L’inégalité devant l’accès à l’eau est liée aux écarts de développement . Au total 1.5 milliards d’êtres humains n’ ont pas accès à l’eau po...
L’inégalité devant l’accès à l’eau est liée aux écarts de développement . Au total 1.5 milliards d’êtres humains n’ ont pas accès à l’eau potable ; les pays les plus pauvres comme les Comores sont les plus touchés . A l’échelle planétaire les bilans de l’eau sont très inégaux .Alors que certains États ont de l’eau en excès , une vingtaine d’autres utilisent plus de cinquante pour cent de leurs ressources renouvelables , certains doivent même rationner la consommation , importer de l’eau ou faire appel à des techniques coûteuses de production ou de recyclage , on est loin en Union des Comores ,car l’accès à l’eau est très inégal dans l’archipel .
En Grande – Comore à peine 10.8 pour cent des habitants ont de l’eau courante à domicile , à Mohéli 28.8 pour cent et en Anjouan 39 pour cent de la population qui ont l’eau courante , n’ont pas d’eau à leur robinet à cause du délabrement des infrastructures . Notons que les inondations qui ont frappé les Comores au mois de mai 2012 ont endommagé la station de pompage de la MAMWE ;la vétusté des infrastructures a obligé les responsables de la MAMWE d’arrêter le pompage de l’eau , du coup une grande partie de la ville de Moroni n’ est plus alimentée en eau . Situé dans la zone chaude avec un climat tropical humide l’ archipel des Comores ne dispose pas de cours d’eau permanent à l’exception de Mohéli ,ceci est lié à l’altitude ou à la couverture végétale .
En Grande-Comore par exemple le sol est poreux même avec de grosses pluies l’eau sera absorbée et stockée dans des nappes souterraines et les lits de rivières se retrouvent secs , mais les habitants ont des puits et peuvent se servir de cette eau souterraine plus ou moins salée selon les marées . L’eau a été longtemps comme ressource gratuite aux Comores et même ailleurs, mais la forte croissance de la demande et les fortes concentrations humaines dans les villes amènent aujourd’hui à produire et vendre l’eau comme toute autre marchandise .IL faut en effet la capter , la purifier , la distribuer, puis l’assainir après usage . Des forages ont été effectués au sud-ouest ( MARIWINI à MAKORANI ) au sud-est ( PANDZANI ENTRE MALE ET OUREVENI ), mais il faut des fonds pour la purifier et la distribuer à la population . Des organisations non gouvernementales ( ONG) les ressortissants de la diaspora se mobilisent mais il faut qu’ils soient soutenus par l’Etat Comorien , ce qui n’est pas toujours évident .
En Grande – Comore à peine 10.8 pour cent des habitants ont de l’eau courante à domicile , à Mohéli 28.8 pour cent et en Anjouan 39 pour cent de la population qui ont l’eau courante , n’ont pas d’eau à leur robinet à cause du délabrement des infrastructures . Notons que les inondations qui ont frappé les Comores au mois de mai 2012 ont endommagé la station de pompage de la MAMWE ;la vétusté des infrastructures a obligé les responsables de la MAMWE d’arrêter le pompage de l’eau , du coup une grande partie de la ville de Moroni n’ est plus alimentée en eau . Situé dans la zone chaude avec un climat tropical humide l’ archipel des Comores ne dispose pas de cours d’eau permanent à l’exception de Mohéli ,ceci est lié à l’altitude ou à la couverture végétale .
En Grande-Comore par exemple le sol est poreux même avec de grosses pluies l’eau sera absorbée et stockée dans des nappes souterraines et les lits de rivières se retrouvent secs , mais les habitants ont des puits et peuvent se servir de cette eau souterraine plus ou moins salée selon les marées . L’eau a été longtemps comme ressource gratuite aux Comores et même ailleurs, mais la forte croissance de la demande et les fortes concentrations humaines dans les villes amènent aujourd’hui à produire et vendre l’eau comme toute autre marchandise .IL faut en effet la capter , la purifier , la distribuer, puis l’assainir après usage . Des forages ont été effectués au sud-ouest ( MARIWINI à MAKORANI ) au sud-est ( PANDZANI ENTRE MALE ET OUREVENI ), mais il faut des fonds pour la purifier et la distribuer à la population . Des organisations non gouvernementales ( ONG) les ressortissants de la diaspora se mobilisent mais il faut qu’ils soient soutenus par l’Etat Comorien , ce qui n’est pas toujours évident .
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY