Après Adama, Hamada Madi Boléro est arrivé à Paris et… ne se cache de personne « Allô! Je tiens à t’informer de l’arrivée à Paris, ce matin...
Après Adama, Hamada Madi Boléro est arrivé à Paris et… ne se cache de personne
«Allô! Je tiens à t’informer de l’arrivée à Paris, ce matin, de M. Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet de Son Excellence le Président Ikililou Dhoinine chargé de la Défense. Mon appel a pour but d’éviter toute ambiguïté et toute équivoque autour de cette mission, à un moment où on signale que des personnalités comoriennes ne séjournent à Paris qu’en se cachant et en refusant de répondre au téléphone. Comme ça, ses accusateurs habituels ne vont pas lui prêter de noirs desseins, comme il est de coutume avec eux. Il reçoit à sa chambre d’hôtel et est reçu par ses interlocuteurs officiels et privés. Si après ça, on cherche à l’accuser d’être à Paris pour vendre Mayotte, libre à ses accusateurs de dire ce qu’ils veulent. De toute façon, ils ne savent faire que ça, et nous en avons l’habitude».
L’auteur de la déclaration est l’un des amis comoriens de Hamada Madi Boléro à Paris. Ce dernier est arrivé dans la capitale française ce lundi 24 novembre 2014 dans la matinée, après son séjour à Adama, en Éthiopie, où il a beaucoup travaillé sur la Défense et la sécurité en Afrique de l’Est, avec les autres ministres de la Défense des États membres de la l’Eastern Africa Standbye Forces (EASF) ou Force africaine en Attente des Pays de l’Afrique de l’Est. Si ses partisans de Paris prennent les devants pour annoncer son arrivée dans la capitale française, ce n’est pas le fruit du hasard, tant s’en faut, mais parce qu’ils tiennent à éviter les rumeurs et humeurs de paranoïa et d’exagération ayant suivi et accompagné le séjour à Paris, en ce mois de novembre 2014, du «Darfourien» Mohamed Elamine Soeuf qui, en se cachant et en refusant de prendre les appels de ceux qui s’intéressent encore à lui, a bien amusé le tapis en ces temps de fraîcheur d’automne. Et l’ami de Hamada Madi Boléro avait continué sur sa lancée: «Il nous faut de la transparence dans ce que fait Hamada à Paris. Nous étions consternés le jour où le fameux ancien ministre d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait poussé la haine jusqu’à écrire un message disant que Hamada est un espion français. D’autres l’ont accusé d’être un espion russe, alors qu’il n’a pas étudié en Russie de l’époque soviétique, mais en ancienne République soviétique et fédérative d’Ukraine. Les accusateurs s’enfoncent dans l’erreur chaque fois qu’il est à Paris, en prétendant qu’il est en France pour vendre l’île de Mayotte, comme si c’était sa propriété privée. En réalité, il n’est en France que pour traiter des dossiers bilatéraux de la plus haute importance. Si après ça, les gens veulent parler pour dire n’importe quoi, nous leur souhaitons bon courage».
On comprend l’empressement des partisans parisiens de Hamada Madi Boléro à éviter les ambiguïtés et les rumeurs de bouchère. Mais, pourquoi tiennent-ils à ce que cela se sache, alors que des personnalités comoriennes en transit ou en séjour à Paris sont légion? On ne peut pas ne pas penser aux extravagances de l’extravagant et ubuesque Mohamed Elamine Soeuf, mais tout de même. Faut-il que les Comoriens poussent leurs petites histoires jusqu’à la paranoïa? Car, il s’agit bel et bien de paranoïa. De la paranoïa aiguë. Les diplomates comoriens séjournant en France pour négocier sur le dossier de Mayotte sont tous et toujours qualifiés de «vendus» transformés en «vendeurs» puisqu’ils sont accusés de «vendre» ce qu’ils n’ont même pas entre les mains: Mayotte. En même temps, leurs accusateurs ne proposent rien de constructif.
