Le Ministre de l’intérieur, HOUSSEIN HASSAN Ibrahim, vient de publier ce vendredi 31 octobre 2014, une note circulaire portant interdictio...

Cette nouvelle interdiction est aussi décidée à la veille de la réunion de concertation au conseil de l’ile de Ngazidja, des structures qui ont organisé « la journée ile morte » du 29 octobre dernier. Une sorte de réponse à la population de sa démonstration de force de cette semaine. Pour sa première déclaration publique après cette opération réussie de « ile morte », le Chef de l’Etat, Ikililou Dhoinine a parlé à Idjikundzi ce 31 octobre de « concertation et d’entente » avec les Gouverneurs des iles, comme si cela constitue la préoccupation de la population. Décidément, notre chef de l’état est mal entouré et mal conseillé. Il n’a tiré aucune leçon de ce « cri de cœur de la population » considéré de « mini-tempête » par le griot officiel du journal d’Etat. La restriction des libertés d’expression n’est pas la solution idoine pour décrisper une situation sociale explosive. Au contraire, elle va cristalliser une situation déjà tendue, révolter une jeunesse en détresse et détériorer l’image déjà détestable du pays en termes de gouvernance.
La constitution du pays, qui n’est pas décidément le livre de chevet de nos dirigeants, garantit dans son préambule les libertés d'expression, de réunion, d'association et la liberté syndicale. L’interdiction de toute manifestation politique est non seulement anticonstitutionnelle, la Cour constitutionnelle qui est garante des "libertés publiques" est aux abonnés absents, mais elle constitue surtout un aveu d’échec d’un régime aux abois. Par ComoresDroit
Anniversaire du parti JUWA : Après le refus à Anjouan, une interdiction à Moroni
Reportage photos: Facebook
Avec dafinemkomori
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