À Madagascar, les journalistes ont élu samedi les membres de leur conseil de l’Ordre. Un événement pour une profession qui fonctionnait sans...
À Madagascar, les journalistes ont élu samedi les membres de leur conseil de l’Ordre. Un événement pour une profession qui fonctionnait sans organe de régulation depuis sept ans.
1200 journalistes titulaires de la carte de presse ont pu voter, samedi 8 novembre, dans tout le pays, avec l’espoir de mieux organiser et défendre leur profession. Le précédent conseil de l’Ordre des journalistes n’était plus actif depuis 2008.
Après la crise politique de 2009, Zo Rakotoseheno, directeur de publication du journal Midi Madagasikara, espère plus de discipline dans la profession : « Il y a eu cette crise, qui a duré assez longtemps, et qui a entraîné une certaine indiscipline. On a besoin aujourd’hui d’un journalisme libre, mais responsable ».
Aujourd’hui la presse malgache compte 1200 journalistes, dont la moitié travaille dans des radios. « C’est une presse libre, mais il manquait un Ordre pour organiser cette liberté, estime Tsiresena Manjakahery, secrétaire général du Centre de presse malgache. Afin qu'à l'avenir, cela ne soit plus au ministère de mettre en garde les journalistes, mais à l’Ordre lui-même de mettre de l’ordre au sein de la presse ».
Pressions
A Madagascar, les délits de presse peuvent encore être sanctionnés par des peines de prison. Ici, les dirigeants du journal Madagascar Matin lors de leur libération après un séjour en prison, en juillet 2014. AFP PHOTO/RIJASOLO
L'objectif est donc de faire respecter la déontologie, mais également de défendre la presse contre les pressions. Noël Rakotoniria, journaliste depuis 40 ans, appelle à plus de liberté pour les journalistes de la télévision et la radio nationale publique : « Le lot quotidien de ces gens-là, c’est toujours la pression : on veut toujours les mettre au diapason de ce que veut le système en place ».
La refonte de l’appareil législatif sera aussi l’un des grands chantiers du prochain conseil de l’Ordre. Aujourd’hui, à Madagascar, les délits de presse peuvent encore être sanctionnés par des peines de prison. Par RFI
1200 journalistes titulaires de la carte de presse ont pu voter, samedi 8 novembre, dans tout le pays, avec l’espoir de mieux organiser et défendre leur profession. Le précédent conseil de l’Ordre des journalistes n’était plus actif depuis 2008.
Après la crise politique de 2009, Zo Rakotoseheno, directeur de publication du journal Midi Madagasikara, espère plus de discipline dans la profession : « Il y a eu cette crise, qui a duré assez longtemps, et qui a entraîné une certaine indiscipline. On a besoin aujourd’hui d’un journalisme libre, mais responsable ».
Aujourd’hui la presse malgache compte 1200 journalistes, dont la moitié travaille dans des radios. « C’est une presse libre, mais il manquait un Ordre pour organiser cette liberté, estime Tsiresena Manjakahery, secrétaire général du Centre de presse malgache. Afin qu'à l'avenir, cela ne soit plus au ministère de mettre en garde les journalistes, mais à l’Ordre lui-même de mettre de l’ordre au sein de la presse ».
Pressions
A Madagascar, les délits de presse peuvent encore être sanctionnés par des peines de prison. Ici, les dirigeants du journal Madagascar Matin lors de leur libération après un séjour en prison, en juillet 2014. AFP PHOTO/RIJASOLO
L'objectif est donc de faire respecter la déontologie, mais également de défendre la presse contre les pressions. Noël Rakotoniria, journaliste depuis 40 ans, appelle à plus de liberté pour les journalistes de la télévision et la radio nationale publique : « Le lot quotidien de ces gens-là, c’est toujours la pression : on veut toujours les mettre au diapason de ce que veut le système en place ».
La refonte de l’appareil législatif sera aussi l’un des grands chantiers du prochain conseil de l’Ordre. Aujourd’hui, à Madagascar, les délits de presse peuvent encore être sanctionnés par des peines de prison. Par RFI