Bagarrez sans déchirer les habits ! Avant de faire une publication ou d’éditer un article de presse comme celui-ci, je fais une prière po...
Bagarrez sans déchirer les habits !
Avant de faire une publication ou d’éditer un article de presse comme celui-ci, je fais une prière pour que Dieu me préserve de l’incompris, pour qu’il m’aide à livrer le fond de ma pensée sans offenser fortuitement ni mettre des fleurs à autrui ; à maitriser ma conscience et mes sentiments, pour ne pas livrer crument mon amour ou ma haine envers l’autre; car m’a-t-on appris : « trop aimer rend ridicule et trop haïr rend également ridicule ». Proverbe comorien.
Nous avons le droit de soutenir ou pas ces hommes publiques qui nous régentent ; de militer dans les multiples mouvements de notre choix ; d’émettre nos opinions sans ménagement ; mais aussi de respecter la liberté et ses fondements universels, et surtout ne pas mentir à tout un peuple pour assouvir un égocentrisme instantané.
Tous les conflits antiques et modernes sont provoqués par une communication malencontreuse. Cela commence par des mots vains, des paroles burlesques ; ça progresse par un ton irrationnel et des gestes emportés ; cela finit par des actions regrettables, jusqu’à ce que tout le monde accepte de mieux s’écouter pour mieux se comprendre. En ce moment-là, trop tard, on aura épuisé malheureusement toutes les ressources, tous les moyens, toutes les forces. Pourquoi ne pas bien commencer par une simple et franche communication au lieu de tout gaspiller pour y revenir plus tard et penaud. Pour toute communication, le respect de l’antagoniste est de mise, sinon, bonjour les dégâts.
Chez nous aux Comores, tout le monde, mais vraiment tout le monde veut paraitre pour ce qu’il n’est pas. Et tous les conflits prennent source par là. Chacun se déploie à escamoter ses faiblesses, tout en mettant en exergue celles de l’autre ; Les uns ventent des richesses illusoires et fustigent les autres qui se résolvent par leurs propres valeurs; certains surestiment leurs savoirs et savoir-faire puis balaient d’un revers ceux des autres. La plupart valorise leurs actions tout en minimisant celles des autres. Plusieurs escamotent leurs fautes et cherchent à dévoiler celles des autres. Tout le monde veut être respecté, sans pour autant respecter l’autre au préalable.
Pourtant, il y a lieu de moraliser la vie publique et les hommes publics. Un ancien dirigeant très excédé après les déclarations de candidature de plusieurs personnes nouvelles, qui se disent toutes propres et donc à même de conduire le pays avec objectivité et probité en 2016, me disait un jour: « Ils se disent tous propres à l’exemple de l’autre en 2006. Nous, nous sommes tous salis puisque nous étions en contact avec des saletés et avons voulu les nettoyer. Nous ne sommes pas tous des ordures mais c’est en mettant la main dedans que nous nous sommes salis. Comment quelqu’un qui n’a même pas le permis de conduire aurait-il fait d’accidents alors qu’il n’a jamais conduit? Vous serez prêts alors à entendre après le mandat les mea-culpa, genre oui je ne le savais pas ; oui j’ai été trahi ; oui le temps est vite passé, il m’en faudrait plus de temps… En vérité la Présidence de la République demanderait de l’expérience aguerrie dans les affaires de l’Etat». Celui-ci est objectif et pose le problème autrement, dans un angle positif. Il ne réfute pas les erreurs commises volontairement ou pas. Il les reconnait dans une autre forme, bien que les nouveaux postulants ne l’aient peut-être pas démérité.
N’entretenez surtout pas des guéguerres de Communication vaines entre partisans d’anciennes autorités pour essayer de convaincre tout un peuple de la bonté d’une personne qui ne leur est pas étrangère comme si ce quelqu’un que le peuple a déjà connu n’est pas ce même quelqu’un que vous vantez de mérites virtuelles.
Ne les peignez pas en tout blanc dilué puisque face au soleil cela va fondre et laisser apparaitre leur vraie couleur. Servez-les au mieux, au lieu de leur desservir par le pire. Aimez-les par du vrai amour patriotique au lieu de les haïr amoureusement. Dites-leur la vraie vérité si vous ne voulez pas continuer à les rendre ridicules. Dites leur qu’ils n’étaient tout simplement pas bons en gestion de l’Etat et qu’ils pourraient peut-être l’être. Vous leur rendrez un grand service.
Saïd MZE DAFINE
Avant de faire une publication ou d’éditer un article de presse comme celui-ci, je fais une prière pour que Dieu me préserve de l’incompris, pour qu’il m’aide à livrer le fond de ma pensée sans offenser fortuitement ni mettre des fleurs à autrui ; à maitriser ma conscience et mes sentiments, pour ne pas livrer crument mon amour ou ma haine envers l’autre; car m’a-t-on appris : « trop aimer rend ridicule et trop haïr rend également ridicule ». Proverbe comorien.
