Dakar le 28 Novembre 2014 Monsieur Le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération chargé de la Diaspora, de la Francophon...
Dakar le 28 Novembre 2014
Monsieur Le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde Arabe
Objet : Situation chaotique de la chancellerie comorienne établit au Sénégal
Excellence Monsieur Le Ministre, j’ai fait le choix de vous écrire cette missive afin de déclencher la sonnette de l’alarme, quand la situation qui prévaut à l’ambassade de l’Union des Comores au Sénégal.
Monsieur le Ministre, comme vous le savez sans doute, la communauté comorienne établit au Sénégal est essentiellement estudiantine. Sur les 1200 Comoriens vivant ici ,98% d’entre nous, sommes des étudiants. L’ouverture de l’ambassade des Comores en 2009 a été vue comme un soulagement total aux seins de la dite communauté. Par ailleurs il me plait de vous signalez notre désarrois total car notre situation s’empire au jour le jour, et l’ambassade n’a jusqu’alors rien fait pour nous mettre dans des bonnes conditions.
Monsieur Le Ministre, il y' a 5 ans de cela, Son Excellence Mahamoud Soilih communément appelé Lamartine a présenté lettres de créances auprès de Me Abdoulaye Wade, alors président du Sénégal. En dépit de tout ce qui s’est passé dont vous connaissez sans doute l’histoire, mais l’honnête intellectuel m’oblige à souligner les efforts fourni par l’ancien ambassadeur 15 étudiants ont été admis à l’École Nationale d’Administration du Sénégal, 10 autres ont été pris en formation de police, 5ont été pris à l’école de Douanes, une cinquantaine de Bourses d’État du Sénégal ont été attribués aux étudiants Comoriens au Sénégal).
Excellence,
Si l’on se réfère à missions assignées à notre ambassadeur, aucune n’a été réalisée depuis un an déjà qu’il est en poste ici à Dakar, mises à part « ces propres missions » celles-ci sont bien exécutées.
Chaque année nous avions l’habitude de bénéficier des bourses de la part du gouvernement Sénégalais. Mais cette année, rien a été fait dans le sens d’obtenir ces dites bourses. Avant qu’il soit venu ici, il était très facile de s’inscrire à l’Université de Dakar, mais dès qu’il est arrivé, la procédure est devenu trop longue, certains étudiants se sont vu refuser l’admission parce que notre ambassadeur avait clôturé les dépôts avant la date boutoir.
Monsieur le Ministre,
Nous pensions que les chantiers de coopération tracés par l’ancien ambassadeur Monsieur Mahamoud Soilih, à savoir l’accès dans les écoles nationales (Police, ENA, Douanes etc.) allaient être suivit et qu’une nouvelle promotion allait avoir accès dans ces dites écoles, mais « nada » rien n’a été fait dans ce sens. Le seul mérite que l’on pouvait lui attribué étais celui de l’école de douanes où le quota octroyé aux Comoriens était de 3 étudiants cette année, mais seul un d’entres les concourants a réussi l’examen, mais la suite de l’histoire est sombre car au moment où il devait allait s’inscrire l’ambassadeur a voulu saboter son inscription au motif qu’il fallait appliquer la « tournante » et que l’entrée dans une école nationale sénégalaise doit obéir à la logique de la tournante.
Monsieur le Ministre, je ne vais m’attarder sur le fait que l’ambassade est devenu un passoire, une sorte de lieu de frontière pour ceux qui veuillent aller en Europe, car les faits sont têtu et je peux le prouver où besoin sera, que c’est vrai l’ambassadeur est devenu un passeur de l’espace Schengen, mais là n’est pas l’objet de mon propos.
Excellence votre présence à Dakar est si importante à nos yeux dans la mesure où il est inadmissible que l’on nous fasse payer 2000fcfa pour nous enregistrer à l’ambassade, alors que non seulement il est bien stipulé dans nos passeports que cette formalité est gratuite mais cette taxe est passé de 1000fc sous l’ancien ambassadeur à 2000fcfa pour l’actuel. Et ceci est valable pour tous les documents délivrés à l’ambassade à l’exemple du sauf conduite qui est passé de 10000fcfa à 20000 FCFA.
Monsieur le Ministre, notre communauté est composé de tous les étudiants comoriens sans distinction d’Ile mais notre bien aimé ambassadeur est entrain de creuser un fossé séparatiste.
À l’heure qu’il est une nouvelle association des Étudiants Anjouanais cherche à obtenir un statut indépendant auprès du Ministère de l’Intérieur du Sénégal avec la bénédiction de l’ambassadeur. Les statuts devant régir cette nouvelle association sont entre les mains de ce dernier. Mais avant que cette association aux parfums séparatistes ne soit reconnu légalement, son Excellence l’ambassadeur leur donne carte blanche pour représenter l’amicale des étudiants comoriens au Sénégal. La preuve est que les organisateurs des festivités culturelles de la francophonie ont sollicité via notre ambassadeur, les représentants de l’amicale qui regroupe tous les étudiants comoriens afin de participer aux différentes prestations culturelles en marge du Sommet, mais ce dernier leurs a mis en rapport avec ces enfants, et ces sont les enfants Anjouanais de l’ambassadeur qui font office de Bureau de l’Amicale des Étudiants Comoriens au Sénégal.
Il faut croire que notre ambassadeur préfère diviser pour mieux régner.
Je vous invite Monsieur le Ministre de bien vouloir prendre vos responsabilités car vous avez l’imperium de le faire. Si cette situation venait de s’empirer, vous serez en parti responsable.
Je vous remercie.
Issa Abdallah Mounir : Étudiant en M2 en Informatique Appliquée à la Gestion des Entreprises à l'Institut CESAR.
Ancien Vice Président de l’Amicale des Élèves, Étudiants et Stagiaires Comoriens au Sénégal.