Le parachutiste parachuté El-Anrif Saïd Hassane fait du delta-plane sur Mitsamiouli Un homme bon, le Docteur El-Anrif Saïd Hassane, depui...
Le parachutiste parachuté El-Anrif Saïd Hassane fait du delta-plane sur Mitsamiouli
Un homme bon, le Docteur El-Anrif Saïd Hassane, depuis le samedi 13 juillet 2013, ministre des Relations Extérieures et de la Coopération chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde arabe (Allah! Allah! Arrêtez, pour le bien de l’humanité, cette liste kilométrique de fonctions ministérielles de Son Excellence). Un homme bon, donc. Et même très bon. C’est connu. Ce qui n’empêchera pas les jaloux et les grincheux de cancaner et de laisser parler sur et contre lui toute l’aigreur contenue dans leur cœur. Si on admet que le ministre El-Anrif Saïd Hassane est un homme bon et même très bon, il faudra reconnaître qu’il est également ambitieux. Un peu trop ambitieux au goût des initiés qui le connaissent.
Un homme bon, le Docteur El-Anrif Saïd Hassane, depuis le samedi 13 juillet 2013, ministre des Relations Extérieures et de la Coopération chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde arabe (Allah! Allah! Arrêtez, pour le bien de l’humanité, cette liste kilométrique de fonctions ministérielles de Son Excellence). Un homme bon, donc. Et même très bon. C’est connu. Ce qui n’empêchera pas les jaloux et les grincheux de cancaner et de laisser parler sur et contre lui toute l’aigreur contenue dans leur cœur. Si on admet que le ministre El-Anrif Saïd Hassane est un homme bon et même très bon, il faudra reconnaître qu’il est également ambitieux. Un peu trop ambitieux au goût des initiés qui le connaissent.
Il ne déteste pas le pouvoir et les lambris même pas dorés de la République. Monsieur veut devenir Député, et dès qu’il sera élu (éventualité à mettre au conditionnel «conditionné» première et seconde formes), il compte devenir Khalife à la place du Khalife, en se faisant élire Président de l’Assemblée de l’Union des Comores, comme le bon Caporal Bourhane Hamidou. Cette ambition est des plus nobles, et cela est incontestable. Seulement, il faudra se demander si, pour quelqu’un qui, après ses études supérieures en Syrie, s’était installé en France pour étudier et travailler, il est réaliste de se jeter à l’eau juste après une année et demie de présence aux Comores. C’est fou! La question se pose parce qu’on est en droit de se demander s’il suffit d’être ministre en 18 mois pour se croire le mieux placé pour se faire élire dans la région de Mitsamiouli. Un homme très prudent aurait dit: «Je suis Comorien, mais avant de me faire nommer ministre dans les conditions très spéciales et connues des seuls initiés, aucun autre Comorien ne me connaissait. J’ai donc intérêt à adopter un profil bas et attendre que prenne fin mon “Oumra” ou Petit Pèlerinage, autrement dit mes fonctions ministérielles, toujours de courte durée aux Comores». Or, ce dimanche 16 novembre 2014, le frère El-Anrif Saïd Hassane s’est rendu au Centre de Lecture et d’Animation culturelle (CLAC) de Mitsamiouli et a fait sa déclaration de candidature. Comme un grand. D’ailleurs, avec une certaine tendance à l’exagération, «il s’est fait boire beaucoup de nectar» et s’est jeté des fleurs en quantité astronomique. Un gars qui s’aime bien et voit tout avec une certaine grandeur.
