Ils sont des milliers dans les universités malgaches. Pour ces jeunes Comoriens, vivre et étudier à Madagascar est devenu un véritable ca...
Ils sont des milliers dans les universités malgaches. Pour ces jeunes Comoriens, vivre et étudier à Madagascar est devenu un véritable calvaire. Depuis l'instauration de la police migratoire, les étudiants comoriens à Madagascar sont dans le collimateur des autorités malgaches, qui arrêtent ceux qui sont en situation irrégulière.
Faute d'acquitter des frais de visa de séjour qui s'élèvent à l'équivalent de 300 euros dans les universités, ces étudiants sont souvent pourchassés alors même que certains sont en pleine période d'examen. En moyenne, ces étudiants comoriens d'origine modeste ne reçoivent que 50 euros par mois de leur famille. Beaucoup de Comoriens poursuivent leurs études sur la Grande Ile, voisine de l'archipel des Comores.
"Les forces de l'ordre nous arrêtent comme des grands criminels à nos domiciles et même dans les Universités. Pire, certains d'entre nous sont passés par les commissariats ",nous ont confié des étudiants comoriens. Un étudiant arrêté sans visa doit acquitter une amende allant de 50 à 150 euros.
Il faut réunir un tas de dossiers et ça nous coute beaucoup d'argent“, confiait Benzaher mohamed, étudiant dans une École de Majunga (Aout 2014). Un autre étudiant, constate que les propriétaires malgaches acceptent difficilement d’héberger des étudiants comoriens “parce qu’il leur est demandé trop de garanties“.
Faute d'acquitter des frais de visa de séjour qui s'élèvent à l'équivalent de 300 euros dans les universités, ces étudiants sont souvent pourchassés alors même que certains sont en pleine période d'examen. En moyenne, ces étudiants comoriens d'origine modeste ne reçoivent que 50 euros par mois de leur famille. Beaucoup de Comoriens poursuivent leurs études sur la Grande Ile, voisine de l'archipel des Comores.
"Les forces de l'ordre nous arrêtent comme des grands criminels à nos domiciles et même dans les Universités. Pire, certains d'entre nous sont passés par les commissariats ",nous ont confié des étudiants comoriens. Un étudiant arrêté sans visa doit acquitter une amende allant de 50 à 150 euros.
Il faut réunir un tas de dossiers et ça nous coute beaucoup d'argent“, confiait Benzaher mohamed, étudiant dans une École de Majunga (Aout 2014). Un autre étudiant, constate que les propriétaires malgaches acceptent difficilement d’héberger des étudiants comoriens “parce qu’il leur est demandé trop de garanties“.
En comparaison, un étudiant en France paie en moyenne 50 euros de séjour annuel.
Que font les autorités comoriennes pour aider ses pauvres étudiants ?
Le 23 Aout 2014, les présidents des pays de l'Océan Indien s'étaient réunis Moroni dans le cadre de la commission de l'Océan Indien.
Mais aujourd’hui la libre circulation devient de plus en plus difficile , pas facile lorsqu’on est un pauvre Comorien.
Autrefois, me disait un ami, on pouvait étudier à Madagascar rien qu’en indiquant l’adresse où on allait. Aujourd’hui, outre le visa, il faut une attestation d’hébergement et une vingtaine de documents à fournir.
La rédaction
Publié le 14/08/14
Mise à jour à 13h30
Publié le 14/08/14
Mise à jour à 13h30