En août 2014, après le discours du Président Ikililou Dhoinine lors de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI) à Moroni, tel augure crypto-sambiste, sérieux comme un Pape, claironnait, mentait et fanfaronnait: «Le Président de la République, le Docteur Ikililou Dhoinine, a prononcé un discours historique, qui a plu aux Comoriens parce qu’il avait écarté Hamada Madi Boléro des gens qui l’ont rédigé. Il aurait suffi que ce vendu aux intérêts de la Françafrique y mette son grain de sel pour que le discours présidentiel s’effiloche et déplaise». Quand on demande à cet homme s’il était à Beït-Salam au moment de la rédaction du discours présidentiel, il resta silencieux avant de sortir l’incongruité de toute l’année: «Un tel discours, seul Moustoifa Saïd Cheikh a pu l’écrire». D’accord, «seul Moustoifa Saïd Cheikh a pu l’écrire», mais il faut savoir que Moustoifa Saïd Cheikh a été nommé à Beït-Salam pour des raisons humanitaires et alimentaires, et le Président de la République ne le sollicite jamais. Il ne le voit même pas, sauf quand il s’agit de faire une photo de souvenir lors du passage d’une délégation étrangère. Et puis, pour parler des affaires internes de la Présidence de la République, il faut y avoir des connaissances sous peine de se discréditer. Supputer et se livrer à des conjectures, voilà qui est discréditant.
De toute manière, il faudra que Hamada Madi Boléro soit un plus disert pour que les gens connaissent l’objet de sa nouvelle mission à Paris. Il n’est quand même pas dans la capitale française pour admirer la Tour Eiffel. En même temps, il ne serait pas superfétatoire de sa part de signaler à l’opinion publique s’il animera de nouvelles conférences comme cela a été le cas lors de son séjour parisien de juillet 2014. Comme on sait, ses conférences de juillet 2014 avaient fait couler beaucoup d’encre et avaient suscité trop de commentaires aux Comores comme au sein de la Grande Communauté comorienne de France. Dans le métro parisien, haut lieu des intrigues sociales et politiques comoriennes, on s’en donne toujours à cœur joie et on en parle encore.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 24 novembre 2014.
«Allô! Je tiens à t’informer de l’arrivée à Paris, ce matin, de M. Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet de Son Excellence le Président Ikililou Dhoinine chargé de la Défense. Mon appel a pour but d’éviter toute ambiguïté et toute équivoque autour de cette mission, à un moment où on signale que des personnalités comoriennes ne séjournent à Paris qu’en se cachant et en refusant de répondre au téléphone. Comme ça, ses accusateurs habituels ne vont pas lui prêter de noirs desseins, comme il est de coutume avec eux. Il reçoit à sa chambre d’hôtel et est reçu par ses interlocuteurs officiels et privés. Si après ça, on cherche à l’accuser d’être à Paris pour vendre Mayotte, libre à ses accusateurs de dire ce qu’ils veulent. De toute façon, ils ne savent faire que ça, et nous en avons l’habitude».
L’auteur de la déclaration est l’un des amis comoriens de Hamada Madi Boléro à Paris. Ce dernier est arrivé dans la capitale française ce lundi 24 novembre 2014 dans la matinée, après son séjour à Adama, en Éthiopie, où il a beaucoup travaillé sur la Défense et la sécurité en Afrique de l’Est, avec les autres ministres de la Défense des États membres de la l’Eastern Africa Standbye Forces (EASF) ou Force africaine en Attente des Pays de l’Afrique de l’Est. Si ses partisans de Paris prennent les devants pour annoncer son arrivée dans la capitale française, ce n’est pas le fruit du hasard, tant s’en faut, mais parce qu’ils tiennent à éviter les rumeurs et humeurs de paranoïa et d’exagération ayant suivi et accompagné le séjour à Paris, en ce mois de novembre 2014, du «Darfourien» Mohamed Elamine Soeuf qui, en se cachant et en refusant de prendre les appels de ceux qui s’intéressent encore à lui, a bien amusé le tapis en ces temps de fraîcheur d’automne. Et l’ami de Hamada Madi Boléro avait continué sur sa lancée: «Il nous faut de la transparence dans ce que fait Hamada à Paris. Nous étions consternés le jour où le fameux ancien ministre d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait poussé la haine jusqu’à écrire un message disant que Hamada est un espion français. D’autres l’ont accusé d’être un espion russe, alors qu’il n’a pas étudié en Russie de l’époque soviétique, mais en ancienne République soviétique et fédérative d’Ukraine. Les accusateurs s’enfoncent dans l’erreur chaque fois qu’il est à Paris, en prétendant qu’il est en France pour vendre l’île de Mayotte, comme si c’était sa propriété privée. En réalité, il n’est en France que pour traiter des dossiers bilatéraux de la plus haute importance. Si après ça, les gens veulent parler pour dire n’importe quoi, nous leur souhaitons bon courage».
