A Madagascar, l'affaire du trafic de femmes vers la Chine prend une nouvelle ampleur. Huit policiers chinois sont attendus dans la Gran...
A Madagascar, l'affaire du trafic de femmes vers la Chine prend une nouvelle ampleur. Huit policiers chinois sont attendus dans la Grande Ile pour enquêter à la suite d'une plainte déposée, en Chine, par l'une des victimes de ce trafic. Le témoignage d'une autre de ces victimes qui a pu regagner Madagascar, il y a six mois, avait fait grand bruit. Elle racontait comment elle avait été vendue à un homme, tandis qu'elle croyait partir pour du travail.
L'enquête chinoise se concentre sur les personnes à la tête de se trafic. Ces personnes, selon plusieurs témoignages de victimes, seraient à Madagascar, d'où la venue des huit policiers chinois.
Le ministre de la Sécurité intérieure ne donne pas, pour l'instant, la date exacte de l'arrivée des huit policiers chinois, mais le gouvernement a déjà donné son accord à leur venue. Selon le ministre, ils doivent arriver « très prochainement » pour poursuivre leur enquête.
Les victimes de ce trafic accusent deux femmes malgaches - basées à Madagascar -
d'être à la tête de ce réseau. Les victimes croyaient partir pour des emplois de serveuses, vendeuses ou domestiques. A leur arrivée, elles ont été privées de passeport et vendues à des hommes pour une somme d'environ 7 000 euros, plus ou moins, en fonction de leur couleur de peau.
La présidente du syndicat des travailleurs, Norotiana Jeannoda, affirme avoir reçu, ce mercredi 1er octobre, un appel de détresse de l'une de ces femmes, toujours en Chine.
Difficile d'évaluer leur nombre, mais au moins une dizaine d'entre elles auraient pu regagner Madagascar. Par ailleurs, toujours selon les victimes de ce trafic, les deux femmes à la tête de ce réseau les auraient dissuadées de contacter l'ambassade de Madagascar en Chine.
Ces huit policiers chinois ne seront pas armés et seront assistés, dans leur enquête, par la police malgache. RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
L'enquête chinoise se concentre sur les personnes à la tête de se trafic. Ces personnes, selon plusieurs témoignages de victimes, seraient à Madagascar, d'où la venue des huit policiers chinois.
Le ministre de la Sécurité intérieure ne donne pas, pour l'instant, la date exacte de l'arrivée des huit policiers chinois, mais le gouvernement a déjà donné son accord à leur venue. Selon le ministre, ils doivent arriver « très prochainement » pour poursuivre leur enquête.
Les victimes de ce trafic accusent deux femmes malgaches - basées à Madagascar -
d'être à la tête de ce réseau. Les victimes croyaient partir pour des emplois de serveuses, vendeuses ou domestiques. A leur arrivée, elles ont été privées de passeport et vendues à des hommes pour une somme d'environ 7 000 euros, plus ou moins, en fonction de leur couleur de peau.
La présidente du syndicat des travailleurs, Norotiana Jeannoda, affirme avoir reçu, ce mercredi 1er octobre, un appel de détresse de l'une de ces femmes, toujours en Chine.
Difficile d'évaluer leur nombre, mais au moins une dizaine d'entre elles auraient pu regagner Madagascar. Par ailleurs, toujours selon les victimes de ce trafic, les deux femmes à la tête de ce réseau les auraient dissuadées de contacter l'ambassade de Madagascar en Chine.
Ces huit policiers chinois ne seront pas armés et seront assistés, dans leur enquête, par la police malgache. RFI
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