Et s’ils arrêtaient l’hypocrisie sur Mayotte, devenue leur fonds de commerce politique!
Doivent-ils parler de Mayotte et du visa pour y aller ou balayer devant leurs portes?
«Mayotte est comorienne et le restera à jamais», dit, répète, assène et martèle le slogan des «bons et vrais Comoriens» pour démontrer ce qu'on sait, à savoir l'appropriation d'une affaire nationale par une poignée d'individus pas du tout francs du col. Qu'ils le disent les honore, parce que chacun s'attèle à son «combat». Mais, quand il s'agit de Mayotte, il s'agit du combat de la plus retentissante des hypocrisies parce que ce sont ceux dont les parents même lointains ont organisé le départ de cette île qui, aujourd'hui, se déshabillent en public pour affirmer un attachement de façade à cette île qui se passe bien de leur petite hypocrisie. Ceux qui ont de la famille à Mayotte depuis 1831 se taisent et observent avec dédain ceux qui ont fait de Mayotte un fonds de commerce politique, par pure hypocrisie et par manque de pudeur et de vergogne.
De fait, ce mercredi 12 novembre 2014, au nom de la célébration de «La Journée Maoré» (aux temps d'Ahmed Sambi, une enveloppe de 2 millions de francs calmait les ardeurs «patriotiques» de ces gens-là, qui détestent Ikililou Dhoinine qui ne leur donne pas même un kopek troué) nombreux sont ceux qui se sont déshabillés en public, en assénant les pires des crâneries et des bêtises. Au nombre d'eux, on peut citer l'inégalable Maître Ali Abdou El-Aniou, Président de la coquille vide appelée hypocritement «Comité Maoré», et qui n'a de «Mahorais» que le nom.
On n'y trouve ni Mahorais, ni Anjouanais, ni Mohélien. Cherchez l'erreur! S'égosillant comme un coq de basse-cour, Maître Ali Abdou Elaniou asséna bêtise sur bêtise: «Il faut oser le dire aujourd'hui. Nous avons à faire à des collabos dans ce combat pour l'intégrité de notre pays. Et c'est pourquoi nous courons à des situations aussi tragiques». Quelle honte de la part d'un adulte! Il parle de quels «collabos» alors que les jeunes gens qui gouvernent aujourd'hui les Comores ont hérité d'une situation créée depuis la fin des années 1950, quand ils n'étaient même pas nés. Et qui a créé ces problèmes? Question à la réponse très simple: la seule personne qui détenait l'autorité aux Comores de la fin des années 1950 au début des années 1970, celle qui a transféré la capitale des Comores de Mayotte à la Grande-Comore et qui a donc provoqué le choix de Mayotte de rester sous le giron de la France, et il s'agit de Saïd Mohamed Cheikh.
C'est lui qui a favorisé les desseins de la France et personne d'autre. Et, en quoi donc les dirigeants actuels sont-ils des «collabos» alors que ceux qui les ont précédés n'ont pu rien faire pour que l'île de Mayotte redevienne comorienne? À force de vouloir cancaner en public, les gens disent trop de bêtises et devraient commencer par balayer devant leurs portes parce que ce sont leurs pères et leurs oncles qui ont chassé Mayotte des Comores et qui sont les vrais «collabos».
On n'y trouve ni Mahorais, ni Anjouanais, ni Mohélien. Cherchez l'erreur! S'égosillant comme un coq de basse-cour, Maître Ali Abdou Elaniou asséna bêtise sur bêtise: «Il faut oser le dire aujourd'hui. Nous avons à faire à des collabos dans ce combat pour l'intégrité de notre pays. Et c'est pourquoi nous courons à des situations aussi tragiques». Quelle honte de la part d'un adulte! Il parle de quels «collabos» alors que les jeunes gens qui gouvernent aujourd'hui les Comores ont hérité d'une situation créée depuis la fin des années 1950, quand ils n'étaient même pas nés. Et qui a créé ces problèmes? Question à la réponse très simple: la seule personne qui détenait l'autorité aux Comores de la fin des années 1950 au début des années 1970, celle qui a transféré la capitale des Comores de Mayotte à la Grande-Comore et qui a donc provoqué le choix de Mayotte de rester sous le giron de la France, et il s'agit de Saïd Mohamed Cheikh.
