Dans sa déclaration à l’issue de sa mission aux Comores, le Fonds monétaire international a tiré la sonnette d'alarme concernant la situ...
Dans sa déclaration à l’issue de sa mission aux Comores, le Fonds monétaire international a tiré la sonnette d'alarme concernant la situation économique Des Comores. Il est bon d'avoir un avis neutre et un regard extérieur sur notre pays. Ainsi nous apprenons que le gouvernement continue à augmenter la masse salariale alors qu'il fallait la diminuer. Mais plus étonnant, il n'avait pas prévu dans son budget 2014, l'argent nécessaire pour organiser les élections. Est-ce un oubli où avaient il prévu de longue date de ne pas organiser d'élections en 2014?
extrait : « L’exécution du budget 2014 a été difficile, en particulier à compter du second semestre. Les ressources n’ont pas été suffisantes pour faire face à l’augmentation de la masse salariale résultant de la hausse des traitements des enseignants approuvée en mars et à des dépenses non prévues dans le budget, notamment pour les élections.»
La déclaration constate aussi un manque de transparence et beaucoup de dépenses qui n'apparaissent pas dans le budget, une autre façon de dire que l'argent disparaît sans laisser de trace: "la mission a noté aussi qu’il importe de renforcer la gestion des finances publiques, notamment en mettant en œuvre une gestion de trésorerie efficace et en accroissant la transparence. Toutes les transactions effectuées au nom de l’État, qu’il s’agisse des recettes ou des dépenses, doivent apparaître dans le budget. Une meilleure gestion de trésorerie devrait limiter les arriérés, y compris pour les traitements et salaires, tandis qu’une meilleure transparence devrait contribuer à réduire la méfiance des parties prenantes, y compris celle des gouvernements autonomes des îles."
Sur le sujet brûlant du moment l'électricité, le FMI considère que c'est l'obstacle le plus important au progrès et rappelle les aides obtenues par le gouvernement auprès des partenaires internationaux: "par ailleurs, il convient de poursuivre résolument les réformes déjà engagées dans le secteur de l’électricité avec l'aide de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, et de les approfondir afin de réduire les pénuries d’électricité qui touchent aujourd’hui le pays et constituent un obstacle important à la croissance économique."
La mission déplore enfin l'absence de statistiques et de données fiables qui sont pourtant indispensables pour conduire une politique économique: "la mission a noté qu’il convient d’améliorer d’urgence la collecte des données économiques aux Comores. Le manque de production régulière de données économiques de qualité rend difficiles l’évaluation des résultats économiques ainsi que leurs projections."
extrait : « L’exécution du budget 2014 a été difficile, en particulier à compter du second semestre. Les ressources n’ont pas été suffisantes pour faire face à l’augmentation de la masse salariale résultant de la hausse des traitements des enseignants approuvée en mars et à des dépenses non prévues dans le budget, notamment pour les élections.»
La déclaration constate aussi un manque de transparence et beaucoup de dépenses qui n'apparaissent pas dans le budget, une autre façon de dire que l'argent disparaît sans laisser de trace: "la mission a noté aussi qu’il importe de renforcer la gestion des finances publiques, notamment en mettant en œuvre une gestion de trésorerie efficace et en accroissant la transparence. Toutes les transactions effectuées au nom de l’État, qu’il s’agisse des recettes ou des dépenses, doivent apparaître dans le budget. Une meilleure gestion de trésorerie devrait limiter les arriérés, y compris pour les traitements et salaires, tandis qu’une meilleure transparence devrait contribuer à réduire la méfiance des parties prenantes, y compris celle des gouvernements autonomes des îles."
Sur le sujet brûlant du moment l'électricité, le FMI considère que c'est l'obstacle le plus important au progrès et rappelle les aides obtenues par le gouvernement auprès des partenaires internationaux: "par ailleurs, il convient de poursuivre résolument les réformes déjà engagées dans le secteur de l’électricité avec l'aide de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, et de les approfondir afin de réduire les pénuries d’électricité qui touchent aujourd’hui le pays et constituent un obstacle important à la croissance économique."
La mission déplore enfin l'absence de statistiques et de données fiables qui sont pourtant indispensables pour conduire une politique économique: "la mission a noté qu’il convient d’améliorer d’urgence la collecte des données économiques aux Comores. Le manque de production régulière de données économiques de qualité rend difficiles l’évaluation des résultats économiques ainsi que leurs projections."