En janvier 2010, j'ai publié ce petit bouquin « Comores, le symptôme du chaos ». Dans ce modeste bouquin se trouve effectivement mes mod...
En janvier 2010, j'ai publié ce petit bouquin « Comores, le symptôme du chaos ». Dans ce modeste bouquin se trouve effectivement mes modestes analyses de la situation politique, économique et sociale de l'archipel des Comores. On y trouve aussi mes modestes solutions simples, mais, concrètes pour redresser notre pays, en espérant que les dirigeants politiques comoriens s'en inspirent dans un avenir proche.
Oui, pour moi notre pays regorge des ressources naturelles vierges qu'il faut absolument exploiter : « terre fertile », « plages » et surtout le « volcan Karthala ». Contrairement aux idées reçues de ceux qui ont gouverné le pays depuis 1975 jusqu'aujourd'hui, et qui nous chantent la chanson de « l'archipel sans ressources naturelles » (sic) ; dès 2010, je disais dans ce bouquin que le volcan Karthala est une ressource naturelle très forte que le pétrole et le Gaz.
J'y maintiens toujours cette vision. Malheureusement aux Comores, à coté de la mauvaise gestion, de la corruption, de la dette exponentielle, et surtout de la « politique mendiante » qui consiste à demander encore et toujours l'aumône aux pays riches : on trouve aussi chez les dirigeants comoriens ce vieux discours répétitif de l'archipel qui n'a pas des ressources naturelles. Pour eux, les ressources naturelles se limitent au pétrole et au gaz. C'est un manque flagrant d'imagination, et une excuse politique, qui leur permettent de faire l'impasse sur les sujets importants. Notre pays les Comores regorge des ressources naturelles, mais il faut avoir de l'imagination pour pouvoir les exploiter. Parmi ces ressources, on trouve bien évidement le volcan Karthala.
Ce dernier par sa superficie, son environnement, son sous-sol, est pour moi une ressource naturelle très forte que le pétrole et le Gaz. C'est regrettable et inacceptable que dans un pays où le tourisme est primordial pour l'économie, aucune route n'y a jamais été construite pour se rendre à cette ville touristique naturelle qu'on peut nommer le « Karthala ». c'est regrettable parce que cela donnerait des emplois dans presque tous les domaines : « sable », « bois », « agriculture », « élevage »...etc. Faut-il rappeler qu'une route qui irait jusqu'au Karthala, donnerait aussi l'idée d'organiser un jour des jeux comme le « Rallye Paris-Dakar » et autres sports ?
À ceux qui n'ont jamais vu le volcan Karthala, je partage mon vécu avec eux
Le volcan Karthala, par sa superficie, son environnement, son sous-sol, est pour moi le poumon de l'économie comorienne ou du moins devait être le poumon de l'économie comorienne.
J'ai eu la chance de visiter plusieurs fois le Karthala, et je peux dire à ceux qui ne l'ont jamais vu, ou seulement en vue aérienne, qu'il a une altitude de 2 361 mètres, et qu'avant d'arriver au sommet, il y a des milliers d'hectares de surface plane : les jeunes ramènent même des ballons pour jouer au football sur des terrains naturels. Ce vaste espace de près de trois kilomètres est entouré de petits arbres, comme les jardins en Occident. Le climat y est très agréable, les paysages sont incroyables, comme si des paysagistes avaient travaillé pendant dix années pour créer un village touristique. À environ un kilomètre du sommet, on trouve un vaste espace, des milliers d'hectares où il n'y a que du sable.
Pourtant, aucun responsable politique n'a eu le courage de faire de cet eldorado, de cette ville touristique naturelle, un poumon économique pour la nation. La preuve en est qu'aucune route n'y a jamais été construite. Il y a seulement des petites pistes, comme celle qui part de Maouèni dans la région de Dimani, mon village natal, et qui va jusqu'au sommet du Karthala. Le seul moyen pour aller voir cette merveille, c'est d'y aller à pied. Seuls les jeunes sont capables de parcourir une telle distance à pied, et ils sont les seuls à avoir visité et à visiter encore cet endroit.
Aucune route pour aller au Karthala, aucune mesure pour rénover les plages... C'est inacceptable dans un pays où le tourisme est primordial pour l'économie. Mrimdu