Après le mensonge publié sur le site officiel de la Présidence des Comores selon lequel " la France a enfin reconnu que les quatre î...
Après le mensonge publié sur le site officiel de la Présidence des Comores selon lequel " la France a enfin reconnu que les quatre îles sont une seule nation", BOLERO vient de commettre une nouvelle bourde.
Invité par l'Institut Prospective et Sécurité en Europe, en séminaire restreint à l'Assemblée Nationale française, Hamada Madi Bolero aurait déclaré « qu'au moment de la décolonisation des Comores en 1975, l'URSS n'avait pas soutenu le principe d'un État comorien composé de 4 îles ». Ce qui est totalement faux. L'Union des Républiques socialistes soviétiques a toujours soutenu les Comores dans son combat pour l'intégrité territoriale des Comores.
Lors d'un débat au Conseil de sécurité des Nations Unies suite à un télégramme adressé au Président du Conseil de sécurité par le chef d'Etat des Comores, Ali Soilih dénonçant l'agression française sur le territoire comorien, M. MALIK représentant de l'Union des Républiques socialistes soviétiques avait déclaré je cite : « Tout récemment, lors des travaux de la trentième session de l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité a examiné la demande faite par le Gouvernement des Comores pour que ce jeune Etat soit admis à l'Organisation des Nations Unies. Le Conseil a adopté la résolution 376 (1975) recommandant à l'Assemblée générale d'admettre cet Etat à I'ONU. Par la suite, dans la résolution 3385 (XXX), adoptée par consensus, l'Assemblée a décidé d'admettre les Comores à I'ONU, confirmant la nécessité de respecter l'unité et l'intégrité territoriale de l'archipel des Comores, y compris toutes ses parties composantes, à savoir les quatre îles : Anjouan, Grande-Comore, Mayotte et Mohéli. Cette décision des Nations Unies a constitué la base juridique internationale de la reconnaissance de ce jeune Etat comorien et de son intégrité territoriale. L'Union soviétique a appuyé les deux résolutions, tant au Conseil de sécurité qu'à l'Assemblée générale, et a voté en leur faveur. En se conformant strictement aux principes de sa politique étrangère en ce qui concerne la reconnaissance à tous les peuples coloniaux du droit à l'autodétermination et à l'indépendance nationale, l'Union soviétique a reconnu les Comores en tant qu'Etat indépendant souverain et a établi avec ce pays des relations diplomatiques. »
C'est la France qui s'était abstenue lors de l'adoption de la résolution 376 (en 1975) sans user de son droit de véto. Ce qui a permis à l'Assemblée Générale d'admettre les Comores à l'ONU comme pays composé de 4 îles.
Au lieu de raconter des âneries, M. BOLERO devait plutôt dénoncer les agressions dont sont victimes quotidiennement certains comoriens de Mayotte.
Invité par l'Institut Prospective et Sécurité en Europe, en séminaire restreint à l'Assemblée Nationale française, Hamada Madi Bolero aurait déclaré « qu'au moment de la décolonisation des Comores en 1975, l'URSS n'avait pas soutenu le principe d'un État comorien composé de 4 îles ». Ce qui est totalement faux. L'Union des Républiques socialistes soviétiques a toujours soutenu les Comores dans son combat pour l'intégrité territoriale des Comores.
Lors d'un débat au Conseil de sécurité des Nations Unies suite à un télégramme adressé au Président du Conseil de sécurité par le chef d'Etat des Comores, Ali Soilih dénonçant l'agression française sur le territoire comorien, M. MALIK représentant de l'Union des Républiques socialistes soviétiques avait déclaré je cite : « Tout récemment, lors des travaux de la trentième session de l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité a examiné la demande faite par le Gouvernement des Comores pour que ce jeune Etat soit admis à l'Organisation des Nations Unies. Le Conseil a adopté la résolution 376 (1975) recommandant à l'Assemblée générale d'admettre cet Etat à I'ONU. Par la suite, dans la résolution 3385 (XXX), adoptée par consensus, l'Assemblée a décidé d'admettre les Comores à I'ONU, confirmant la nécessité de respecter l'unité et l'intégrité territoriale de l'archipel des Comores, y compris toutes ses parties composantes, à savoir les quatre îles : Anjouan, Grande-Comore, Mayotte et Mohéli. Cette décision des Nations Unies a constitué la base juridique internationale de la reconnaissance de ce jeune Etat comorien et de son intégrité territoriale. L'Union soviétique a appuyé les deux résolutions, tant au Conseil de sécurité qu'à l'Assemblée générale, et a voté en leur faveur. En se conformant strictement aux principes de sa politique étrangère en ce qui concerne la reconnaissance à tous les peuples coloniaux du droit à l'autodétermination et à l'indépendance nationale, l'Union soviétique a reconnu les Comores en tant qu'Etat indépendant souverain et a établi avec ce pays des relations diplomatiques. »
C'est la France qui s'était abstenue lors de l'adoption de la résolution 376 (en 1975) sans user de son droit de véto. Ce qui a permis à l'Assemblée Générale d'admettre les Comores à l'ONU comme pays composé de 4 îles.
Au lieu de raconter des âneries, M. BOLERO devait plutôt dénoncer les agressions dont sont victimes quotidiennement certains comoriens de Mayotte.