Un coup de canif est porté aux libertés d’expression en Union des Comores par la circulaire du ministre de l’intérieur interdisant le dro...
Un coup de canif est porté aux libertés d’expression en Union des Comores par la circulaire du ministre de l’intérieur interdisant le droit de manifester jusqu’à l’ouverture prochaine de la campagne des élections législatives.Le pays n’est pas au bord de la guerre civile, et pourtant le ministre de l’intérieur a ordonné l’interdiction de manifester publiquement. Du jamais vu dans une démocratie.
Depuis 1975, les Comores n’ont pas été épargnées par les déstabilisations, les espérances qui ont suivi l’accès à l’indépendance ont été déçues par les coup d’Etat successifs, la très grande instabilité politique, par la crise économique et le chômage galopant et par l’intervention régulière des mercenaires qui donne l’archipel des allures d’Etat d’opérette.
Il a fallu attendre les accords de Fomboni de 2001 et trois alternances qui ont suivi ces accords ,pour que une stabilité institutionnelle soit retrouvée dans l’archipel. Si le gouvernement actuel sous la houlette du président IKILILOU veut bâillonner les libertés d’expression il témoigne du désarroi de l’exécutif face à la montée grandissante du mécontentement populaire.
A l’heure de la mondialisation de l’information avec le succès foudroyant d’internet, tenter d’interdire une manifestation pacifique ou procéder à des arrestations arbitraires à des chanteurs engagés comme c’était le cas au mois de juin 2014, museler quelques journalistes ou hommes politiques qui osent critiquer le malaise social ambiant ,ceci relève de la méthode Coué, qu’aucun gouvernement n’ose prendre le risque.
Depuis 1975, les Comores n’ont pas été épargnées par les déstabilisations, les espérances qui ont suivi l’accès à l’indépendance ont été déçues par les coup d’Etat successifs, la très grande instabilité politique, par la crise économique et le chômage galopant et par l’intervention régulière des mercenaires qui donne l’archipel des allures d’Etat d’opérette.
Il a fallu attendre les accords de Fomboni de 2001 et trois alternances qui ont suivi ces accords ,pour que une stabilité institutionnelle soit retrouvée dans l’archipel. Si le gouvernement actuel sous la houlette du président IKILILOU veut bâillonner les libertés d’expression il témoigne du désarroi de l’exécutif face à la montée grandissante du mécontentement populaire.
A l’heure de la mondialisation de l’information avec le succès foudroyant d’internet, tenter d’interdire une manifestation pacifique ou procéder à des arrestations arbitraires à des chanteurs engagés comme c’était le cas au mois de juin 2014, museler quelques journalistes ou hommes politiques qui osent critiquer le malaise social ambiant ,ceci relève de la méthode Coué, qu’aucun gouvernement n’ose prendre le risque.
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
Image. © Toyb Ahmed