Le sujet, d'apparence triviale, est on ne peut plus sérieux. Les préservatifs disponibles en Ouganda sont trop petits pour les «organes...
Le sujet, d'apparence triviale, est on ne peut plus sérieux. Les préservatifs disponibles en Ouganda sont trop petits pour les «organes» de nombreux Ougandais, ont averti ce vendredi des députés de retour d'une tournée dans le pays. Les élus redoutent à juste titre que ce problème favorise la propagation du sida, que le préservatif, entre autres, était parvenu a diviser par trois dans le pays entre 1992 et 2005.
Lors de cette tournée, dans des zones particulièrement touchées par l'épidémie, la commission parlementaire sur le VIH-sida a reçu de nombreuses plaintes d'Ougandais concernant la taille unique des préservatifs, apparemment pas adaptée à leur morphologie, ont indiqué plusieurs de ces membres à la télévision NTV-Uganda.
Dans certaines régions, «il est prouvé que les gens ont de plus gros organes sexuels et il devrait donc être envisagé de leur fournir des préservatifs plus grands», a estimé le député Tom Aza, membre de la commission. «Quand ils passent à l'action, lors d'une activité sexuelle, évidemment avec la pression, ça éclate», a-t-il expliqué à NTV. Son collègue Merard Bitetkyerezo a rapporté que «certains jeunes se plaignent que les préservatifs qu'on leur donne sont trop courts, leurs organes n'y entrent pas». Sarah Netalisile, autre membre de la commission, s'est inquiétée que ce problème de taille «expose nos jeunes garçons et filles, et tous les utilisateurs de préservatifs, au risque de contracter le VIH et le sida».
NTV-Uganda a rapporté que les députés allaient réclamer que les fabricants et les distributeurs fournissent plus de préservatifs et de plus grandes tailles.
Ce n'est pas la première fois que la taille des préservatifs pose problème. En 2006, une étude menée par le Conseil indien de la Recherche médicale avait conclu, à l'inverse, que 60% des Indiens avaient un pénis de 2,4 cm inférieur à la taille des préservatifs des marques internationales vendues en Inde, et que, pour 30%, cet écart atteignait 5 cm.
Par leparisien.fr
Lors de cette tournée, dans des zones particulièrement touchées par l'épidémie, la commission parlementaire sur le VIH-sida a reçu de nombreuses plaintes d'Ougandais concernant la taille unique des préservatifs, apparemment pas adaptée à leur morphologie, ont indiqué plusieurs de ces membres à la télévision NTV-Uganda.
«Les préservatifs sont trop courts»
Dans certaines régions, «il est prouvé que les gens ont de plus gros organes sexuels et il devrait donc être envisagé de leur fournir des préservatifs plus grands», a estimé le député Tom Aza, membre de la commission. «Quand ils passent à l'action, lors d'une activité sexuelle, évidemment avec la pression, ça éclate», a-t-il expliqué à NTV. Son collègue Merard Bitetkyerezo a rapporté que «certains jeunes se plaignent que les préservatifs qu'on leur donne sont trop courts, leurs organes n'y entrent pas». Sarah Netalisile, autre membre de la commission, s'est inquiétée que ce problème de taille «expose nos jeunes garçons et filles, et tous les utilisateurs de préservatifs, au risque de contracter le VIH et le sida».
NTV-Uganda a rapporté que les députés allaient réclamer que les fabricants et les distributeurs fournissent plus de préservatifs et de plus grandes tailles.
Le précédent indien
Ce n'est pas la première fois que la taille des préservatifs pose problème. En 2006, une étude menée par le Conseil indien de la Recherche médicale avait conclu, à l'inverse, que 60% des Indiens avaient un pénis de 2,4 cm inférieur à la taille des préservatifs des marques internationales vendues en Inde, et que, pour 30%, cet écart atteignait 5 cm.
Par leparisien.fr
Le Sida tue 80000 Ougandais chaque année
A la faveur d'un programme réussi de sensibilisation, prônant notamment l'utilisation du préservatif, le taux de prévalence en Ouganda a chuté de 18% en 1992 à 6,4% en 2005, faisant du pays l'un des meilleurs élèves africains en matière de lutte contre le virus. Mais ce taux est reparti depuis à la hausse, s'établissant à 7,3% en 2011, selon les chiffres officiels. Quelque 80.000 personnes meurent du sida chaque année en Ouganda.
A la faveur d'un programme réussi de sensibilisation, prônant notamment l'utilisation du préservatif, le taux de prévalence en Ouganda a chuté de 18% en 1992 à 6,4% en 2005, faisant du pays l'un des meilleurs élèves africains en matière de lutte contre le virus. Mais ce taux est reparti depuis à la hausse, s'établissant à 7,3% en 2011, selon les chiffres officiels. Quelque 80.000 personnes meurent du sida chaque année en Ouganda.