On comprend l’empressement des partisans parisiens de Hamada Madi Boléro à éviter les ambiguïtés et les rumeurs de bouchère. Mais, pourquoi tiennent-ils à ce que cela se sache, alors que des personnalités comoriennes en transit ou en séjour à Paris sont légion? On ne peut pas ne pas penser aux extravagances de l’extravagant et ubuesque Mohamed Elamine Soeuf, mais tout de même. Faut-il que les Comoriens poussent leurs petites histoires jusqu’à la paranoïa? Car, il s’agit bel et bien de paranoïa. De la paranoïa aiguë. Les diplomates comoriens séjournant en France pour négocier sur le dossier de Mayotte sont tous et toujours qualifiés de «vendus» transformés en «vendeurs» puisqu’ils sont accusés de «vendre» ce qu’ils n’ont même pas entre les mains: Mayotte. En même temps, leurs accusateurs ne proposent rien de constructif.
En août 2014, après le discours du Président Ikililou Dhoinine lors de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI) à Moroni, tel augure crypto-sambiste, sérieux comme un Pape, claironnait, mentait et fanfaronnait: «Le Président de la République, le Docteur Ikililou Dhoinine, a prononcé un discours historique, qui a plu aux Comoriens parce qu’il avait écarté Hamada Madi Boléro des gens qui l’ont rédigé. Il aurait suffi que ce vendu aux intérêts de la Françafrique y mette son grain de sel pour que le discours présidentiel s’effiloche et déplaise». Quand on demande à cet homme s’il était à Beït-Salam au moment de la rédaction du discours présidentiel, il resta silencieux avant de sortir l’incongruité de toute l’année: «Un tel discours, seul Moustoifa Saïd Cheikh a pu l’écrire». D’accord, «seul Moustoifa Saïd Cheikh a pu l’écrire», mais il faut savoir que Moustoifa Saïd Cheikh a été nommé à Beït-Salam pour des raisons humanitaires et alimentaires, et le Président de la République ne le sollicite jamais. Il ne le voit même pas, sauf quand il s’agit de faire une photo de souvenir lors du passage d’une délégation étrangère. Et puis, pour parler des affaires internes de la Présidence de la République, il faut y avoir des connaissances sous peine de se discréditer. Supputer et se livrer à des conjectures, voilà qui est discréditant.
De toute manière, il faudra que Hamada Madi Boléro soit un plus disert pour que les gens connaissent l’objet de sa nouvelle mission à Paris. Il n’est quand même pas dans la capitale française pour admirer la Tour Eiffel. En même temps, il ne serait pas superfétatoire de sa part de signaler à l’opinion publique s’il animera de nouvelles conférences comme cela a été le cas lors de son séjour parisien de juillet 2014. Comme on sait, ses conférences de juillet 2014 avaient fait couler beaucoup d’encre et avaient suscité trop de commentaires aux Comores comme au sein de la Grande Communauté comorienne de France. Dans le métro parisien, haut lieu des intrigues sociales et politiques comoriennes, on s’en donne toujours à cœur joie et on en parle encore.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 24 novembre 2014.