Le président Kagame est sorti de son silence après les accusations des Etats-Unis et de l'organisation de défense des droits de l...
Le président Kagame est sorti de son silence après
les accusations des Etats-Unis et de l'organisation de défense des
droits de l'homme Human Rights Watch. Washington avait dénoncé avec des
mots très durs les arrestations arbitraires, les disparitions et les
atteintes aux libertés au Rwanda. Devant les habitants du district de
Nyabihu dans le nord ouest du pays, Paul Kagame a balayé ces
accusations, et encore une fois, il n’a pas mâché ses mots.
« Nous ne pouvons laisser personne compromettre notre sécurité et notre développement », a expliqué le président Kagame, ajoutant à l'adresse des résidents de ce district, que chacun d'entre eux avait un rôle à jouer.
A la suite du communiqué du département d'Etat américain, le gouvernement rwandais avait expliqué, par un communiqué également , que la police et les agences de sécurité respectaient la loi, mais surtout devaient faire face à une menace sécuritaire dans le nord du pays, des infiltrations de FDLR et de leurs alliés. « Ceux qui n'ont pas été capables de diriger le pays et qui ont choisi de s'enfuir sont les mêmes que ceux qui cherchent à compromettre notre développement », a martelé Paul Kagame.
Mais ce n'est pas tout. Selon plusieurs journaux locaux et régionaux, le chef de l'Etat rwandais aurait appelé ses ennemis à ne pas jeter des grenades qui « tuent des enfants, mais à s'en prendre directement à lui ».
Toujours selon les médias présents, Paul Kagame aurait également mis en garde les FDLR. « Malgré ceux qui se plaignent, ceux qui chercheront à déstabiliser le pays continueront à être arrêtés », rapportent les journalistes présents. « On pourrait même être amené à les tuer en plein jour », a ajouté le président rwandais, toujours selon la presse locale et régionale.
Les FDLR, de leur côté, annoncent une nouvelle reddition groupée. Après le désarmement d'une centaine de rebelles, seulement, vendredi dernier, une deuxième vague est prévue, en principe,le 9 juin dans la province du Sud-Kivu.
« Nous ne pouvons laisser personne compromettre notre sécurité et notre développement », a expliqué le président Kagame, ajoutant à l'adresse des résidents de ce district, que chacun d'entre eux avait un rôle à jouer.
A la suite du communiqué du département d'Etat américain, le gouvernement rwandais avait expliqué, par un communiqué également , que la police et les agences de sécurité respectaient la loi, mais surtout devaient faire face à une menace sécuritaire dans le nord du pays, des infiltrations de FDLR et de leurs alliés. « Ceux qui n'ont pas été capables de diriger le pays et qui ont choisi de s'enfuir sont les mêmes que ceux qui cherchent à compromettre notre développement », a martelé Paul Kagame.
Mais ce n'est pas tout. Selon plusieurs journaux locaux et régionaux, le chef de l'Etat rwandais aurait appelé ses ennemis à ne pas jeter des grenades qui « tuent des enfants, mais à s'en prendre directement à lui ».
Mise en garde
Toujours selon les médias présents, Paul Kagame aurait également mis en garde les FDLR. « Malgré ceux qui se plaignent, ceux qui chercheront à déstabiliser le pays continueront à être arrêtés », rapportent les journalistes présents. « On pourrait même être amené à les tuer en plein jour », a ajouté le président rwandais, toujours selon la presse locale et régionale.
Les FDLR, de leur côté, annoncent une nouvelle reddition groupée. Après le désarmement d'une centaine de rebelles, seulement, vendredi dernier, une deuxième vague est prévue, en principe,le 9 juin dans la province du Sud-Kivu.
Ceux qui s'infiltrent à l'intérieur du pays, je suis
sur que vous en avez entendu parler, ils sont parvenus jusqu'à Kigali
et ont lancé des grenades et tué des gens. Certains ont perdu leurs bras
et leurs jambes. Ces gens, ils sont venus ici grâce à l'aide de leurs
parents et amis. Personne ne devrait être un ami ou un proche de
quelqu'un qui menace la sécurité des Rwandais. Il n'y a plus d'amitié
quand on menace la sécurité du pays. L'amitié, c'est autre chose. Je
veux être ouvert avec vous, si quelqu'un se cache parmi vous, il ne
pourra pas échapper aux autorités. J'entends à la radio dire que des
gens ont été arrêtés, qu'ils ont disparu. Sachez que nous connaissons le
monde dans lequel nous vivons. Donc il y a ceux qui disent ça à la
radio, ils disent que les personnes arrêtées ne menacent pas la sécurité
de l'Etat. Mais quoi alors? Et bien, nous en arrêterons davantage. Nous
ne nous contenterons pas de les arrêter, mais nous les tuerons en plein
jour. Si ces gens veulent savoir à quel point la sécurité est
importante pour les Rwandais, nous allons leur montrer.