Broyée par une misère noire qui l’appauvrit de jour en jour, meurtrie par des multiples pénuries qui rendent sa vie intenable, ahurie par u...
Broyée par une misère noire qui l’appauvrit de jour en jour, meurtrie par des multiples pénuries qui rendent sa vie intenable, ahurie par une corruption insolente qui tire vers le bas l’économie du pays, la population comorienne de la Grande Comore, a fini par montrer son exaspération, sa colère... L’ile est bien morte en ce mercredi 29 octobre 2014. Les commerces, les marchés, les épiceries, les ecoles, l'administration, les entreprises…. sont fermés. Les routes sont désertées par les automobilistes… C’est un cri de cœur que nos « sourds, muets et aveugles » n’entendront nullement pas. Ils évoqueront sûrement un complot destiné à déstabiliser le régime !!!
Le pays va mal et s’enfonce de jour en jour dans la précarité. Les services publics ne sont plus accessibles à la population. On assiste à une vaste privatisation des services publics de l’éducation, de la santé, de l’eau, de l’électricité….La population est à bout de nerfs. Elle veut des réponses à ses préoccupation quotidiennes de la part de ses dirigeants au premier rang duquel figure le Chef de l’État. Ce dernier, connait les rouages administratifs du pays pour avoir été Vice-président durant 5 ans. Il est temps qu’il remette en cause sa gouvernance nonchalante qui mène le pays vers le mur.
Il est temps qu’il respecte les textes législatifs et règlementaires qui régissent ce pays. Il est temps qu’il fasse le grand nettoyage pour s’entourer d’équipes, d’hommes et de femmes honnêtes, intègres qui croient en l’avenir de ce pays, qui mettent en avant l’intérêt général au détriment des intérêts partisans. Il est temps qu’il mette le holà à cette corruption insolente qui tue ce pays et contribue à la déliquescence à la dégénérescence de l'Etat, à l'affaiblissement des valeurs fondamentales de la société et à la dégradation des mœurs. Il est temps qu’il mette de l’ordre dans ce bateau « Comores » qui navigue à vue. Il est temps, il est temps… qu’il écoute enfin son peuple avant qu’il ne soit tard.
Par ComoresDroit