Aux Comores, la population doit faire face à de nombreuses difficultés : la hausse des prix, les coupures de courant qui perturbent l’act...
Aux Comores, la population doit faire face à de
nombreuses difficultés : la hausse des prix, les coupures de courant qui
perturbent l’activité économique. Récemment, une nouvelle taxe est
venue compliquer le quotidien. Pour aider la société nationale
d’électricité, Comores Télécom a décidé de taxer les recharges pour
téléphone portable à hauteur de 5% du prix. Une pilule bien difficile à
avaler.
Pour les jeunes, grands consommateurs de nouvelles technologies, ce qui est grave, c’est que le gouvernement a décidé d’appliquer cette taxe sans concertation. « Ils ne font que nous escroquer parce que ce n’est pas normal. D’ailleurs si c’était vraiment logique, ils devraient d’abord nous consulter nous la population avant de prendre notre argent. Ils sont incompétents », estime ce jeune consommateur.
A la Grande Comore comme à Anjouan, les délestages se répètent malgré la nouvelle taxe. Ce qui fait dire à certains que l’argent va ailleurs : « Ce n’est pas la peine que je parle. Tout le monde sait. Ça ne bouge pas. On est coincés. Un pas en arrière, un pas en avant ».
Hausse du prix du téléphone, coupures d’électricité, problème d’alimentation en eau. La population s’énerve, mais en début de semaine à Anjouan, une manifestation a été interdite. A Moroni, des jeunes, et notamment un rappeur, ont été arrêtés pour « offense contre le chef de l’Etat ». Par RFI
« Personne n’a de travail, mais tout le monde a un téléphone »
répètent les habitants du quartier de la Médina. Mais, depuis trois
semaines, et l’application de cette taxe surprise imposée par l’unique
opérateur des Comores, la colère gronde et ne retombe pas.
« C’est de l’arnaque pure et simple. Au départ, on nous a dit que c’était destiné à soutenir les problèmes de l’électricité. Mais c’est faux. Je pense que c’est complètement faux parce que d’abord, ils n’ont jamais versé le moindre sou vu qu’ils ont commencé à nous taxer les 5% », raconte un Comorien.
« C’est de l’arnaque pure et simple. Au départ, on nous a dit que c’était destiné à soutenir les problèmes de l’électricité. Mais c’est faux. Je pense que c’est complètement faux parce que d’abord, ils n’ont jamais versé le moindre sou vu qu’ils ont commencé à nous taxer les 5% », raconte un Comorien.
Poursuite des délestages
Pour les jeunes, grands consommateurs de nouvelles technologies, ce qui est grave, c’est que le gouvernement a décidé d’appliquer cette taxe sans concertation. « Ils ne font que nous escroquer parce que ce n’est pas normal. D’ailleurs si c’était vraiment logique, ils devraient d’abord nous consulter nous la population avant de prendre notre argent. Ils sont incompétents », estime ce jeune consommateur.
A la Grande Comore comme à Anjouan, les délestages se répètent malgré la nouvelle taxe. Ce qui fait dire à certains que l’argent va ailleurs : « Ce n’est pas la peine que je parle. Tout le monde sait. Ça ne bouge pas. On est coincés. Un pas en arrière, un pas en avant ».
Enervement
Hausse du prix du téléphone, coupures d’électricité, problème d’alimentation en eau. La population s’énerve, mais en début de semaine à Anjouan, une manifestation a été interdite. A Moroni, des jeunes, et notamment un rappeur, ont été arrêtés pour « offense contre le chef de l’Etat ». Par RFI