Alors que la presse britannique se délecte du dernier épisode du feuilleton Trierweiler, le président français apparaît abattu au sommet de ...
Alors que la presse britannique se délecte du dernier épisode du feuilleton Trierweiler, le président français apparaît abattu au sommet de l'Otan à Newport.
On
le voit, sans le voir. Assis, à côté d’Obama, l’air un peu figé lorsque
les caméras sont éteintes. Pensif dans un fauteuil, à l’écart quand
d’autres discutent de manière animée à quelques mètres. Penché sur ses
papiers alors qu’Angela Merkel, tout sourire, semble lui raconter une
anecdote.
François Hollande, d’habitude plutôt disert avec les journalistes en marge des sommets, est un peu éteint à celui de l’Otan, à Newport au sud du Pays de Galles. S’il n’apparaît pas du tout «effondré», comme l’assure le Times qui consacre deux longues colonnes à la parution du livre de Valérie Trierweiler et à la «bataille des ex», il ne fait pas non plus preuve d’une jovialité extrême. Certains le disent quelque peu «abattu». Et son entourage prend un soin extrême à «ne pas se risquer à commenter» l’humeur du président.
A chacun de ses voyages au Royaume-Uni, François Hollande adore rappeler en plaisantant qu’une fois de plus, «il pleut».
Cette fois-ci, un beau soleil baigne le Pays de Galles, mais en
revanche, comme lors de sa visite pour le sommet franco-britannique en
février, il subit un déluge de commentaires de la presse britannique sur
sa vie privée.
En février, c’était juste après la révélation de la liaison avec Julie Gayet. Un journaliste du Daily Telegraph lui avait demandé s’il estimait que sa vie privée faisait de la France la «risée du monde». Cette fois, tous les journaux consacrent plusieurs colonnes et photos, de Valérie Trierweiller et Ségolène Royal notamment, à l’impact de la parution du livre Merci pour ce moment que le Daily Telegraph estime «digne d’un roman à l’eau de rose de Barbara Cartland».
Le même quotidien (conservateur) s’amuse à souligner que le prince Albert de Monaco a relevé le défi de l’Ice Bucket Challenge, qui consiste à se déverser un seau d’eau glacée sur la tête et à apporter une contribution à une association de lutte contre la maladie de Charcot. Le prince a ensuite nommé le président François Hollande pour relever le défi à sa suite. En titrant dans un jeu de mot : «Garder la tête froide.»
François Hollande, d’habitude plutôt disert avec les journalistes en marge des sommets, est un peu éteint à celui de l’Otan, à Newport au sud du Pays de Galles. S’il n’apparaît pas du tout «effondré», comme l’assure le Times qui consacre deux longues colonnes à la parution du livre de Valérie Trierweiler et à la «bataille des ex», il ne fait pas non plus preuve d’une jovialité extrême. Certains le disent quelque peu «abattu». Et son entourage prend un soin extrême à «ne pas se risquer à commenter» l’humeur du président.
En février, c’était juste après la révélation de la liaison avec Julie Gayet. Un journaliste du Daily Telegraph lui avait demandé s’il estimait que sa vie privée faisait de la France la «risée du monde». Cette fois, tous les journaux consacrent plusieurs colonnes et photos, de Valérie Trierweiller et Ségolène Royal notamment, à l’impact de la parution du livre Merci pour ce moment que le Daily Telegraph estime «digne d’un roman à l’eau de rose de Barbara Cartland».
Le même quotidien (conservateur) s’amuse à souligner que le prince Albert de Monaco a relevé le défi de l’Ice Bucket Challenge, qui consiste à se déverser un seau d’eau glacée sur la tête et à apporter une contribution à une association de lutte contre la maladie de Charcot. Le prince a ensuite nommé le président François Hollande pour relever le défi à sa suite. En titrant dans un jeu de mot : «Garder la tête froide.»