C'est lui qui a favorisé les desseins de la France et personne d'autre. Et, en quoi donc les dirigeants actuels sont-ils des «collabos» alors que ceux qui les ont précédés n'ont pu rien faire pour que l'île de Mayotte redevienne comorienne? À force de vouloir cancaner en public, les gens disent trop de bêtises et devraient commencer par balayer devant leurs portes parce que ce sont leurs pères et leurs oncles qui ont chassé Mayotte des Comores et qui sont les vrais «collabos».
Refusant de se rendre compte qu'il est un adulte et qu'il débite bêtise sur bêtise en public, Maître Ali Abdou El-Aniou continue sa litanie de non-sens, de billevesées et de mensonges, parlant des dirigeants actuels, et visant l'ennemi juré du «Comité Maoré», à savoir Hamada Madi Boléro, qui avait 10 ans quand Mayotte a choisi par voie référendaire de ne pas devenir indépendante en 1974: «C'est avec ces gens-là qui se trouvent dans notre administration, que travaille le colonisateur; sans eux, il n'y aurait pas de problèmes». Refusant d'admettre qu'il y a des limites qu'un adulte ne doit pas dépasser, le Président du «Comité Maoré» se dévoile de plus en plus dans la veulerie: «Nous disons à ces personnes que c'est infamant de travailler contre son pays.
Et nous leur disons aussi que jamais, au grand jamais, dans l'Histoire, la collaboration n'a jamais vaincu la résistance». Mais, pourquoi ces gens-là ne vont pas interroger leurs pères et leurs oncles sur leurs lâchetés au sujet de Mayotte, puisque ce sont eux qui ont fait partir l'île? Et puis, où est la «résistance» de Maître Ali Abdou El-Aniou et Idriss Mohamed Chanfi? Qui leur a décerné le statut de «Résistants» et il «résistent» à quoi et contre qui? Ils ont fait quoi pour l'île de Mayotte et pour les Comores?
Et nous leur disons aussi que jamais, au grand jamais, dans l'Histoire, la collaboration n'a jamais vaincu la résistance». Mais, pourquoi ces gens-là ne vont pas interroger leurs pères et leurs oncles sur leurs lâchetés au sujet de Mayotte, puisque ce sont eux qui ont fait partir l'île? Et puis, où est la «résistance» de Maître Ali Abdou El-Aniou et Idriss Mohamed Chanfi? Qui leur a décerné le statut de «Résistants» et il «résistent» à quoi et contre qui? Ils ont fait quoi pour l'île de Mayotte et pour les Comores?
Pour avoir quelque chose à dire aussi, Soeuf Elbadawi sort un réquisitoire daté du 12 novembre et qui nous apprend notamment que «depuis juin 2014, M. Laissi Ben Ali, maire de Moroni, m'autorisait avec quelques citoyens avertis à installer un mémorial en hommage aux victimes de ce tristement célèbre Visa Balladur. Le monument devait être terminé et inauguré à l'occasion de la journée Maore, ce 12 novembre 2014. M. Djouhoud, préfet du Centre, en a interdit les travaux, avec le soutien de la gendarmerie nationale, en invoquant une raison d'État, et le secret défense. Autrement dit, selon le préfet de Moroni, ce serait le même État comorien, célébrant annuellement le retour prochain de Mayotte dans le giron familial, au nom du droit international, qui interdirait l'hommage rendu aux milliers de morts du Visa Balladur dans la capitale. À n'y rien comprendre. Rappelons que cette date du 12 novembre est décrétée fête nationale par l'État. Rappelons aussi que sur cette même place de France figure une stèle (autorisée) en mémoire des disparus d'une autre guerre, celle de 14-18. Étrange contradiction…».
