Par rapport à un accouchement par voie basse, un premier accouchement par césarienne augmente ensuite le risque de complications pour les g...
Par rapport à un accouchement par voie basse, un premier accouchement par césarienne augmente ensuite le risque de complications pour les grossesses suivantes.
Face à l’augmentation du nombre de césariennes, et notamment du nombre de césariennes dites "de confort", des chercheurs danois ont voulu tirer au clair les éventuels effets négatifs de la césarienne sur la santé de la mère et de l’enfant.
Ils ont réalisé une étude de cohorte à partir des données du Registre national danois recensant, entre autres, 833 000 femmes ayant donné naissance à un premier enfant vivant entre janvier 1982 et décembre 2010. Ils les ont séparées en deux groupes : accouchement par césarienne et accouchement par voie basse, et les ont suivies jusqu’à la naissance suivante.
Selon cette étude danoise, publiée en ligne sur Plos One Medicine, lorsqu’une femme opte pour la césarienne lors de sa première grossesse, elle s’expose à un risque de complications pour les grossesses suivantes.
En 1982, 13% des femmes ont accouché par voie haute. En 2010, elles étaient 23 %. Pourtant, les femmes qui accouchent par césarienne ont, selon l’étude, 14% de risques supplémentaire de donner naissance à un enfant mort-né lors de la grossesse suivante. Le risque de grossesse extra-utérine est également plus élevé de 9%. En revanche, il ne semble pas y avoir de «ur-risque» de fausse couche.
En France, près d’une femme sur 5 donne naissance à son bébé par césarienne. Dans moins de la moitié des cas, la césarienne est programmée : c’est le cas lorsque le placenta est mal positionné ou lorsque des difficultés sont prévisibles et susceptibles d’entraîner des conséquences sur la santé de l’enfant ou de la maman. Selon les dernières recommandations de la Haute autorité de santé, le recours à un accouchement par césarienne programmée terme doit être exceptionnel. Ainsi, un utérus cicatriciel, une présentation par le siège ou une grossesse gémellaire ne sont pas des indications de césarienne programmée. Par Catherine Cordonnier| topsante.com
Face à l’augmentation du nombre de césariennes, et notamment du nombre de césariennes dites "de confort", des chercheurs danois ont voulu tirer au clair les éventuels effets négatifs de la césarienne sur la santé de la mère et de l’enfant.
Ils ont réalisé une étude de cohorte à partir des données du Registre national danois recensant, entre autres, 833 000 femmes ayant donné naissance à un premier enfant vivant entre janvier 1982 et décembre 2010. Ils les ont séparées en deux groupes : accouchement par césarienne et accouchement par voie basse, et les ont suivies jusqu’à la naissance suivante.
Selon cette étude danoise, publiée en ligne sur Plos One Medicine, lorsqu’une femme opte pour la césarienne lors de sa première grossesse, elle s’expose à un risque de complications pour les grossesses suivantes.
9% de risques en plus de grossesse extra-utérine
En 1982, 13% des femmes ont accouché par voie haute. En 2010, elles étaient 23 %. Pourtant, les femmes qui accouchent par césarienne ont, selon l’étude, 14% de risques supplémentaire de donner naissance à un enfant mort-né lors de la grossesse suivante. Le risque de grossesse extra-utérine est également plus élevé de 9%. En revanche, il ne semble pas y avoir de «ur-risque» de fausse couche.
En France, près d’une femme sur 5 donne naissance à son bébé par césarienne. Dans moins de la moitié des cas, la césarienne est programmée : c’est le cas lorsque le placenta est mal positionné ou lorsque des difficultés sont prévisibles et susceptibles d’entraîner des conséquences sur la santé de l’enfant ou de la maman. Selon les dernières recommandations de la Haute autorité de santé, le recours à un accouchement par césarienne programmée terme doit être exceptionnel. Ainsi, un utérus cicatriciel, une présentation par le siège ou une grossesse gémellaire ne sont pas des indications de césarienne programmée. Par Catherine Cordonnier| topsante.com