Votée il y a quelques semaines par les députés, la privatisation de la Banque de développement des Comores(BDC) aurait rapporté au gouverne...
Votée il y a quelques semaines par les députés, la privatisation de la Banque de développement des Comores(BDC) aurait rapporté au gouvernement comorien la somme de 3 milliards de francs.
C'est qu'indique une source proche du dossier qui précise que cela concerne uniquement les 30% concédés par l'Etat au principal actionnaire stratégique, le groupe français, I&P. La bagatelle aurait été déjà versé avant même l'adoption de la loi par le biais de la Banque centrale des Comores. Par ailleurs, la nomination de Marc Athiel, l'actuel directeur général adjoint, au poste de directeur général est attendue incessamment.
C'est qu'indique une source proche du dossier qui précise que cela concerne uniquement les 30% concédés par l'Etat au principal actionnaire stratégique, le groupe français, I&P. La bagatelle aurait été déjà versé avant même l'adoption de la loi par le biais de la Banque centrale des Comores. Par ailleurs, la nomination de Marc Athiel, l'actuel directeur général adjoint, au poste de directeur général est attendue incessamment.
La BDC est une société d'économie mixte avec un capital de 300 M. KMF (600 K EUR) réparti également entre l'Etat et des partenaires institutionnels (BCC, BEI, AFD chacun pour 1/3 de 50 % du capital).
Créée en 1981 avec un mandat de banque de développement classique, la BDC se consacre principalement au financement de l'investissement des PME et, depuis une période plus récente, au financement de l'habitat. En 1997, le Conseil d'Administration décide la suspension de l'octroi de crédits en raison de la situation de quasi-cessation des paiements dans laquelle se trouvait la banque, par suite d'une politique non maîtrisée de distribution de crédits. La banque a dès lors concentré ses efforts sur le recouvrement pour reconstituer progressivement sa trésorerie. Les conclusions d'un audit stratégique réalisé en 2003 ont permis au CA d'autoriser la Banque à poursuivre ses octrois à partir de 2004, mais avec des conditions strictes en termes de plafond unitaire et d'enveloppe globale.
Une première phase de ce projet de relance de la BDC, décidée en 2006 (subvention de 1 M EUR pour financer une assistance technique et ligne de crédit de 1,2 M EUR), a permis de passer d'une situation de quasi-faillite à celle d'une banque en voie notable de redressement. Cette deuxième et dernière phase doit permettre la poursuite de ce redressement économique et financier, pour, à terme, rendre possible sa privatisation.
Une première phase de ce projet de relance de la BDC, décidée en 2006 (subvention de 1 M EUR pour financer une assistance technique et ligne de crédit de 1,2 M EUR), a permis de passer d'une situation de quasi-faillite à celle d'une banque en voie notable de redressement. Cette deuxième et dernière phase doit permettre la poursuite de ce redressement économique et financier, pour, à terme, rendre possible sa privatisation.
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