer à la débauche, sans comprendre les raisons qui l’ont poussée à prendre cette décision. Comment les parents comprendront d’ailleurs si elle-même au départ n’a pas cherché à comprendre l’homme qui pourrait lui apporter le bonheur dans le foyer?
De même, dans le quartier, elle devient la risée de tous ceux qui pensent qu’elle est insoucieuse, sans chercher à comprendre le motif de son départ prématuré du foyer.
Ceci dit , je pense qu’il est temps pour les filles à la recherche d’un mari ou celles qui ont la chance d’être demandée en mariage de faire très attention. Car le bonheur dans le mariage ne dépend pas uniquement de la fortune.
Je crois qu’une union durable repose d’abord sur un certain nombre de condition que chacun de nous connaît mais qu’on feint d’ignorer à cause de l’ambition démesurée. Je reconnais d’une part mon inexpérience dans le domaine du mariage car étant jeune, célibataire sans enfant, n’ayant jamais connu le mariage.
Je ne saurais terminer sans adresser mes encouragements et remerciements aux gestionnaires du site nenehawa.com et plus particulièrement à Nenette Baldé qui milite dans ce sens pour l’émancipation de la femme guinéenne et qui m’a donné l’occasion d’intervenir sur ce débat aussi important que préoccupant dont je considère comme étant le problème majeur des jeunes filles en Guinée.
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Par Mamoudou Doukouré
Avec ©lasenegalaise.com