Des azalistes accusent Houmed Msaïdié d’accuser Azali Assoumani de complot Où vont nicher le revanchisme et l’esprit de vengeance entre a...
Des azalistes accusent Houmed Msaïdié d’accuser Azali Assoumani de complot
Où vont nicher le revanchisme et l’esprit de vengeance entre anciens membres de la même organisation politique, la CRC, devenus comme chiens et chats? À l’heure qu’il est, il se trouve que l’ancien Président Azali Assoumani et son ancien bras droit Houmed Msaïdié (Photo) sont en même temps sur le territoire métropolitain de la République française, mais chacun à quelques années-lumière de l’autre. Cependant, quand on a besoin d’exprimer la haine et l’amour, la distance ne compte pas. On peut s’aimer et se détester de près comme de loin. Et c’est ce qui se passe actuellement parce que la haine entre le clan de Houmed Msaïdié et celui d’Azali Assoumani avait besoin de plus d’espace pour s’exprimer dans toute sa majesté et dans toute sa splendeur. Aux Comores, il n’y a pas assez d’espace pour se détester comme du poisson pourri.
Où vont nicher le revanchisme et l’esprit de vengeance entre anciens membres de la même organisation politique, la CRC, devenus comme chiens et chats? À l’heure qu’il est, il se trouve que l’ancien Président Azali Assoumani et son ancien bras droit Houmed Msaïdié (Photo) sont en même temps sur le territoire métropolitain de la République française, mais chacun à quelques années-lumière de l’autre. Cependant, quand on a besoin d’exprimer la haine et l’amour, la distance ne compte pas. On peut s’aimer et se détester de près comme de loin. Et c’est ce qui se passe actuellement parce que la haine entre le clan de Houmed Msaïdié et celui d’Azali Assoumani avait besoin de plus d’espace pour s’exprimer dans toute sa majesté et dans toute sa splendeur. Aux Comores, il n’y a pas assez d’espace pour se détester comme du poisson pourri.
En France, l’espace existe, et rien n’est plus facile que pour quelqu’un qui est à Marseille de détester quelqu’un d’autre qui est à Paris, comme quand il y a un «classico» entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain. Or, aujourd’hui, qu’est ce que nous apprenons si ce n’est que les partisans d’Azali Assoumani, sans un commencement de preuve, accusent ouvertement Houmed Msaïdié de distiller avec sadisme, perfidie et arrière-pensée la rumeur selon laquelle l’ancien chef d’État serait en train de préparer un coup d’État militaire qui réintroduirait Saïd Abdallah Mchangama dans le jeu politique par la petite porte, dans la clandestinité et par effraction? Les azalistes sont d’autant plus remontés contre Houmed Msaïdié qu’ils accusent ce dernier d’avoir attendu le moment où le Colonel Azali Assoumani se trouve à Paris pour commencer à répandre des rumeurs assassines dans tous les sens. Selon eux, il y a donc conspiration contre leur champion. Ce qui signifie que les blessures entre anciens de la CRC sont très loin de cicatriser.
Chaque clan regarde l’autre en chien de faïence, dans un climat de haine à fleur de peau, une haine à couper au couteau. Pourtant, les détracteurs, adversaires et ennemis accusent Hamada Madi Boléro de verser des seaux d’eau sur le feu, en poussant le Président Ikililou Dhoinine à procéder à la réconciliation entre Houmed Msaïdié et Azali Assoumani. Des raisons bassement politiciennes et électoralistes sont évoquées à ce sujet. Pour la petite histoire, on retiendra que ce jeudi 6 novembre 2014, quand il y eut une coupure du réseau téléphonique pendant une heure aux Comores, la ville de Moroni bruissait de commérages, chuchotements et murmures sur le commencement du fameux coup d’État militaire. On l’aura compris: aux Comores, l’une des terres d’élection du putschisme dans le monde, c’est la première fois qu’un coup d’État est réalisé dans et par la bouche, alors que d’habitude, on apprend que le Président comorien est destitué ou assassiné quand tout a été fait et quand il ne reste plus rien à faire.
Par ARM
© lemohelien – Samedi 8 novembre 2014.
Par ARM
© lemohelien – Samedi 8 novembre 2014.