Il y a un an et un mois, dans la livraison du jeudi 3 octobre 2013 du quotidien Alwatwan des Comores, l’actuel directeur de cabinet de la...
Il y a un an et un mois, dans la livraison du jeudi 3 octobre 2013 du quotidien Alwatwan des Comores, l’actuel directeur de cabinet de la présidence des Comores unies, en charge de la défense, M. Hamada Madi Bolero, a bien illustré que le mandat des députés comoriens prend fin en 2015 au lieu de 2014. Des députés élus pour cinq ans et dont par la faute d’une virgule le mandat pourrait s’allonger à six ans.
Une histoire qui n’est pas passée inaperçue et qui a fait l’objet de plusieurs réactions restées sans suite… l’opposition, quant à elle, s’est montrée impuissante face à ce complot… et seuls quelques hommes de plumes se sont manifestés contre cette pratique. Une opposition trop faible, effacée et qui a laissé le régime manœuvrer pour faire prospérer cet huld up du mandat. Rappelons-nous que le directeur de cabinet de la présidence avait fait une explication orientée de l’article 20 de la constitution comorienne. Il a omis de souligner le texte qui stipule que le mandat des députés est de 5 ans. Passons.
De cela, n’est victime que le pays en général. Mais le silence des hommes d’esprit face à cette manigance dont le but d’instaurer un régime eternel, est bien inquiétant. Et pourtant ici et là on nous annonce des prétendant candidats. Mais pour quelles élections, qui vont avoir lieu quand et comment ? Cette forme de coup d’état ne doit pas indigner uniquement l’opposition au régime en place. Cela concerne tout le peuple, tout comme le manque de l’eau et de l’électricité. Ces élections incertaines doivent préoccuper tout un chacun, car c’est le pays tout entier qui risque de sombrer dans la dérive.
N’est-ce pas un moyen d’appeler la communauté internationale pour qu’elle intervienne en faveur de la « Paix » ? N’est-ce pas une manière d’éterniser ce régime, puisque cette communauté internationale viendra nous recommander de reconduire ceux qui nous gouvernent afin de sauvegarder l’ordre, donc la stabilité du pays ? Et après ? Des élections qui n’auront pas lieu. Une France-Afrique intervenant, une COI impuissante mais quand même présente… et voilà la mort de l’opposition, des élections n’ayant pas lieu. Hop, on va vers une autre ère de règne inaugurée par l’Histoire de la virgule.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus
Une histoire qui n’est pas passée inaperçue et qui a fait l’objet de plusieurs réactions restées sans suite… l’opposition, quant à elle, s’est montrée impuissante face à ce complot… et seuls quelques hommes de plumes se sont manifestés contre cette pratique. Une opposition trop faible, effacée et qui a laissé le régime manœuvrer pour faire prospérer cet huld up du mandat. Rappelons-nous que le directeur de cabinet de la présidence avait fait une explication orientée de l’article 20 de la constitution comorienne. Il a omis de souligner le texte qui stipule que le mandat des députés est de 5 ans. Passons.
L’errance du fantôme de la virgule
Les députés, qui comptent sans doute parmi eux des frondeurs, n’ont pas donné une leçon de patriotisme. Ils ont classé leurs « loyautés » dans les placards, voyant que l’histoire de la virgule était en leur faveur. Une année supplémentaire offert par Monsieur le Dircab de la présidence dans un plateau d’argent, cela ne se refuse pas. Et voilà le cafouillage. Une auto-déstabilisation, bien calculée et orchestrée par le régime lui-même.De cela, n’est victime que le pays en général. Mais le silence des hommes d’esprit face à cette manigance dont le but d’instaurer un régime eternel, est bien inquiétant. Et pourtant ici et là on nous annonce des prétendant candidats. Mais pour quelles élections, qui vont avoir lieu quand et comment ? Cette forme de coup d’état ne doit pas indigner uniquement l’opposition au régime en place. Cela concerne tout le peuple, tout comme le manque de l’eau et de l’électricité. Ces élections incertaines doivent préoccuper tout un chacun, car c’est le pays tout entier qui risque de sombrer dans la dérive.
Cour constitutionnelle ou ange gardien ?
Ensuite, cette cour constitutionnelle qui n’a jamais été indépendante, n’est que l’ange gardien du régime en place. Des têtes qui sont choisies par les différents organes du régime, dans le but de lui constituer une couverture afin de continuer le délayage. Oui, silence on cafouille. Quand on parle d’une haute cour, on parle d’une suffisance de notion juridique. Le peuple, qui est au courant de l’incompétence voire la soumission de cette cour, doit se réveiller pour éviter la venue d’un autre « Francisco Medeira ». Cette cour ne peut agir qu’en fonction du vent gouvernemental. Ces vieux fidèles, bien dociles qu’un écolier face à son maitre, ne peuvent faire autrement pour ne pas se trouver sur les bancs de touche.Une voie vers la communauté internationale ?
Selon les prévisions, et faisant référence aux révélations de Vice-président Fouad Mohadj dans les colonnes du journal la gazette du 8/10/2014… selon lesquels, « Il est derrière toutes les sorties de décrets présidentiels dont tout le monde pense mais n'ose pas, qualifier de chiffon. Comment expliquer qu'en l'espace d'un mois, un décret ne puisse pas être répertorié dans les archives ? », « n'est pas du tout approprié étant donné que la liste n'est pas encore sortie. Bolero veut mettre le président dans les appâts », le contexte laisse présager que les reports de dates des élections ne sont pas près de ne pas cesser et aboutiront in fine à une déstabilisation bien calculée par le régime.N’est-ce pas un moyen d’appeler la communauté internationale pour qu’elle intervienne en faveur de la « Paix » ? N’est-ce pas une manière d’éterniser ce régime, puisque cette communauté internationale viendra nous recommander de reconduire ceux qui nous gouvernent afin de sauvegarder l’ordre, donc la stabilité du pays ? Et après ? Des élections qui n’auront pas lieu. Une France-Afrique intervenant, une COI impuissante mais quand même présente… et voilà la mort de l’opposition, des élections n’ayant pas lieu. Hop, on va vers une autre ère de règne inaugurée par l’Histoire de la virgule.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus