Le Directeur de Cabinet chargé de la Défense demeure au centre de l’actualité. Ce mardi 8 juillet 2014, Hamada Madi Boléro, Directeur du ...
Le Directeur de Cabinet chargé de la Défense demeure au centre de l’actualité.
Ce mardi 8 juillet 2014, Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense, l’homme que de politiciens à la carrière en berne portant des habits de «notables» veulent faire tomber, est arrivé à Paris. Mais, que Hamada Madi Boléro arrive à Paris en mission officielle n’est pas une nouveauté. En effet, depuis le 12 octobre 2012, date de sa nomination à Beït-Salam, il est à sa 8ème mission à Paris. Et chaque fois, on assiste à une levée de boucliers de la part de ceux qui, à l’ombre, ont secoué le manguier pour faire tomber la mangue, et qui après chaque tentative, constatent avec amertume que la mangue reste accrochée au manguier. Pas bon pour eux. En juin 2013, ceux qui hurlent toujours sans rien proposer, à commencer par les passéistes du Front démocratique et du Comité Maoré, avaient crié au scandale quand Hamada Madi Boléro avait conclu, côté comorien, un important accord avec la France. Les initiés le savent: ce qui compte pour les ennemis de Hamada Madi Boléro se limite aux protestations de principe, juste pour signaler leur présence sur une scène politique encombrés d’acteurs improductifs et stériles. Cette fois, Hamada Madi Boléro va innover puisqu’il va assister, le 14-Juillet, aux Champs-Élysées, à la mise en vedette de trois soldats comoriens (contre quatre pour l’Algérie) qui vont présenter le drapeau comorien, suivis de jeunes Comoriens qui vont faire une chorégraphie. Les 80 nations ayant participé à la Libération de la France lors de la Première Guerre Mondiale sont invitées à la cérémonie marquant le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre. En Algérie, la polémique enfle, car les Moudjahidines ne souhaitent pas une telle présence de l’Armée algérienne à Paris, sur le territoire de l’ancienne puissance coloniale.
Ça sera donc la première fois qu’on verra des soldats comoriens sur les Champs-Élysées, et ce nouveau développement est à l’actif de Hamada Madi Boléro, qui a tout fait pour que des soldats comoriens soient aux Champs-Élysées le 14-Juillet 2014 pendant que d’autres à Beït-Salam parlaient hypocritement de «restrictions budgétaires». On pourra toujours essayer de minimiser l’événement, rien pour ne reconnaître aucun mérite à Hamada Madi Boléro, mais les faits sont là, têtus comme une mule. Et puis, il y a un autre événement d’une très grande valeur symbolique: le 19 juillet 2014, les gouvernements français et comorien vont inaugurer un monument à la gloire des 70 Comoriens morts en France pour libérer ce pays lors de la Première Guerre Mondiale, et dont 54 d’entre eux ont été enterrés à Cuts, dans l’Oise. L’Ambassade des Comores en France a chargé notre honorable aîné Mohamed Chanfioun Mohamed de proposer le nom d’une trentaine de personnalités comoriennes vivant en France et qui pourraient participer à l’événement. Mais, cette commémoration, qui devait être un grand moment de recueillement et de communion pour tous les Comoriens, a déjà été politisée par les mêmes, ceux qui ont fait une fixation haineuse sur Hamada Madi Boléro. En effet, certains Comoriens vivant en France disent qu’ils ne pourront participer à un événement lié de près ou de loin à Hamada Madi Boléro, «l’homme qui a dit que c’est Saïd Mohamed Cheikh qui a transféré la capitale des Comores de Mayotte à la Grande-Comore, et qui a affirmé que c’est Ali Soilihi qui a fait le premier coup d’État comorien». Comme si c’était faux…
Qu’on ne s’en étonne guère, car il s’agit de réflexes pavloviens et d’une obsession aiguë, tous travers qui permettent de comprendre qu’on a cessé de se combattre politiquement, et que la politique a été remplacée par une succession de haines indignes de personnes qui se réclament de l’esprit de la notabilité et des idéaux de la République et de la démocratie. La personnalisation des problèmes politiques n’a jamais atteint un tel degré de détestation et de haine, surtout en présence de réalités historiques irréfutables. Un intellectuel comorien a même déclaré devant moi et en présence de nombreux témoins comoriens, ce samedi 5 juillet 2014: «Je n’aime pas Hamada Madi Boléro. C’est plus fort que moi. Je l’avoue, je ne l’aime pas. Je ne suis pas son partisan. Je ne le supporte pas». Un économiste comorien présent sur les lieux lui rétorqua: «Est-ce que, moi, je suis son partisan? Je ne le suis pas, mais il faut savoir faire la part des choses et reconnaître que des notables qui exigent d’un chef d’État le renvoi pur et simple de son vrai et principal collaborateur, ça ne fait pas sérieux. Ce n’est pas digne. Par des gestes pareils, ils détériorent la fonction présidentielle. Heureusement, le Président Ikililou Dhoinine a tenu bon et n’a pas commis la maladresse et même le suicide politique de limoger Hamada Madi Boléro pour permettre à certains de jubiler et ricaner dans leurs salons».
