« Des migrants subsahariens subissent en Algérie le travail forcé et l’exploitation sexuelle », a indiqué le département d’État américain...
« Des migrants subsahariens subissent en Algérie le travail forcé et l’exploitation sexuelle », a indiqué le département d’État américain dans son rapport 2013 sur la traite des humains. « Des hommes, généralement en provenance du Mali, sont forcés à faire des travaux domestiques
après qu’on leur a confisqué leurs papiers, alors que des femmes sont contraintes à se prostituer », lit-on dans ce rapport rendu public hier, mercredi 19 juin.
Ces dépassements sont le plus souvent l’œuvre « des chefs de villages » implantés aux alentours de la ville de Tamanrasset, tandis que le trafic des humains est dirigé par des réseaux de passeurs ayant des ramifications s’étendant de l’Afrique subsaharienne à l’Europe, explique-t-on.
Le département d’Etat américain impute la responsabilité entière de cette situation au gouvernement algérien. Ce dernier « ne respecte pas les règles minimales de la lutte contre la traite des humains et n’a pas fait des efforts significatifs pour y parvenir », selon le rapport. Le gouvernement algérien, qui continue à « confondre » la traite des êtres humains et la contrebande, est accusé, en outre, de laxisme puisqu’il « n’a pas jugé les auteurs de la traite sexuelle et du travail forcé ».
En Algérie, selon ce rapport, des victimes de la traite ont même été « arrêtées et expulsées ». Cela au moment où le pays dispose d’un comité anti-traite qui se réunit chaque mois depuis juillet 2012, mais qui n’a rendu public aucun rapport sur ses activités. Le département d’Etat recommande au gouvernement algérien d’appliquer des peines d’emprisonnement contre les responsables des agissements et d’offrir aux victimes l’assistance nécessaire (logement, aide médicale, psychologique et juridique).
L’Algérie est classée dans la catégorie des pays qui font le moins d’effort pour éliminer la traite des humains, au côté de la Russie, de la Chine, de l’Ouzbékistan, de la Corée du Nord, de la RDC, de l’Arabie saoudite, etc. La Russie et la Chine ont vite réagi pour dénoncer les conclusions de ce rapport.
après qu’on leur a confisqué leurs papiers, alors que des femmes sont contraintes à se prostituer », lit-on dans ce rapport rendu public hier, mercredi 19 juin.
Ces dépassements sont le plus souvent l’œuvre « des chefs de villages » implantés aux alentours de la ville de Tamanrasset, tandis que le trafic des humains est dirigé par des réseaux de passeurs ayant des ramifications s’étendant de l’Afrique subsaharienne à l’Europe, explique-t-on.
Le département d’Etat américain impute la responsabilité entière de cette situation au gouvernement algérien. Ce dernier « ne respecte pas les règles minimales de la lutte contre la traite des humains et n’a pas fait des efforts significatifs pour y parvenir », selon le rapport. Le gouvernement algérien, qui continue à « confondre » la traite des êtres humains et la contrebande, est accusé, en outre, de laxisme puisqu’il « n’a pas jugé les auteurs de la traite sexuelle et du travail forcé ».
En Algérie, selon ce rapport, des victimes de la traite ont même été « arrêtées et expulsées ». Cela au moment où le pays dispose d’un comité anti-traite qui se réunit chaque mois depuis juillet 2012, mais qui n’a rendu public aucun rapport sur ses activités. Le département d’Etat recommande au gouvernement algérien d’appliquer des peines d’emprisonnement contre les responsables des agissements et d’offrir aux victimes l’assistance nécessaire (logement, aide médicale, psychologique et juridique).
L’Algérie est classée dans la catégorie des pays qui font le moins d’effort pour éliminer la traite des humains, au côté de la Russie, de la Chine, de l’Ouzbékistan, de la Corée du Nord, de la RDC, de l’Arabie saoudite, etc. La Russie et la Chine ont vite réagi pour dénoncer les conclusions de ce rapport.