A Madagascar, selon les enquêtes de suivi des OMD, la proportion des enfants de moins de 5 ans ayant des symptômes d’Infection Respiratoire...
A Madagascar, selon les enquêtes de suivi des OMD, la proportion des enfants de moins de 5 ans ayant des symptômes d’Infection Respiratoire Aigüe (IRA) est de 10,7% et seulement 40% de ces enfants ont bénéficié des traitements auprès du personnel formé.
Aussi, il est constaté que la proportion d’enfants pour lesquels un traitement a été recherché varie de manière importante selon les catégories sociodémographiques. En outre, selon l’annuaire statistique 2012 du Ministère de la Sante Publique, chez les moins de 5 ans, les IRA occupent la première place (45,4%) parmi les 10 principales causes de morbidité vue en consultation externe des CSB suivis de la diarrhée (14,7%) et du paludisme (7,8%). La pneumonie représente les 5,8% des mortalités hospitalières.
Madagascar a célébré, hier, 12 novembre, la Journée Mondiale de la Pneumonie à Antananarivo, étant donné que les communautés, les média et même les décideurs connaissent peu ou pas du tout les causes, les conséquences et les modes de prévention et de prise en charge de la maladie.
Durant cette journée, les objectifs étaient :
La Pneumonie est une infection respiratoire grave qui touche les poumons. On note chaque année plus de 150 millions d’épisodes de pneumonie chez les enfants vivant dans les pays en développement. Cette maladie reste la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans, à travers le monde. En effet, elle tue plus de 4 millions d’enfants par an, c’est-à-dire plus que le Sida, le Paludisme et la Rougeole réunis (OMS, 2010). Ainsi, selon les statistiques mondiales un enfant meurt de pneumonie chaque 15 secondes dans le monde et plus de 98 % de ces décès surviennent dans les pays en développement surtout ceux du continent africain.
Néanmoins, ces décès par pneumonie peuvent être évités si les symptômes sont connus à temps et les traitements administrés rapidement. En effet, selon un rapport publié par la Commission des Nations Unies sur les produits d'importance vitale pour les femmes et les enfants, conjointement gérée par l'UNICEF et le FNUAP près de 1,5 million de vies pourraient être sauvées en cinq ans si l'antibiotique adapté est rendu disponible.
Au niveau mondial, près de 85% des enfants sont vaccinés. Cependant, la plupart des enfants non vaccinés sont issues des familles pauvres qui vivent souvent dans des milieux insalubres et ne connaissent pas les moyens nécessaires pour protéger leurs enfants contre les risques d'infection.
Partant de ces constats, la Coalition internationale d’actions contre la pneumonie, soutenue par l’OMS et l’UNICEF, ont institué depuis l’année 2009 la célébration de la Journée Mondiale de la Pneumonie. Les Nations Unies et ses partenaires appellent ainsi à intensifier les efforts pour combattre la pneumonie, principale cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans le monde. Célébrée chaque année le 12 novembre, elle a pour but de sensibiliser l'opinion publique sur les moyens de prévention des infections évitables, en particulier la pneumonie. Le thème de cette année est : « l’accès universel pour la prévention et le traitement de la pneumonie. ». Depuis 2012, PSI Madagascar a célébré la Journée Mondiale de la Pneumonie avec l’appui de l’USAID et de la Société Malgache de Pédiatrie.
De ce fait, les autorités des pays doivent prendre en considération les risques posés par la pneumonie et fournir les moyens de prévention tels que les campagnes de vaccination, l’amélioration de l’assainissement et les offres de soins antibiotique efficace, notamment pour les plus pauvres.
Par Orange Madagascar
Aussi, il est constaté que la proportion d’enfants pour lesquels un traitement a été recherché varie de manière importante selon les catégories sociodémographiques. En outre, selon l’annuaire statistique 2012 du Ministère de la Sante Publique, chez les moins de 5 ans, les IRA occupent la première place (45,4%) parmi les 10 principales causes de morbidité vue en consultation externe des CSB suivis de la diarrhée (14,7%) et du paludisme (7,8%). La pneumonie représente les 5,8% des mortalités hospitalières.
