(Agence Ecofin) - La pilule est difficile à avaler depuis l’octroi de la licence d’exploitation à Antananarivo Tv et Antananarivo radio. ...
(Agence Ecofin) - La pilule est difficile à avaler depuis l’octroi de la licence d’exploitation à Antananarivo Tv et Antananarivo radio. A Madagascar, les patrons de l’audiovisuel privé ont fini par dénoncer ce qu’ils considèrent une injustice et un manque de transparence créés par le gouvernement. D’où la déclaration du Groupement des opérateurs de télévisions privées et de radios commerciales.
Le groupement constate que l’octroi de licence aux deux médias a été fait en violation de la réglementation selon laquelle cela doit se faire sur appel d’offres uniquement. Ce qui n’a pas été le cas. Or Antananarivo Tv et Antananarivo radio ne font pas que le service public, ces médias fonctionnent comme des entreprises commerciales, faisant de la publicité et diffusant des émissions à vocation commerciale. Il s’agit de concurrents qui sont avantagés. Cette politique de deux poids deux mesures n’est pas acceptée par les autres chaînes de télé ou de radio.
Par ailleurs, au-delà même de l’octroi illégal des licences, il n’y avait même pas lieu d’en accorder une seule, note le groupement. En effet, l’Etat a suspendu 80 licences d’exploitation accordées en 2010. En lendemain de son élection en janvier 2014, le nouveau président de la République, Hery Rajaonarimampianina, a maintenu la suspension de la délivrance des licences. Cette décision avait été prise lors du premier conseil des ministres.
Pour les patrons de l’audiovisuel privé, les contradictions du gouvernement sont susceptibles de créer l’anarchie dans le secteur. D’autant que les impôts à payer ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
Le groupement constate que l’octroi de licence aux deux médias a été fait en violation de la réglementation selon laquelle cela doit se faire sur appel d’offres uniquement. Ce qui n’a pas été le cas. Or Antananarivo Tv et Antananarivo radio ne font pas que le service public, ces médias fonctionnent comme des entreprises commerciales, faisant de la publicité et diffusant des émissions à vocation commerciale. Il s’agit de concurrents qui sont avantagés. Cette politique de deux poids deux mesures n’est pas acceptée par les autres chaînes de télé ou de radio.
Par ailleurs, au-delà même de l’octroi illégal des licences, il n’y avait même pas lieu d’en accorder une seule, note le groupement. En effet, l’Etat a suspendu 80 licences d’exploitation accordées en 2010. En lendemain de son élection en janvier 2014, le nouveau président de la République, Hery Rajaonarimampianina, a maintenu la suspension de la délivrance des licences. Cette décision avait été prise lors du premier conseil des ministres.
Pour les patrons de l’audiovisuel privé, les contradictions du gouvernement sont susceptibles de créer l’anarchie dans le secteur. D’autant que les impôts à payer ne sont pas les mêmes pour tout le monde.