Le gouvernement de l'Union des Comores à travers la vice-présidence en charge de la santé a dévoilé son plan national de préparation et ...
Le gouvernement de l'Union des Comores à travers la vice-présidence en charge de la santé a dévoilé son plan national de préparation et de riposter contre le virus Ebola. Le but de ce plan est de renforcer les capacités de préparation, d'alerte et de riposte à une éventuelle épidémie à virus Ebola en Union des Comores.
Le virus Ebola continue de faire des morts en Afrique de l'Ouest. Les trois pays touchés à savoir le Libéria, la Guinée et la Sierra Leone comptabilise aujourd'hui plus de 4000 décès. Pour se préparer à une éventuelle apparition du virus dans le pays, le gouvernement de l'Union des Comores à travers la vice-présidence en charge de la santé a préparé un plan national de préparation et de riposte au virus Ebola et l'a présenté à la communauté internationale et nationale pour mobilisation des ressources. « Le virus prend de plus en plus d’ampleur dans le monde. Notre pays a un système sanitaire fragile, des ressources et des capacités limitées. C’est pourquoi je vous ai réunis ici aujourd’hui pour mobilisation des financements et la mise en œuvre de ce plan de riposte », déclare Fouad Mohadji, le vice-président en charge de la santé.
Ce plan vise le renforcement de l’ensemble des mesures permettant de prévenir et de riposter à l'épidémie éventuelle du virus Ebola et de contribuer à la préservation de la santé et du bien-être de la population comorienne face à l'épidémie. « Le virus Ebola n’a pas de frontière. Pour réussir à barrer à tout prix la route de l’importation de la maladie à virus Ebola, on doit se mobiliser pour bien riposter en cas d’une éventuelle apparition du virus dans notre pays », poursuit-il.
Les objectifs spécifiques de ce plan sont en rapport avec les différentes stratégies de la riposte aux épidémies telles que définies par l'Organisation Mondiale de la Santé. Il s'agit de renforcer la surveillance épidémiologique pour obtenir en temps utile les données nécessaires à la prise des décisions, réduire les possibilités d'infection humaine par virus Ebola, réduire la létalité due au virus par une prise en charge adéquate et rapide des cas, amener les populations à adopter un comportement favorable dans le cadre de la surveillance et de la riposte à l'épidémie, réduire les risques de transmission à travers la manipulation. Pour rappel, le virus Ebola a atteint ces derniers jours la barre de 9191 cas notifiés avec 4546 décès soit un taux de létalité de 46,5%.
Des épisodes d’épidémie à virus Ebola ont été enregistrés en RDC et en Côte d’Ivoire.
L’actuelle épidémie a commencé en Guinée au mois de Mars dernier. L’Union des Comores dispose d’une forte communauté estudiantine en Afrique de l’Ouest notamment dans des pays déjà affectés comme la Guinée et le Sénégal (actuellement déclaré sans Ebola). Le pays dispose d’un aéroport international avec des vols directs depuis Nairobi, Antananarivo, Sana, Dar Es Salam et Saint Denis et de ports avec des bateaux venant d’un peu partout dans le monde. Par le gouvernement
Le virus Ebola continue de faire des morts en Afrique de l'Ouest. Les trois pays touchés à savoir le Libéria, la Guinée et la Sierra Leone comptabilise aujourd'hui plus de 4000 décès. Pour se préparer à une éventuelle apparition du virus dans le pays, le gouvernement de l'Union des Comores à travers la vice-présidence en charge de la santé a préparé un plan national de préparation et de riposte au virus Ebola et l'a présenté à la communauté internationale et nationale pour mobilisation des ressources. « Le virus prend de plus en plus d’ampleur dans le monde. Notre pays a un système sanitaire fragile, des ressources et des capacités limitées. C’est pourquoi je vous ai réunis ici aujourd’hui pour mobilisation des financements et la mise en œuvre de ce plan de riposte », déclare Fouad Mohadji, le vice-président en charge de la santé.
Ce plan vise le renforcement de l’ensemble des mesures permettant de prévenir et de riposter à l'épidémie éventuelle du virus Ebola et de contribuer à la préservation de la santé et du bien-être de la population comorienne face à l'épidémie. « Le virus Ebola n’a pas de frontière. Pour réussir à barrer à tout prix la route de l’importation de la maladie à virus Ebola, on doit se mobiliser pour bien riposter en cas d’une éventuelle apparition du virus dans notre pays », poursuit-il.
Les objectifs spécifiques de ce plan sont en rapport avec les différentes stratégies de la riposte aux épidémies telles que définies par l'Organisation Mondiale de la Santé. Il s'agit de renforcer la surveillance épidémiologique pour obtenir en temps utile les données nécessaires à la prise des décisions, réduire les possibilités d'infection humaine par virus Ebola, réduire la létalité due au virus par une prise en charge adéquate et rapide des cas, amener les populations à adopter un comportement favorable dans le cadre de la surveillance et de la riposte à l'épidémie, réduire les risques de transmission à travers la manipulation. Pour rappel, le virus Ebola a atteint ces derniers jours la barre de 9191 cas notifiés avec 4546 décès soit un taux de létalité de 46,5%.
Quels sont les risques?
Des épisodes d’épidémie à virus Ebola ont été enregistrés en RDC et en Côte d’Ivoire.
L’actuelle épidémie a commencé en Guinée au mois de Mars dernier. L’Union des Comores dispose d’une forte communauté estudiantine en Afrique de l’Ouest notamment dans des pays déjà affectés comme la Guinée et le Sénégal (actuellement déclaré sans Ebola). Le pays dispose d’un aéroport international avec des vols directs depuis Nairobi, Antananarivo, Sana, Dar Es Salam et Saint Denis et de ports avec des bateaux venant d’un peu partout dans le monde. Par le gouvernement