Madagascar a célébré, hier, 12 novembre, la Journée Mondiale de la Pneumonie à Antananarivo, étant donné que les communautés, les média et même les décideurs connaissent peu ou pas du tout les causes, les conséquences et les modes de prévention et de prise en charge de la maladie.
Durant cette journée, les objectifs étaient :
- d’informer les décideurs, les médias, les partenaires et la population sur cette maladie qui est l’une des principales causes de morbidité et de mortalité des enfants de moins de 5 ans,
- d’informer les parents et les responsables d’enfants sur les manifestations cliniques, les symptômes et les modes de traitement de la pneumonie,
- de les sensibiliser sur les mesures de prévention et de protection en vigueur contre cette maladie.
- L’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois, suivi d’un allaitement maternel complété par des aliments solides et nutritifs jusqu’à l’âge de deux ans;
- La vaccination contre la coqueluche, la rougeole, Haemophilus influenzae type b (Hib) et le pneumocoque;
- L’approvisionnement en eau potable, moyens d’assainissement et installations permettant de se laver les mains;
- L’utilisation des fourneaux améliorés pour réduire la pollution à l’intérieur des habitations;
- L’utilisation des antibiotiques adaptés, pour le traitement des cas.
Dans le monde
La Pneumonie est une infection respiratoire grave qui touche les poumons. On note chaque année plus de 150 millions d’épisodes de pneumonie chez les enfants vivant dans les pays en développement. Cette maladie reste la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans, à travers le monde. En effet, elle tue plus de 4 millions d’enfants par an, c’est-à-dire plus que le Sida, le Paludisme et la Rougeole réunis (OMS, 2010). Ainsi, selon les statistiques mondiales un enfant meurt de pneumonie chaque 15 secondes dans le monde et plus de 98 % de ces décès surviennent dans les pays en développement surtout ceux du continent africain.
Néanmoins, ces décès par pneumonie peuvent être évités si les symptômes sont connus à temps et les traitements administrés rapidement. En effet, selon un rapport publié par la Commission des Nations Unies sur les produits d'importance vitale pour les femmes et les enfants, conjointement gérée par l'UNICEF et le FNUAP près de 1,5 million de vies pourraient être sauvées en cinq ans si l'antibiotique adapté est rendu disponible.
Au niveau mondial, près de 85% des enfants sont vaccinés. Cependant, la plupart des enfants non vaccinés sont issues des familles pauvres qui vivent souvent dans des milieux insalubres et ne connaissent pas les moyens nécessaires pour protéger leurs enfants contre les risques d'infection.
Partant de ces constats, la Coalition internationale d’actions contre la pneumonie, soutenue par l’OMS et l’UNICEF, ont institué depuis l’année 2009 la célébration de la Journée Mondiale de la Pneumonie. Les Nations Unies et ses partenaires appellent ainsi à intensifier les efforts pour combattre la pneumonie, principale cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans le monde. Célébrée chaque année le 12 novembre, elle a pour but de sensibiliser l'opinion publique sur les moyens de prévention des infections évitables, en particulier la pneumonie. Le thème de cette année est : « l’accès universel pour la prévention et le traitement de la pneumonie. ». Depuis 2012, PSI Madagascar a célébré la Journée Mondiale de la Pneumonie avec l’appui de l’USAID et de la Société Malgache de Pédiatrie.
De ce fait, les autorités des pays doivent prendre en considération les risques posés par la pneumonie et fournir les moyens de prévention tels que les campagnes de vaccination, l’amélioration de l’assainissement et les offres de soins antibiotique efficace, notamment pour les plus pauvres.
Par Orange Madagascar