Depuis le 13 octobre, jour de son retour d'exil d'Afrique du Sud à Antananarivo, l'ancien président malgache Marc Ravalomanan...
Depuis le 13 octobre, jour de son retour d'exil d'Afrique du Sud à Antananarivo, l'ancien président malgache Marc Ravalomanana est retenu officiellement "en résidence surveillée" à Diego par les autorités. Hery Rajaonarimampianina, actuel chef de l'Etat, prétend qu'il s'agit d'une mesure de mise en sécurité de Ravalomanana. Mais en réalité, suite à son arrestation musclée par des militaires cagoulés, l'ex-président est isolé dans un local situé au milieu d'une base militaire. Ni ses proches, ni ses avocats, ni son médecin ne peuvent entrer librement en contact avec lui.
Le régime a également procédé à l'arrestation et l'emprisonnement de plusieurs autres personnes soupçonnées d'avoir aidé Ravalomanana à pénétrer sur le territoire malgache à l'insu des autorités. Jean-Marc Koumba, ancien garde du corps de Ravalomanana, de nationalités allemande et gabonaise figure parmi les personnes actuellement détenues.
Depuis le 18 octobre, plusieurs membres de la diaspora malgache, ont organisé sur le parvis des Droits de l'Homme à Champ-Fleuri, tous les samedis, des manifestations pour demander la libération sans condition de l'ancien président et de ces autres prisonniers retenus pour ces raisons politiques. Hier matin, c'est au consulat général de Madagascar à Saint-Denis qu'une dizaine de simples citoyens et/ou dirigeants d'associations dont ceux d'Agir Pour Madagascar, Gasy Tia Tanindrazana ou encore le Collectif pour Madagascar, se sont rendus pour porter le message.
"Nous craignons pour la vie de Marc Ravalomanana et des autres prisonniers. Tant que le pays vit dans ce climat d'intimidation et de violation flagrante des Droits de l'Homme, la conciliation nationale ne pourra être possible". Les manifestations sur le parvis des Droits de l'Homme continuent jusqu'à la libération de Ravalomanana, détenu depuis maintenant 26 jours. Le consul général Virapin Ramamonjisoa a promis de transmettre le message auprès du président Hery Rajaonarimampianina en personne.
Le régime a également procédé à l'arrestation et l'emprisonnement de plusieurs autres personnes soupçonnées d'avoir aidé Ravalomanana à pénétrer sur le territoire malgache à l'insu des autorités. Jean-Marc Koumba, ancien garde du corps de Ravalomanana, de nationalités allemande et gabonaise figure parmi les personnes actuellement détenues.
Depuis le 18 octobre, plusieurs membres de la diaspora malgache, ont organisé sur le parvis des Droits de l'Homme à Champ-Fleuri, tous les samedis, des manifestations pour demander la libération sans condition de l'ancien président et de ces autres prisonniers retenus pour ces raisons politiques. Hier matin, c'est au consulat général de Madagascar à Saint-Denis qu'une dizaine de simples citoyens et/ou dirigeants d'associations dont ceux d'Agir Pour Madagascar, Gasy Tia Tanindrazana ou encore le Collectif pour Madagascar, se sont rendus pour porter le message.
"Nous craignons pour la vie de Marc Ravalomanana et des autres prisonniers. Tant que le pays vit dans ce climat d'intimidation et de violation flagrante des Droits de l'Homme, la conciliation nationale ne pourra être possible". Les manifestations sur le parvis des Droits de l'Homme continuent jusqu'à la libération de Ravalomanana, détenu depuis maintenant 26 jours. Le consul général Virapin Ramamonjisoa a promis de transmettre le message auprès du président Hery Rajaonarimampianina en personne.
P.R. Clicanoo.re
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