Le décédé Front démocratique est allé jusqu’à inventer de nouveaux mensonges sur un accord franco-comorien sur lequel Hamada Madi Boléro va conclure avec la partie française, alors que l’accord a été signé depuis juin 2013. Tout le bruit fait autour de l’activité de la «femme de ménage» du gouvernement repose sur la volonté de priver le Président Ikililou Dhoinine de la seule voix audible qu’il a, de la seule plume lisible dont il dispose, du seul collaborateur qui lui apporte des idées et de l’activité. Et puis, l’organisation de la conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI) à Moroni, fin juillet 2014, sous l’égide d’Ikililou Dhoinine, avec une participation de son Directeur de Cabinet chargé de la Défense, dérange. Pourtant, les Comoriens devaient laisser les autorités accueillir dignement les personnalités étrangères, dans un pays qui, en 39 ans d’indépendance, organise sa première conférence «au sommet». De telles conférences sont tombées dans la banalité dans d’autres pays, qui en organisent chaque année. Dans le cas des Comores, nous sommes en présence d’une nouveauté, et cela est devenu un facteur de jalousie et haines politiques.
En tout état de cause, il est de notoriété publique que Hamada Madi Boléro ne va pas chômer en France et que ses activités politiques ne vont pas se limiter à la Fête nationale française du 14-Juillet et à l’inauguration du monument à la gloire des morts comoriens de la Première Guerre Mondiale. Comme à son habitude, il a un agenda chargé, comme il le dit lui-même: «Quand je vais en mission officielle en France, je n’ai jamais un instant de repos car j’enchaîne les rendez-vous avec des autorités françaises. Parfois, un rendez-vous suscite un autre, au gré de l’évolution du traitement de certains dossiers bilatéraux, et parfois de certains dossiers multilatéraux que nous devons traiter avec la France pour avoir son appui auprès de certains partenaires multilatéraux. Après ça, quand j’apprends que le Comité Maoré m’accuse d’être en France pour vendre Mayotte, comme si c’était ma propriété, je préfère éviter les polémiques inutiles car ces gens-là ne se donnent même pas la peine de connaître la lourdeur de nos responsabilités. Quand je suis à Paris, j’aimerais passer partout où il y a des Comoriens pour discuter avec eux, mais comment le faire quand j’ai quelques jours pour traiter des dossiers de la plus haute importance, assister à d’interminables réunions, dont certains ont lieu la nuit aux quatre coins de la capitale française? Cette fois, tout en étant physiquement en France, je dois être également par l’esprit aux Comores, où nous devons réussir la conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la COI».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 8 juillet 2014.
Ce mardi 8 juillet 2014, Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense, l’homme que de politiciens à la carrière en berne portant des habits de «notables» veulent faire tomber, est arrivé à Paris. Mais, que Hamada Madi Boléro arrive à Paris en mission officielle n’est pas une nouveauté. En effet, depuis le 12 octobre 2012, date de sa nomination à Beït-Salam, il est à sa 8ème mission à Paris. Et chaque fois, on assiste à une levée de boucliers de la part de ceux qui, à l’ombre, ont secoué le manguier pour faire tomber la mangue, et qui après chaque tentative, constatent avec amertume que la mangue reste accrochée au manguier. Pas bon pour eux. En juin 2013, ceux qui hurlent toujours sans rien proposer, à commencer par les passéistes du Front démocratique et du Comité Maoré, avaient crié au scandale quand Hamada Madi Boléro avait conclu, côté comorien, un important accord avec la France. Les initiés le savent: ce qui compte pour les ennemis de Hamada Madi Boléro se limite aux protestations de principe, juste pour signaler leur présence sur une scène politique encombrés d’acteurs improductifs et stériles. Cette fois, Hamada Madi Boléro va innover puisqu’il va assister, le 14-Juillet, aux Champs-Élysées, à la mise en vedette de trois soldats comoriens (contre quatre pour l’Algérie) qui vont présenter le drapeau comorien, suivis de jeunes Comoriens qui vont faire une chorégraphie. Les 80 nations ayant participé à la Libération de la France lors de la Première Guerre Mondiale sont invitées à la cérémonie marquant le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre. En Algérie, la polémique enfle, car les Moudjahidines ne souhaitent pas une telle présence de l’Armée algérienne à Paris, sur le territoire de l’ancienne puissance coloniale.
Ça sera donc la première fois qu’on verra des soldats comoriens sur les Champs-Élysées, et ce nouveau développement est à l’actif de Hamada Madi Boléro, qui a tout fait pour que des soldats comoriens soient aux Champs-Élysées le 14-Juillet 2014 pendant que d’autres à Beït-Salam parlaient hypocritement de «restrictions budgétaires». On pourra toujours essayer de minimiser l’événement, rien pour ne reconnaître aucun mérite à Hamada Madi Boléro, mais les faits sont là, têtus comme une mule. Et puis, il y a un autre événement d’une très grande valeur symbolique: le 19 juillet 2014, les gouvernements français et comorien vont inaugurer un monument à la gloire des 70 Comoriens morts en France pour libérer ce pays lors de la Première Guerre Mondiale, et dont 54 d’entre eux ont été enterrés à Cuts, dans l’Oise. L’Ambassade des Comores en France a chargé notre honorable aîné Mohamed Chanfioun Mohamed de proposer le nom d’une trentaine de personnalités comoriennes vivant en France et qui pourraient participer à l’événement. Mais, cette commémoration, qui devait être un grand moment de recueillement et de communion pour tous les Comoriens, a déjà été politisée par les mêmes, ceux qui ont fait une fixation haineuse sur Hamada Madi Boléro. En effet, certains Comoriens vivant en France disent qu’ils ne pourront participer à un événement lié de près ou de loin à Hamada Madi Boléro, «l’homme qui a dit que c’est Saïd Mohamed Cheikh qui a transféré la capitale des Comores de Mayotte à la Grande-Comore, et qui a affirmé que c’est Ali Soilihi qui a fait le premier coup d’État comorien». Comme si c’était faux…
Qu’on ne s’en étonne guère, car il s’agit de réflexes pavloviens et d’une obsession aiguë, tous travers qui permettent de comprendre qu’on a cessé de se combattre politiquement, et que la politique a été remplacée par une succession de haines indignes de personnes qui se réclament de l’esprit de la notabilité et des idéaux de la République et de la démocratie. La personnalisation des problèmes politiques n’a jamais atteint un tel degré de détestation et de haine, surtout en présence de réalités historiques irréfutables. Un intellectuel comorien a même déclaré devant moi et en présence de nombreux témoins comoriens, ce samedi 5 juillet 2014: «Je n’aime pas Hamada Madi Boléro. C’est plus fort que moi. Je l’avoue, je ne l’aime pas. Je ne suis pas son partisan. Je ne le supporte pas». Un économiste comorien présent sur les lieux lui rétorqua: «Est-ce que, moi, je suis son partisan? Je ne le suis pas, mais il faut savoir faire la part des choses et reconnaître que des notables qui exigent d’un chef d’État le renvoi pur et simple de son vrai et principal collaborateur, ça ne fait pas sérieux. Ce n’est pas digne. Par des gestes pareils, ils détériorent la fonction présidentielle. Heureusement, le Président Ikililou Dhoinine a tenu bon et n’a pas commis la maladresse et même le suicide politique de limoger Hamada Madi Boléro pour permettre à certains de jubiler et ricaner dans leurs salons».
Le décédé Front démocratique est allé jusqu’à inventer de nouveaux mensonges sur un accord franco-comorien sur lequel Hamada Madi Boléro va conclure avec la partie française, alors que l’accord a été signé depuis juin 2013. Tout le bruit fait autour de l’activité de la «femme de ménage» du gouvernement repose sur la volonté de priver le Président Ikililou Dhoinine de la seule voix audible qu’il a, de la seule plume lisible dont il dispose, du seul collaborateur qui lui apporte des idées et de l’activité. Et puis, l’organisation de la conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI) à Moroni, fin juillet 2014, sous l’égide d’Ikililou Dhoinine, avec une participation de son Directeur de Cabinet chargé de la Défense, dérange. Pourtant, les Comoriens devaient laisser les autorités accueillir dignement les personnalités étrangères, dans un pays qui, en 39 ans d’indépendance, organise sa première conférence «au sommet». De telles conférences sont tombées dans la banalité dans d’autres pays, qui en organisent chaque année. Dans le cas des Comores, nous sommes en présence d’une nouveauté, et cela est devenu un facteur de jalousie et haines politiques.
En tout état de cause, il est de notoriété publique que Hamada Madi Boléro ne va pas chômer en France et que ses activités politiques ne vont pas se limiter à la Fête nationale française du 14-Juillet et à l’inauguration du monument à la gloire des morts comoriens de la Première Guerre Mondiale. Comme à son habitude, il a un agenda chargé, comme il le dit lui-même: «Quand je vais en mission officielle en France, je n’ai jamais un instant de repos car j’enchaîne les rendez-vous avec des autorités françaises. Parfois, un rendez-vous suscite un autre, au gré de l’évolution du traitement de certains dossiers bilatéraux, et parfois de certains dossiers multilatéraux que nous devons traiter avec la France pour avoir son appui auprès de certains partenaires multilatéraux. Après ça, quand j’apprends que le Comité Maoré m’accuse d’être en France pour vendre Mayotte, comme si c’était ma propriété, je préfère éviter les polémiques inutiles car ces gens-là ne se donnent même pas la peine de connaître la lourdeur de nos responsabilités. Quand je suis à Paris, j’aimerais passer partout où il y a des Comoriens pour discuter avec eux, mais comment le faire quand j’ai quelques jours pour traiter des dossiers de la plus haute importance, assister à d’interminables réunions, dont certains ont lieu la nuit aux quatre coins de la capitale française? Cette fois, tout en étant physiquement en France, je dois être également par l’esprit aux Comores, où nous devons réussir la conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la COI».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 8 juillet 2014.