Mme Moinaecha Youssouf Djalali, reçue en sœur et en Impératrice à Anjouan « Allô, ARM le bavard? C’est Moussa Toyb, l’ancien Gouverneur d...
Mme Moinaecha Youssouf Djalali, reçue en sœur et en Impératrice à Anjouan
«Allô, ARM le bavard? C’est Moussa Toyb, l’ancien Gouverneur d’Anjouan. Pendant que tu continues tes bavardages et tes ramages sur Internet, ici, nous travaillons concrètement pour le pays. Aujourd’hui, nous avons reçu en grande pompe et dans une ambiance fraternelle notre sœur Moinaécha Youssouf Djalali, venue spécialement de la Grande-Comore. Là, nous sommes à Mutsamudu, demain, nous serons à Domoni et dans sa Région, et c’est ainsi que nous entreprenons un tour complet de l’île d’Anjouan. Notre sœur Moinaécha doit s’imprégner des réalités locales et se faire connaître personnellement, en chair et en os sur chaque île, sur chaque région du pays. Nous nous mobilisons et nous mobilisons le peuple comorien, qui a bien accepté cette candidature féminine, à laquelle il s’identifie parfaitement. Nous sommes à la croisée des chemins. Les Comoriens souffrent depuis des années et nous devons en tenir compte et y remédier. Nous devons aider notre peuple à vivre dans la dignité et dans la décence. Les Comoriens aspirent au changement, et ce changement ne doit pas être cosmétique, mais profond, en touchant les méthodes de gouvernance et certains acteurs politiques en mal d’imagination et d’inspiration. C’est une bonne chose que notre sœur Moinaécha soit avec nous ici, à Anjouan, où elle est chez elle, avec des Comoriens et des Comoriennes qui s’identifient à elle et à l’engagement politique qui est le sien. Pour le reste, nous continuons à faire avec ton bavardage sur Internet car, de toute façon, on n’y peut rien». C’est le mercredi 24 septembre 2014 que le Gouverneur Moussa Toyb m’a appelé pour me faire part de cette visite qu’effectue à Anjouan Mme Moinaécha Youssouf Djalali, pour mieux appréhender les réalités d’un pays qui change et qui ne change pas, d’un pays qui évolue et qui n’évolue pas, d’un pays qui progresse et qui ne progresse pas.
Tout a commencé à Moroni, dans la résidence de Mme Moinaécha Youssouf Djalali, où Moussa Toyb est allé lui dire deux choses: d’une part, la candidature présidentielle de la «Lionne de Mbéni et du Hamahamet» séduit la population, et d’autre part, un tour des îles s’impose, en commençant par Anjouan, où le même Moussa Toyb est prêt à tout faire pour organiser un accueil fraternel et impérial à Mme Moinaécha Youssouf Djalali. C’est ainsi que ce mercredi 24 septembre 2014, «la Présidente» est arrivée en grande pompe à l’Aéroport d’Ouani, sur l’île d’Anjouan, accompagnée de certains papas venus de différentes régions de la Grande-Comore. L’arrivée à Ouani a été faite selon les règles de l’art, Moussa Toyb, Gouverneur d’Anjouan de 2007 à 2010, conservant une grande capacité de mobilisation sur l’île. Dès lors, partout où passe «la Présidente», elle enchaîne les bains de foules, les interviews et les conférences de presse. En réalité, depuis que le nom de Mme Moinaécha Youssouf Djalali a été dévoilé au public en février 2014, «la Présidente», qui apprend très vite et souvent sans professeurs, a pris goût à la politique et aux médias. Elle adore faire face aux journalistes et leur parler sans langue de bois, ni flafla. Elle est comme ça. Ses partisanes à Mohéli, conduites par l’énergique et infatigable Mme Hadidja Hassanaly, réclament une visite de leur championne sur leur île, histoire de démontrer que sur l’île de Djoumbé Fatima, «la Présidente» va également faire recette, car elle y sera également chez elle. N’oublions pas qu’à Mohéli, la politique se décline toujours au féminin. L’échec total et définitif de la gent masculine depuis 1991-1992 ne fait que renforcer cette tendance, qu’on observait même sous la présidence d’Ahmed Abdallah, quand les femmes de Mohéli réclamaient pendant que les hommes fuyaient leurs responsabilités, en quémandant des postes sans consistance.