Nous avons le droit de soutenir ou pas ces hommes publiques qui nous régentent ; de militer dans les multiples mouvements de notre choix ; d’émettre nos opinions sans ménagement ; mais aussi de respecter la liberté et ses fondements universels, et surtout ne pas mentir à tout un peuple pour assouvir un égocentrisme instantané.
Tous les conflits antiques et modernes sont provoqués par une communication malencontreuse. Cela commence par des mots vains, des paroles burlesques ; ça progresse par un ton irrationnel et des gestes emportés ; cela finit par des actions regrettables, jusqu’à ce que tout le monde accepte de mieux s’écouter pour mieux se comprendre. En ce moment-là, trop tard, on aura épuisé malheureusement toutes les ressources, tous les moyens, toutes les forces. Pourquoi ne pas bien commencer par une simple et franche communication au lieu de tout gaspiller pour y revenir plus tard et penaud. Pour toute communication, le respect de l’antagoniste est de mise, sinon, bonjour les dégâts.
Chez nous aux Comores, tout le monde, mais vraiment tout le monde veut paraitre pour ce qu’il n’est pas. Et tous les conflits prennent source par là. Chacun se déploie à escamoter ses faiblesses, tout en mettant en exergue celles de l’autre ; Les uns ventent des richesses illusoires et fustigent les autres qui se résolvent par leurs propres valeurs; certains surestiment leurs savoirs et savoir-faire puis balaient d’un revers ceux des autres. La plupart valorise leurs actions tout en minimisant celles des autres. Plusieurs escamotent leurs fautes et cherchent à dévoiler celles des autres. Tout le monde veut être respecté, sans pour autant respecter l’autre au préalable.
Et si on calmait le jeu !
Je suis très amusé de voir des personnes soutenir bec et ongles un leader; même si celui-là même qu’ils honorent paraît infréquentable aux yeux d’autres eu égard de son passé fade. Je suis par contre très choqué de voir les mêmes personnes qui surélèvent le fade, critiquer ceux qui vénèrent un autre qui paraît infect aux yeux d’autres. C’est en pareil cas que le comorien disait : « Utsi pvahare mnaharamu, hu deya wutsu zaya »Pourtant, il y a lieu de moraliser la vie publique et les hommes publics. Un ancien dirigeant très excédé après les déclarations de candidature de plusieurs personnes nouvelles, qui se disent toutes propres et donc à même de conduire le pays avec objectivité et probité en 2016, me disait un jour: « Ils se disent tous propres à l’exemple de l’autre en 2006. Nous, nous sommes tous salis puisque nous étions en contact avec des saletés et avons voulu les nettoyer. Nous ne sommes pas tous des ordures mais c’est en mettant la main dedans que nous nous sommes salis. Comment quelqu’un qui n’a même pas le permis de conduire aurait-il fait d’accidents alors qu’il n’a jamais conduit? Vous serez prêts alors à entendre après le mandat les mea-culpa, genre oui je ne le savais pas ; oui j’ai été trahi ; oui le temps est vite passé, il m’en faudrait plus de temps… En vérité la Présidence de la République demanderait de l’expérience aguerrie dans les affaires de l’Etat». Celui-ci est objectif et pose le problème autrement, dans un angle positif. Il ne réfute pas les erreurs commises volontairement ou pas. Il les reconnait dans une autre forme, bien que les nouveaux postulants ne l’aient peut-être pas démérité.
Qui donne des leçons à qui ?
Chacun de nos anciens dirigeants politiques, porte son fardeau de gros passif qu’il ne pourra décoller de sa peau par de simples mots élogieux et des applaudissements abusés. Vous voulez peut être les sauver ; vous voulez dans doute les soutenir ; Aidez-les plutôt à reconnaitre et accepter leurs ratés antérieurs pour leurs permettre de voir claire à l’avenir; au lieu de leur laisser croire qu’ils étaient bons et que le peuple est tout bonnement satisfait jusqu’à les réclamer.N’entretenez surtout pas des guéguerres de Communication vaines entre partisans d’anciennes autorités pour essayer de convaincre tout un peuple de la bonté d’une personne qui ne leur est pas étrangère comme si ce quelqu’un que le peuple a déjà connu n’est pas ce même quelqu’un que vous vantez de mérites virtuelles.
Ne les peignez pas en tout blanc dilué puisque face au soleil cela va fondre et laisser apparaitre leur vraie couleur. Servez-les au mieux, au lieu de leur desservir par le pire. Aimez-les par du vrai amour patriotique au lieu de les haïr amoureusement. Dites-leur la vraie vérité si vous ne voulez pas continuer à les rendre ridicules. Dites leur qu’ils n’étaient tout simplement pas bons en gestion de l’Etat et qu’ils pourraient peut-être l’être. Vous leur rendrez un grand service.
Saïd MZE DAFINE