Les règlements de compte se poursuivent au Brésil après l'humiliation mardi de la Seleçao massacrée 7-1 par l'Allemagne en demi-fina...
Les règlements de compte se poursuivent au Brésil après l'humiliation mardi de la Seleçao massacrée 7-1 par l'Allemagne en demi-finale du Mondial.
Romario, ex-star brésilienne du football et aujourd'hui député fédéral socialiste de Rio, a demandé mercredi la prison pour les dirigeants du football brésilien qu'il tient pour responsables de ce cuisant échec.
«Notre football se détériore depuis des années, il est sucé par des dirigeants qui ne savent même pas jongler avec le ballon. Ils restent dans leur tribune de luxe dans les stades en trinquant aux millions qui entrent sur leur compte bancaire!», affirme l'ancien champion du monde (1994) dans une lettre diffusée sur les réseaux sociaux et notamment sur son compte Facebook.
Romario de Souza Faria (48 ans) est devenu depuis plusieurs mois l'opposant le plus acide de l'organisation du Mondial-2014 au Brésil. «Marin et Del Nero devraient se trouver en prison», ajoute-t-il dans une allusion au président de la Confédération Brésilienne de Football (CBF), José Maria Marin, et son numéro 2, Marco Polo del Nero, qui doit le remplacer à la tête de l'organisation en 2015.
Romario soutient que le football au Brésil traverse une crise. «Vous croyez que c'est le problème des joueurs ou de l'entraîneur? Absolument pas!», dit-il. «La corruption au sein de la CBF a son origine dans les clubs brésiliens, parce que ce sont les fédérations et les clubs qui élisent depuis des années le même groupe de dirigeants», a souligné Romario, ajoutant que «les clubs sont noyés par des dettes colossales envers les banques et fraudent le fisc».
La présidente «Dilma (Rousseff) va remettre la Coupe à une autre sélection (...) Ils emporteront la Coupe et nous on restera avec nos stades surfacturés et aucun héritage matériel. Car, sur le plan de l'immatériel, nous avons montré au monde que nous sommes un peuple heureux malgré toutes nos difficultés», précise-t-il.
«Ce sera la Coupe de la honte», assène encore Romario qui a déjà demandé à plusieurs reprises, sans succès, une intervention politique du gouvernement brésilien dans le football national.
VIDEO. Mondial 2014 : le Brésil ne se remet pas de sa déroute
Mondial 2014: le Brésil ne se remet pas de sa... par BFMTV
LeParisien.fr
Romario, ex-star brésilienne du football et aujourd'hui député fédéral socialiste de Rio, a demandé mercredi la prison pour les dirigeants du football brésilien qu'il tient pour responsables de ce cuisant échec.
«Notre football se détériore depuis des années, il est sucé par des dirigeants qui ne savent même pas jongler avec le ballon. Ils restent dans leur tribune de luxe dans les stades en trinquant aux millions qui entrent sur leur compte bancaire!», affirme l'ancien champion du monde (1994) dans une lettre diffusée sur les réseaux sociaux et notamment sur son compte Facebook.
Romario de Souza Faria (48 ans) est devenu depuis plusieurs mois l'opposant le plus acide de l'organisation du Mondial-2014 au Brésil. «Marin et Del Nero devraient se trouver en prison», ajoute-t-il dans une allusion au président de la Confédération Brésilienne de Football (CBF), José Maria Marin, et son numéro 2, Marco Polo del Nero, qui doit le remplacer à la tête de l'organisation en 2015.
Romario soutient que le football au Brésil traverse une crise. «Vous croyez que c'est le problème des joueurs ou de l'entraîneur? Absolument pas!», dit-il. «La corruption au sein de la CBF a son origine dans les clubs brésiliens, parce que ce sont les fédérations et les clubs qui élisent depuis des années le même groupe de dirigeants», a souligné Romario, ajoutant que «les clubs sont noyés par des dettes colossales envers les banques et fraudent le fisc».
La présidente «Dilma (Rousseff) va remettre la Coupe à une autre sélection (...) Ils emporteront la Coupe et nous on restera avec nos stades surfacturés et aucun héritage matériel. Car, sur le plan de l'immatériel, nous avons montré au monde que nous sommes un peuple heureux malgré toutes nos difficultés», précise-t-il.
«Ce sera la Coupe de la honte», assène encore Romario qui a déjà demandé à plusieurs reprises, sans succès, une intervention politique du gouvernement brésilien dans le football national.
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