Marc Ravalomanana, toujours détenu dans le nord de Madagascar, a reçu la visite cette semaine des médiateurs de l'Afrique australe (SADC...
Marc Ravalomanana, toujours détenu dans le nord de Madagascar, a reçu la visite cette semaine des médiateurs de l'Afrique australe (SADC), optimistes vendredi sur les suites de la crise provoquée par le retour d'exil de l'ancien président.
"Lorsque nous avons rencontré le président Hery (Rajaonarimampianina) et l'ancien président Ravalomanana, tous les deux ont manifesté l'engagement d'aller vers la réconciliation et de travailler ensemble", a déclaré à la presse le chef de la mission SADC, David Mahlobo, ministre sud-africain de la Sécurité d'Etat.
"Nous ne sommes venus ici pour demander la libération de personne", a-t-il ajouté, alors que M. Ravalomanana est en détention depuis maintenant 32 jours dans une résidence présidentielle à Diego-Suarez (nord), sans téléphone ni moyen de communiquer avec l'extérieur. La mission de la SADC est resté trois jours à Madagascar.
Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud depuis son renversement en 2009, est rentré clandestinement sur la Grande Ile mi-octobre.
Personne ne sait comment il a pu gagner Madagascar et parvenir jusqu'à son domicile d'Antananarivo, sans être intercepté ou reconnu, voyageant sans passeport, consigné aux mains des autorités sud-africaines.
Interrogé sur ce point, le ministre sud-africain est resté laconique: "Cette affaire est en discussion entre le gouvernement d'Afrique du Sud et de Madagascar", a-t-il dit.
M. Ravalomanana a eu le temps de donner une conférence de presse où il a tenu des propos provocants à l'égard du pouvoir avant d'être arrêté, puis placé en résidence surveillée.
Après son arrestation, une manifestation de 200 à 300 partisans avait été dispersée par la police au gaz lacrymogène à Antananarivo le 18 octobre.
Le retour de M. Ravalomanana dans son pays avait été empêché à plusieurs reprises, par crainte de troubles.
AFP
"Lorsque nous avons rencontré le président Hery (Rajaonarimampianina) et l'ancien président Ravalomanana, tous les deux ont manifesté l'engagement d'aller vers la réconciliation et de travailler ensemble", a déclaré à la presse le chef de la mission SADC, David Mahlobo, ministre sud-africain de la Sécurité d'Etat.
"Nous ne sommes venus ici pour demander la libération de personne", a-t-il ajouté, alors que M. Ravalomanana est en détention depuis maintenant 32 jours dans une résidence présidentielle à Diego-Suarez (nord), sans téléphone ni moyen de communiquer avec l'extérieur. La mission de la SADC est resté trois jours à Madagascar.
Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud depuis son renversement en 2009, est rentré clandestinement sur la Grande Ile mi-octobre.
Personne ne sait comment il a pu gagner Madagascar et parvenir jusqu'à son domicile d'Antananarivo, sans être intercepté ou reconnu, voyageant sans passeport, consigné aux mains des autorités sud-africaines.
Interrogé sur ce point, le ministre sud-africain est resté laconique: "Cette affaire est en discussion entre le gouvernement d'Afrique du Sud et de Madagascar", a-t-il dit.
M. Ravalomanana a eu le temps de donner une conférence de presse où il a tenu des propos provocants à l'égard du pouvoir avant d'être arrêté, puis placé en résidence surveillée.
Après son arrestation, une manifestation de 200 à 300 partisans avait été dispersée par la police au gaz lacrymogène à Antananarivo le 18 octobre.
Le retour de M. Ravalomanana dans son pays avait été empêché à plusieurs reprises, par crainte de troubles.
AFP