En effet, comme il s’il annonçait Noël en décembre, le Docteur El-Anrif Saïd Hassane a dit ce que tout le monde sait déjà, à savoir que sa candidature sera placée sous la bannière de l’Union pour le Développement des Comores (UPDC), les fameux «Rats des Comores», selon la terminologie sarcastique, corrosive et caustique du Vice-président Fouad Mohadji. En même temps, le ministre El-Anrif Saïd Hassane nous apprend doctement qu’il veut manger à tous les râteliers, puisqu’il compte sur le soutien d’autres partis comme le Front national pour la Justice (FNJ) du frère Madi Ali, lui aussi originaire de la région de Mitsamiouli et avec qui il entretient les meilleures relations du monde, la coquille vide et inutile appelée Front démocratique (FD), le Part DUDJA («Vagues» en comorien) et l’Union nationale pour la Démocratie aux Comores (UNDC), une vieille carcasse d’hyène.
Ce qui fait rire au cours de la déclaration de candidature du frère El-Anrif Saïd Hassane, c’est quand il se pomponne et se couvre le corps de maquillage, en voulant absolument donner de lui-même l’image d’un grand chef de la diplomatie comorienne. Tout ça est formidable, surtout quand le Docteur-ministre martèle avec exagération et vantardise, s’agissant de sa fonction ministérielle: «Cette position privilégiée m’a permis d’appréhender le fonctionnement de l’exécutif, de mesurer la force d’un État de Droit et la fragilité d’une nation aux ressources naturelles et financières limitées». Mensonges que tout ça! Et il en rajoute, toujours pour se lancer des fleurs, estimant avoir été capable «redonner un nouvel élan à la diplomatie comorienne» en 18 mois. Quelle prétention! Quelle vantardise! En tout cas, il est devenu un parachutiste et a été parachuté au-dessus de la ville et de la région de Mitsamiouli, où il fait du delta-plane. Or, on sait qu’avec le delta-plane, on court toujours le risque de se faire écraser au sol. C’est à lui de savoir comment il va survivre dans tout ça sans se faire tuer au cours de sa chute.
Par ARM
© lemohelien– Mardi 18 novembre 2014.
En effet, comme il s’il annonçait Noël en décembre, le Docteur El-Anrif Saïd Hassane a dit ce que tout le monde sait déjà, à savoir que sa candidature sera placée sous la bannière de l’Union pour le Développement des Comores (UPDC), les fameux «Rats des Comores», selon la terminologie sarcastique, corrosive et caustique du Vice-président Fouad Mohadji. En même temps, le ministre El-Anrif Saïd Hassane nous apprend doctement qu’il veut manger à tous les râteliers, puisqu’il compte sur le soutien d’autres partis comme le Front national pour la Justice (FNJ) du frère Madi Ali, lui aussi originaire de la région de Mitsamiouli et avec qui il entretient les meilleures relations du monde, la coquille vide et inutile appelée Front démocratique (FD), le Part DUDJA («Vagues» en comorien) et l’Union nationale pour la Démocratie aux Comores (UNDC), une vieille carcasse d’hyène.
Ce qui fait rire au cours de la déclaration de candidature du frère El-Anrif Saïd Hassane, c’est quand il se pomponne et se couvre le corps de maquillage, en voulant absolument donner de lui-même l’image d’un grand chef de la diplomatie comorienne. Tout ça est formidable, surtout quand le Docteur-ministre martèle avec exagération et vantardise, s’agissant de sa fonction ministérielle: «Cette position privilégiée m’a permis d’appréhender le fonctionnement de l’exécutif, de mesurer la force d’un État de Droit et la fragilité d’une nation aux ressources naturelles et financières limitées». Mensonges que tout ça! Et il en rajoute, toujours pour se lancer des fleurs, estimant avoir été capable «redonner un nouvel élan à la diplomatie comorienne» en 18 mois. Quelle prétention! Quelle vantardise! En tout cas, il est devenu un parachutiste et a été parachuté au-dessus de la ville et de la région de Mitsamiouli, où il fait du delta-plane. Or, on sait qu’avec le delta-plane, on court toujours le risque de se faire écraser au sol. C’est à lui de savoir comment il va survivre dans tout ça sans se faire tuer au cours de sa chute.
Par ARM
© lemohelien– Mardi 18 novembre 2014.