Un policier a péri ce dimanche dans l'explosion d'une bombe près du ministère des Affaires étrangères, dans le centre du Caire. U...
Un policier a péri ce dimanche dans l'explosion d'une bombe près du ministère des Affaires étrangères, dans le centre du Caire.
Un policier a péri dimanche dans l'explosion d'une bombe dans le centre du Caire, a annoncé la police, qui est fréquemment la cible d'attentats revendiqués par des groupes djihadistes. L'explosion, très puissante, est survenue non loin du ministère des Affaires étrangères, a indiqué à l'AFP un responsable de la police, sous le couvert de l'anonymat. Des images de la télévision montraient un arbre littéralement coupé en deux ayant enfoncé le toit d'une voiture à proximité du lieu de l'attentat, au milieu d'un ballet d'ambulances.
Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, des groupes djihadistes revendiquent régulièrement des attentats qui ont fait, selon le gouvernement, plus de 500 morts dans les rangs de la police et des militaires. Les auteurs affirment agir en représailles à la répression meurtrière lancée par le nouveau pouvoir contre les partisans de M. Morsi, premier président jamais élu démocratiquement en Égypte. Les policiers de faction devant les édifices publics ou aux postes de contrôle routier sont les principales cibles de ces attentats. Le groupe jihadiste Ansar Beït al-Maqdess, basé dans le Sinaï et qui assure s'inspirer d'Al-Qaïda, a revendiqué la plupart des attaques pour, selon lui, venger les manifestants pro-Morsi décimés dans les rues par les force de sécurité dans les mois qui ont suivi la destitution et l'arrestation de Morsi.
Depuis, plus de 15 000 membres ou sympathisants de la confrérie islamiste des Frères musulmans de M. Morsi sont emprisonnés, dont la quasi-totalité de leurs leaders qui, à l'instar de l'ex-président en personne, encourent la peine de mort ou y ont été condamnés dans divers procès. Des centaines de ses partisans ont également été condamnés à la peine capitale lors de procès de masse expédiés en quelques minutes et qualifiés par l'ONU de "sans précédent dans l'histoire récente" du monde.
Un policier a péri dimanche dans l'explosion d'une bombe dans le centre du Caire, a annoncé la police, qui est fréquemment la cible d'attentats revendiqués par des groupes djihadistes. L'explosion, très puissante, est survenue non loin du ministère des Affaires étrangères, a indiqué à l'AFP un responsable de la police, sous le couvert de l'anonymat. Des images de la télévision montraient un arbre littéralement coupé en deux ayant enfoncé le toit d'une voiture à proximité du lieu de l'attentat, au milieu d'un ballet d'ambulances.
Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, des groupes djihadistes revendiquent régulièrement des attentats qui ont fait, selon le gouvernement, plus de 500 morts dans les rangs de la police et des militaires. Les auteurs affirment agir en représailles à la répression meurtrière lancée par le nouveau pouvoir contre les partisans de M. Morsi, premier président jamais élu démocratiquement en Égypte. Les policiers de faction devant les édifices publics ou aux postes de contrôle routier sont les principales cibles de ces attentats. Le groupe jihadiste Ansar Beït al-Maqdess, basé dans le Sinaï et qui assure s'inspirer d'Al-Qaïda, a revendiqué la plupart des attaques pour, selon lui, venger les manifestants pro-Morsi décimés dans les rues par les force de sécurité dans les mois qui ont suivi la destitution et l'arrestation de Morsi.
15 000 Frères musulmans emprisonnés
Plus de 1 400 personnes - des manifestants pour l'immense majorité- ont été tuées dans des manifestations pro-Morsi en quelques mois, dont plus de la moitié en quelques heures seulement le 14 août 2013, quand policiers et soldats ont ouvert le feu pour disperser deux rassemblements en plein centre du Caire.Depuis, plus de 15 000 membres ou sympathisants de la confrérie islamiste des Frères musulmans de M. Morsi sont emprisonnés, dont la quasi-totalité de leurs leaders qui, à l'instar de l'ex-président en personne, encourent la peine de mort ou y ont été condamnés dans divers procès. Des centaines de ses partisans ont également été condamnés à la peine capitale lors de procès de masse expédiés en quelques minutes et qualifiés par l'ONU de "sans précédent dans l'histoire récente" du monde.