Bien évidemment, l'expression «quelques citoyens avertis» est méprisante et prétentieuse. Elle signifie que ceux qui ne s'associent pas à cette démarche scélérate et hypocrite sont des cancres qui ne comprennent rien à rien, voire des «collabos», vocabulaire qu'affectionnent particulièrement ces trois ou quatre personnes qui constituent le «Comité Maoré». Et puis, comme ils y sont, pourquoi ne vont-ils pas élever un mémorial à la gloire des maris battus par leurs femmes, des femmes trompées par leurs époux, des enfants nés de pères inconnus, des frustrés de la vie, des frustrés de l'amour, des Mohéliens morts entre la Grande-Comore et Mohéli, des Comoriens morts entre l'Égypte et l'Europe, des élèves qui ont échoué aux examens du BEPC et du Baccalauréat, des maris qui ne touchent leurs femmes qu'à travers le petit trou de contact sexuel fait sur un tissu les séparant quand ils sont au lit? Et pourquoi ces gens-là se croient-ils permis de se substituer à l'État comorien?
Ces gens-là devraient commencer par balayer devant leurs portes car ils sont la reproduction exacte de Saïd Abdallah Mchangama, qui veut de l'électricité alors qu'il a des factures impayées à la MAMWÉ de plus d'un million de francs comoriens. Or, comment la défunte MAMWÉ peut-elle fournir l'eau et l'électricité si les protestataires de la rue eux-mêmes ne paient pas leurs factures? Chez ce Moronien, ancien ministre des Affaires étrangères, les factures s'accumulent depuis des années, les impayés aussi. Alors, aujourd'hui, quand les gens parlent, ils doivent mesurer leurs propos.
Ces gens-là devraient commencer par balayer devant leurs portes car ils sont la reproduction exacte de Saïd Abdallah Mchangama, qui veut de l'électricité alors qu'il a des factures impayées à la MAMWÉ de plus d'un million de francs comoriens. Or, comment la défunte MAMWÉ peut-elle fournir l'eau et l'électricité si les protestataires de la rue eux-mêmes ne paient pas leurs factures? Chez ce Moronien, ancien ministre des Affaires étrangères, les factures s'accumulent depuis des années, les impayés aussi. Alors, aujourd'hui, quand les gens parlent, ils doivent mesurer leurs propos.
Une fois de plus, les Comoriens doivent se dire la vérité: le visa instauré entre les Comores et Mayotte n'a tué personne. C'est le mal-vivre qu'il y a aux Comores qui tue. Qu'on se le dise: il n'y a ni guerre, ni famine, ni épidémie, ni pandémie, ni conflit aux Comores, pays que fuient les habitants. Pourquoi alors les Comoriens fuient leur pays alors que celui-ci n'est exposé ni à la guerre, ni à la famine, ni à la pandémie, ni à l'épidémie? Parce que depuis les premiers mois de l'indépendance, les autorités comoriennes ont échoué. C'est tout. Le visa n'est pas une cause de mort. Il en est l'effet, la partie visible de la baleine. Pourquoi ces gens-là refusent-ils d'admettre une telle évidence? La cause de la mort se trouve à la Grande-Comore, à Mohéli et à Anjouan.
Le reste, ce sont des blablas. Des blablas. C'est tout. Et qu'on laisse les Comoriens en paix parce que c'est le mal-vivre aux Comores qui est devenu la négation de la vie et l'affirmation de la mort dans les eaux de l'océan Indien. D'ailleurs, même si on supprimait le visa pour aller à Mayotte, des Comoriens prendraient les embarcations de fortune et non l'avion pour aller se tuer en haute mer. Il faut donc arrêter l'hypocrisie, et les «vrais et bons Comoriens» devraient commencer par balayer devant leurs propres portes.
Le reste, ce sont des blablas. Des blablas. C'est tout. Et qu'on laisse les Comoriens en paix parce que c'est le mal-vivre aux Comores qui est devenu la négation de la vie et l'affirmation de la mort dans les eaux de l'océan Indien. D'ailleurs, même si on supprimait le visa pour aller à Mayotte, des Comoriens prendraient les embarcations de fortune et non l'avion pour aller se tuer en haute mer. Il faut donc arrêter l'hypocrisie, et les «vrais et bons Comoriens» devraient commencer par balayer devant leurs propres portes.
Par ARM
© lemohelien – Samedi 15 novembre 2014.
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