La secrétaire particulière de Mme Moinaécha Youssouf Djalali, d’habitude discrète, ne se prive pas de pérorer: «Les choses commencent à bouger et à aller dans le bon sens. À l’heure qu’il est, nous avons une première idée de ce que seront nos alliances électorales pour 2016, de ce que seront nos priorités en termes de marketing politique au cours des élections présidentielles de cette année-là. Ici et là, j’entends la voix de ceux qui disent que de 2014 à 2016, il se passera beaucoup de choses entretemps, que certains alliés vont se séparer, que certains adversaires vont se réconcilier. Cela ne me dérange parce que la sincérité doit guider nos pas. Si quelqu’un nous quitte, c’est qu’il ne faut pas pleurer sur son départ parce que s’il avait de convictions politiques et partisanes, il n’aurait pas agi de la sorte. À l’heure qu’il est, notre campagne électorale à venir gagne en clarté. Nous devons faire les choses de manière responsable et efficace, sans prendre des engagements que nous ne pouvons pas honorer auprès de nos amis et alliés politiques et, bien entendu, auprès des Comoriens dans leur ensemble».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 26 février 2014
«Allô, ARM le bavard? C’est Moussa Toyb, l’ancien Gouverneur d’Anjouan. Pendant que tu continues tes bavardages et tes ramages sur Internet, ici, nous travaillons concrètement pour le pays. Aujourd’hui, nous avons reçu en grande pompe et dans une ambiance fraternelle notre sœur Moinaécha Youssouf Djalali, venue spécialement de la Grande-Comore. Là, nous sommes à Mutsamudu, demain, nous serons à Domoni et dans sa Région, et c’est ainsi que nous entreprenons un tour complet de l’île d’Anjouan. Notre sœur Moinaécha doit s’imprégner des réalités locales et se faire connaître personnellement, en chair et en os sur chaque île, sur chaque région du pays. Nous nous mobilisons et nous mobilisons le peuple comorien, qui a bien accepté cette candidature féminine, à laquelle il s’identifie parfaitement. Nous sommes à la croisée des chemins. Les Comoriens souffrent depuis des années et nous devons en tenir compte et y remédier. Nous devons aider notre peuple à vivre dans la dignité et dans la décence. Les Comoriens aspirent au changement, et ce changement ne doit pas être cosmétique, mais profond, en touchant les méthodes de gouvernance et certains acteurs politiques en mal d’imagination et d’inspiration. C’est une bonne chose que notre sœur Moinaécha soit avec nous ici, à Anjouan, où elle est chez elle, avec des Comoriens et des Comoriennes qui s’identifient à elle et à l’engagement politique qui est le sien. Pour le reste, nous continuons à faire avec ton bavardage sur Internet car, de toute façon, on n’y peut rien». C’est le mercredi 24 septembre 2014 que le Gouverneur Moussa Toyb m’a appelé pour me faire part de cette visite qu’effectue à Anjouan Mme Moinaécha Youssouf Djalali, pour mieux appréhender les réalités d’un pays qui change et qui ne change pas, d’un pays qui évolue et qui n’évolue pas, d’un pays qui progresse et qui ne progresse pas.
Tout a commencé à Moroni, dans la résidence de Mme Moinaécha Youssouf Djalali, où Moussa Toyb est allé lui dire deux choses: d’une part, la candidature présidentielle de la «Lionne de Mbéni et du Hamahamet» séduit la population, et d’autre part, un tour des îles s’impose, en commençant par Anjouan, où le même Moussa Toyb est prêt à tout faire pour organiser un accueil fraternel et impérial à Mme Moinaécha Youssouf Djalali. C’est ainsi que ce mercredi 24 septembre 2014, «la Présidente» est arrivée en grande pompe à l’Aéroport d’Ouani, sur l’île d’Anjouan, accompagnée de certains papas venus de différentes régions de la Grande-Comore. L’arrivée à Ouani a été faite selon les règles de l’art, Moussa Toyb, Gouverneur d’Anjouan de 2007 à 2010, conservant une grande capacité de mobilisation sur l’île. Dès lors, partout où passe «la Présidente», elle enchaîne les bains de foules, les interviews et les conférences de presse. En réalité, depuis que le nom de Mme Moinaécha Youssouf Djalali a été dévoilé au public en février 2014, «la Présidente», qui apprend très vite et souvent sans professeurs, a pris goût à la politique et aux médias. Elle adore faire face aux journalistes et leur parler sans langue de bois, ni flafla. Elle est comme ça. Ses partisanes à Mohéli, conduites par l’énergique et infatigable Mme Hadidja Hassanaly, réclament une visite de leur championne sur leur île, histoire de démontrer que sur l’île de Djoumbé Fatima, «la Présidente» va également faire recette, car elle y sera également chez elle. N’oublions pas qu’à Mohéli, la politique se décline toujours au féminin. L’échec total et définitif de la gent masculine depuis 1991-1992 ne fait que renforcer cette tendance, qu’on observait même sous la présidence d’Ahmed Abdallah, quand les femmes de Mohéli réclamaient pendant que les hommes fuyaient leurs responsabilités, en quémandant des postes sans consistance.
La secrétaire particulière de Mme Moinaécha Youssouf Djalali, d’habitude discrète, ne se prive pas de pérorer: «Les choses commencent à bouger et à aller dans le bon sens. À l’heure qu’il est, nous avons une première idée de ce que seront nos alliances électorales pour 2016, de ce que seront nos priorités en termes de marketing politique au cours des élections présidentielles de cette année-là. Ici et là, j’entends la voix de ceux qui disent que de 2014 à 2016, il se passera beaucoup de choses entretemps, que certains alliés vont se séparer, que certains adversaires vont se réconcilier. Cela ne me dérange parce que la sincérité doit guider nos pas. Si quelqu’un nous quitte, c’est qu’il ne faut pas pleurer sur son départ parce que s’il avait de convictions politiques et partisanes, il n’aurait pas agi de la sorte. À l’heure qu’il est, notre campagne électorale à venir gagne en clarté. Nous devons faire les choses de manière responsable et efficace, sans prendre des engagements que nous ne pouvons pas honorer auprès de nos amis et alliés politiques et, bien entendu, auprès des Comoriens dans leur ensemble».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 26 février 2014