Le gouvernement du président IKILILOU est confronté à un malaise social , qui risque de s’amplifier dans les jours à venir . D’une part l...
Le gouvernement du président IKILILOU est confronté à un malaise social , qui risque de s’amplifier dans les jours à venir . D’une part les commerçants et les citoyens lambda ont défilé pacifiquement dans les rues de Moroni le 23 octobre 2014 pour exprimer leur raz-bol du délestage à répétition de la MAMAWE qui affecte leurs activités pour les uns ou leur survie pour les autres.
D’autre part le torchon brûle entre les enseignants et le gouvernement au sujet des arriérés de salaires non soldés par l’Etat et vont se mettre en grève à partir du24 octobre .Puisque les caisses de l’Etat sont vides le gouvernement a pu payer un mois au lieu des deux mois , ceci nous ramène à la problématique des finances publiques comoriennes .
La masse salariale mensuelle est très conséquente par rapport aux recettes de l’Etat. La fonction publique comorienne est l’homme malade de tous les gouvernements successifs . On peut décliner quelques maux qui touchent cette fonction publique : le gonflement des effectifs ,et des dépenses, la diminution du pouvoir d’achat des fonctionnaires qui engendre l’absentéisme ,le laxisme la corruption et l’incompétence, ect .Un autre mal chronique entache l’image du pays : l’endettement abyssal du pays qui est de l’ordre de 88.459 milliards de franc comorien malgré les allègements de la dette comorienne de cinquante pour cent par le fond monétaire arabe(Fma), ensuite la banque mondiale et le fond monétaire internationale ont décidé d’effacer une partie de notre dette extérieure d’un montant de 133millions d’euros . Par ailleurs l’opposition politique va tenter de récupérer ce mécontentement pour déstabiliser le président actuel à moins deux ans de fin de mandat alors que son successeur en 2016 ne ferait pas mieux que lui .
Les changements de majorités suscitent toujours de nouveaux espoirs , mais ce sont les désillusions et le désespoir qui prennent le dessus après l’euphorie des premières années de pouvoir de l’équipe en place. Puisque l’économie de l’archipel repose sur des produits de rente qui rapporte peu à l’Etat en matière des recettes, il faut que nos économistes proposent aux autorités politiques des nouvelles taxes telles que les taxes d’habitation , foncière pour augmenter les recettes .Dans beaucoup de pays d’Afrique ,on pratique la taxe d’habitation à titre d’exemple au Bénin toute maison finie et peinte , le propriétaire est appelé à payer une taxe d’habitation , mais la –bas la corruption est moins forte qu’aux Comores .
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
D’autre part le torchon brûle entre les enseignants et le gouvernement au sujet des arriérés de salaires non soldés par l’Etat et vont se mettre en grève à partir du24 octobre .Puisque les caisses de l’Etat sont vides le gouvernement a pu payer un mois au lieu des deux mois , ceci nous ramène à la problématique des finances publiques comoriennes .
La masse salariale mensuelle est très conséquente par rapport aux recettes de l’Etat. La fonction publique comorienne est l’homme malade de tous les gouvernements successifs . On peut décliner quelques maux qui touchent cette fonction publique : le gonflement des effectifs ,et des dépenses, la diminution du pouvoir d’achat des fonctionnaires qui engendre l’absentéisme ,le laxisme la corruption et l’incompétence, ect .Un autre mal chronique entache l’image du pays : l’endettement abyssal du pays qui est de l’ordre de 88.459 milliards de franc comorien malgré les allègements de la dette comorienne de cinquante pour cent par le fond monétaire arabe(Fma), ensuite la banque mondiale et le fond monétaire internationale ont décidé d’effacer une partie de notre dette extérieure d’un montant de 133millions d’euros . Par ailleurs l’opposition politique va tenter de récupérer ce mécontentement pour déstabiliser le président actuel à moins deux ans de fin de mandat alors que son successeur en 2016 ne ferait pas mieux que lui .
Les changements de majorités suscitent toujours de nouveaux espoirs , mais ce sont les désillusions et le désespoir qui prennent le dessus après l’euphorie des premières années de pouvoir de l’équipe en place. Puisque l’économie de l’archipel repose sur des produits de rente qui rapporte peu à l’Etat en matière des recettes, il faut que nos économistes proposent aux autorités politiques des nouvelles taxes telles que les taxes d’habitation , foncière pour augmenter les recettes .Dans beaucoup de pays d’Afrique ,on pratique la taxe d’habitation à titre d’exemple au Bénin toute maison finie et peinte , le propriétaire est appelé à payer une taxe d’habitation , mais la –bas la corruption est moins forte qu’aux Comores .
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY