Comme ses prédécesseurs, il détermine et conduit la politique de l’Union Ni les Dinosaures en mal de statut social et politique, ni le Co...
Comme ses prédécesseurs, il détermine et conduit la politique de l’Union
Ni les Dinosaures en mal de statut social et politique, ni le Comité Maoré aux abois et sans aucune proposition intelligente et intéressante, ni action concrète au compteur, n’ont ni le droit, ni le devoir d’ingérence dans les prérogatives du Président de la République, l’élu du peuple comorien. Que ces Messieurs que personne n’a mandatés respectent au moins notre Constitution et le choix libre, conscient et délibéré de notre peuple souverain! Qu’ils comprennent qu’ils ont fait leur temps sans rien apporter au pays et que par décence, au vu de la faiblesse et de la négativité de leur bilan politique, ils doivent faire le choix d’un silence qui pourrait leur permettre de sauver au moins l’honneur et l’honorabilité que le peuple comorien avait tendance à leur accorder un peu trop facilement jusqu’à ce qu’ils se dévoient et jettent leur respectabilité dans les poubelles de l’Histoire et dans la fange.
L’attitude des prétendus notables de la Grande-Comore est d’autant plus honteuse et scandaleuse que ces derniers, qui veulent se substituer au chef de l’État et lui donner des ordres, feignent d’oublier que, conformément aux articles 3 et 12 de la Constitution comorienne, le Président Ikililou Dhoinine a déterminé une Stratégie globale sur la question de Mayotte, sans brader les intérêts légitimes des Comores. Cette Stratégie globale conduira pour la première fois, la politique étrangère de l’Archipel des Comores sur l’épineux dossier de Mayotte, qui n’a besoin ni de précipitation, ni de démagogie, mais de réalisme et de responsabilité. De fait, en conformité avec notre Constitution, le peuple souverain des Comores indépendantes a confié sa souveraineté au Président Ikililou Dhoinine en mandat sacré, en «Aman» donc selon la Tradition comorienne, s’inspirant des règles de l’Islam. Et nous savons que cette souveraineté est tellement sacrée qu’«aucun groupement ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice», qu’il s’agisse des politiciens aigris déguisés en notables, ou des loustics du Comité Maoré. Toujours selon la Constitution comorienne, le Président de l’Union des Comores a toute latitude pour déterminer et conduire la politique étrangère de la nation. En plus de son statut de chef d’État, il est également chef du gouvernement. À ce titre, il a toute légitimité constitutionnelle pour déterminer et conduire la politique de l’État.
Est-ce que cela n’est pas assez clair pour qu’un Comité qui ne représente que lui-même et qui s’arroge le droit de se dire «Maoré» et les dinosaures manquant de sagesse cherchent à imposer leurs visions, qui n’ont rien apporté au pays? On se demande sérieusement: au nom de quoi ces Messieurs d’usurpateurs du Comité Maoré et ces Messieurs dinosaures manquant de sagesse, usurpant les titres de la notabilité, ne disposant d’aucun mandat et n’ayant aucune proposition à faire, cherchent à imposer à un Président élu une politique étrangère et une diplomatie évacuant toute forme de négociation, faisant tout pour faire accréditer l’opinion fallacieuse que le «Anda na Mila» est la source de la politique aux Comores? Est-ce que parce que, comme rappelle notre frère mohélien, Ikililou Dhoinine est qualifié de «Petit Président issu de la Plus Petite Île, Mohéli»? Au nom de l’humanité comorienne, nous devons tous avoir honte pour une telle posture.
Pour mettre fin à un monologue de sourds entre Comoriens sur l’épineuse question de Mayotte, le 6 juillet 2013, le Docteur Ikililou Dhoinine a choisi le canal de son expression qui doit rythmer désormais sa politique étrangère: pour lui, une politique étrangère et une diplomatie sans négociation, comme le souhaitent les amateurs regroupés dans la notabilité usurpée et dans les usurpateurs du Comité Maoré, qui ne souhaitent pas le dialogue avec la France et les Mahorais, ont conduit le pays là où il se trouve aujourd’hui, dans les abysses et dans les abîmes. Le Docteur Ikililou Dhoinine, dûment mandaté par le peuple comorien, a constaté que le monologue de sourds n’était pas seulement entre la France et les Comores, mais aussi et surtout entre les Comoriens eux-mêmes: un monologue de sourds s’est installé jusqu’ici entre les Comoriens qui engageaient une discussion impliquant généralement les dirigeants et le Comité Maoré qui ne se comprennent pas l’un l’autre en pensant qu’ils conversent d’un même thème «Ndele suaala la Maoré» l’épineuse question de Mayotte. C’est à ce monologue de sourds que le Président Ikililou Dhoinine a voulu mettre fin.
1.- Pour le Président Ikililou Dhoinine, le vivre-ensemble fait défaut entre les Comoriens des 4 îles. Nous devons réapprendre à vivre ensemble dans le respect de nos différences. Cette approche prendra le temps qu’il faut, mais elle reste l’unique approche responsable et surtout réaliste: «De toutes façons, la seule voie possible aujourd’hui est le dialogue et je compte sur votre soutien», avait martelé le Président Ikililou Dhoinine.
2.- Un volontarisme dépoussiéré de tout préjugé constitue désormais la ligne de conduite qui rythme la nouvelle politique étrangère du Docteur Ikililou Dhoinine. La question de Mayotte ne se résoudra pas sans l’implication des Mahorais et Mahoraises dans le processus de négociation. Ainsi pour la première fois dans l’Histoire des Comores, un président a-t-il tracé sa ligne de conduite en politique étrangère, notamment sur la question de Mayotte. Ceux qui souhaitaient une politique étrangère fixe et immuable sont à leur propres frais car le Président de la République confirme que «cette déclaration politique [la Déclaration de Paris] constitue donc un prélude, l’acte numéro 1 d’un processus qui va désormais rythmer le cours du reste de mon mandat en politique étrangère».
3.- Le Président Ikililou Dhoinine a demandé et obtenu, pour la première fois, la reconnaissance par écrit de la part de la partie française, sur cette question de Mayotte, de la législation internationale relative à la décolonisation, qui consacre l’indivisibilité des territoires coloniaux au moment de leur accession à l’indépendance, comme on peut le constater à la lumière de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations Unies du 14 décembre 1960. Cette reconnaissance par écrit encourage l’administration comorienne sous Ikililou Dhoinine à travailler en confiance avec l’administration française afin de mettre un terme à ce différend désagréable entre deux pays amis.
Le Président Ikililou Dhoinine souhaite «une diplomatie intense où le concours de tous les Comoriens sera sollicité». Oui, cette hypothèse d’une «diplomatie intense» est approuvée aussi par le comité Maoré, mais, il y a quelque chose de très bizarre quand ce Comité Maoré approuve «une diplomatie intense» mais sans négociation: ni avec la France, ni avec les Mahorais. On se demande d’ailleurs quel nom ces Messieurs donnent-ils à une diplomatie sans négociation, alors que pendant des siècles, la diplomatie était définie comme l’art de la négociation?
Après 39 ans d’indépendance, nous constatons que le visa Balladur a davantage compliqué une situation déjà suffisamment complexe. Il cause la mort de milliers des Comoriens. On en compte jusqu’à 20.000 morts et portés disparus. Les embarcations de fortune ou «kwassa-kwassa» tuent les Comoriens: «Dans chaque famille comorienne, quotidiennement, un membre qui périt en mer, parce que désirant se rendre à Mayotte pour échapper à la crise économique qui étrangle le reste de l’archipel depuis la déclaration de l’indépendance», disent les officiels. 39 ans après la proclamation de l’indépendance, il est regrettable de constater que nous sommes toujours à la case départ, et le Président Ikililou Dhoinine nous interpelle en ces termes: «Face à cela, la question qui taraude mon esprit est: “Que faire?”».
Il est regrettable de constater que nous sommes toujours à la case départ. Le discours du Président Ikililou Dhoinine laisse voir qu’il est vrai que des actions sont menées par les autorités comoriennes, mais il est vrai aussi que ces actions sont maladroites et incohérentes, bien que toujours conformes à notre volonté de dépasser ce contentieux malheureux d’un autre temps. C’est ainsi que le pays doit avoir une politique fixe, sur cette épineuse question Maoré; il est vrai qu’une nouvelle politique ne suffira pas toute seule, nous devons aussi changer de langage et faire preuve de respect mutuel, entre nous Comoriens.
Du bilan de notre indépendance de 39 ans, nous ne sommes pas fiers, c’est certain! Par conséquent, nous sommes contraints de réagir pour stopper l’escalade, pour apporter des réponses ne serait-ce qu’aux drames humains qui se produisent sous nos yeux, sinon nous n’aurons jamais la conscience tranquille. En tous cas, «c’est mon intime conviction», avait conclu le Président Ikililou Dhoinine un 6 juillet 2013.
Ikililou est peut être le «PPPIM», abréviation faite par le Docteur ARM pour résumer les propos racistes d’un membre du Comité Maoré et qui veut dire: «Petit Président issu de la Plus Petite Île, Mohéli» (sic). Toutefois, l’imprévu n’est pas l’impossible, même chez le «PPPIM». C’est une carte politique qui est toujours dans le jeu. Qu’il soit peut être le «PPPIM», mais: «Yeya wuwa yinaga mdjogoé, hamdiza». On nous dit qu’il est chanceux celui qui a la faculté de s’adapter instantanément aux imprévus. Aux Comores, «Inaga Mdjongoé» avait cette faculté.
Alors chers Messieurs du Comité Maoré et de la notabilité usurpée, laissez le Président Ikililou Dhoinine tranquille, au moins avec les prérogatives constitutionnelles du chef de l’État, comme en avaient droit Azali Assoumani et Ahmed Sambi. Respectez la Constitution comorienne, s’il vous plaît, et même si ça ne vous plaît pas.
Par Abdou Hamadi dit «Mrimdu»
© www.lemohelien.com – Lundi 30 juin 2014.
Ni les Dinosaures en mal de statut social et politique, ni le Comité Maoré aux abois et sans aucune proposition intelligente et intéressante, ni action concrète au compteur, n’ont ni le droit, ni le devoir d’ingérence dans les prérogatives du Président de la République, l’élu du peuple comorien. Que ces Messieurs que personne n’a mandatés respectent au moins notre Constitution et le choix libre, conscient et délibéré de notre peuple souverain! Qu’ils comprennent qu’ils ont fait leur temps sans rien apporter au pays et que par décence, au vu de la faiblesse et de la négativité de leur bilan politique, ils doivent faire le choix d’un silence qui pourrait leur permettre de sauver au moins l’honneur et l’honorabilité que le peuple comorien avait tendance à leur accorder un peu trop facilement jusqu’à ce qu’ils se dévoient et jettent leur respectabilité dans les poubelles de l’Histoire et dans la fange.
L’attitude des prétendus notables de la Grande-Comore est d’autant plus honteuse et scandaleuse que ces derniers, qui veulent se substituer au chef de l’État et lui donner des ordres, feignent d’oublier que, conformément aux articles 3 et 12 de la Constitution comorienne, le Président Ikililou Dhoinine a déterminé une Stratégie globale sur la question de Mayotte, sans brader les intérêts légitimes des Comores. Cette Stratégie globale conduira pour la première fois, la politique étrangère de l’Archipel des Comores sur l’épineux dossier de Mayotte, qui n’a besoin ni de précipitation, ni de démagogie, mais de réalisme et de responsabilité. De fait, en conformité avec notre Constitution, le peuple souverain des Comores indépendantes a confié sa souveraineté au Président Ikililou Dhoinine en mandat sacré, en «Aman» donc selon la Tradition comorienne, s’inspirant des règles de l’Islam. Et nous savons que cette souveraineté est tellement sacrée qu’«aucun groupement ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice», qu’il s’agisse des politiciens aigris déguisés en notables, ou des loustics du Comité Maoré. Toujours selon la Constitution comorienne, le Président de l’Union des Comores a toute latitude pour déterminer et conduire la politique étrangère de la nation. En plus de son statut de chef d’État, il est également chef du gouvernement. À ce titre, il a toute légitimité constitutionnelle pour déterminer et conduire la politique de l’État.
Est-ce que cela n’est pas assez clair pour qu’un Comité qui ne représente que lui-même et qui s’arroge le droit de se dire «Maoré» et les dinosaures manquant de sagesse cherchent à imposer leurs visions, qui n’ont rien apporté au pays? On se demande sérieusement: au nom de quoi ces Messieurs d’usurpateurs du Comité Maoré et ces Messieurs dinosaures manquant de sagesse, usurpant les titres de la notabilité, ne disposant d’aucun mandat et n’ayant aucune proposition à faire, cherchent à imposer à un Président élu une politique étrangère et une diplomatie évacuant toute forme de négociation, faisant tout pour faire accréditer l’opinion fallacieuse que le «Anda na Mila» est la source de la politique aux Comores? Est-ce que parce que, comme rappelle notre frère mohélien, Ikililou Dhoinine est qualifié de «Petit Président issu de la Plus Petite Île, Mohéli»? Au nom de l’humanité comorienne, nous devons tous avoir honte pour une telle posture.
Pour mettre fin à un monologue de sourds entre Comoriens sur l’épineuse question de Mayotte, le 6 juillet 2013, le Docteur Ikililou Dhoinine a choisi le canal de son expression qui doit rythmer désormais sa politique étrangère: pour lui, une politique étrangère et une diplomatie sans négociation, comme le souhaitent les amateurs regroupés dans la notabilité usurpée et dans les usurpateurs du Comité Maoré, qui ne souhaitent pas le dialogue avec la France et les Mahorais, ont conduit le pays là où il se trouve aujourd’hui, dans les abysses et dans les abîmes. Le Docteur Ikililou Dhoinine, dûment mandaté par le peuple comorien, a constaté que le monologue de sourds n’était pas seulement entre la France et les Comores, mais aussi et surtout entre les Comoriens eux-mêmes: un monologue de sourds s’est installé jusqu’ici entre les Comoriens qui engageaient une discussion impliquant généralement les dirigeants et le Comité Maoré qui ne se comprennent pas l’un l’autre en pensant qu’ils conversent d’un même thème «Ndele suaala la Maoré» l’épineuse question de Mayotte. C’est à ce monologue de sourds que le Président Ikililou Dhoinine a voulu mettre fin.
Dans le discours présidentiel du 6 juillet 2013, trois nouveautés se dégagent
1.- Pour le Président Ikililou Dhoinine, le vivre-ensemble fait défaut entre les Comoriens des 4 îles. Nous devons réapprendre à vivre ensemble dans le respect de nos différences. Cette approche prendra le temps qu’il faut, mais elle reste l’unique approche responsable et surtout réaliste: «De toutes façons, la seule voie possible aujourd’hui est le dialogue et je compte sur votre soutien», avait martelé le Président Ikililou Dhoinine.
2.- Un volontarisme dépoussiéré de tout préjugé constitue désormais la ligne de conduite qui rythme la nouvelle politique étrangère du Docteur Ikililou Dhoinine. La question de Mayotte ne se résoudra pas sans l’implication des Mahorais et Mahoraises dans le processus de négociation. Ainsi pour la première fois dans l’Histoire des Comores, un président a-t-il tracé sa ligne de conduite en politique étrangère, notamment sur la question de Mayotte. Ceux qui souhaitaient une politique étrangère fixe et immuable sont à leur propres frais car le Président de la République confirme que «cette déclaration politique [la Déclaration de Paris] constitue donc un prélude, l’acte numéro 1 d’un processus qui va désormais rythmer le cours du reste de mon mandat en politique étrangère».
3.- Le Président Ikililou Dhoinine a demandé et obtenu, pour la première fois, la reconnaissance par écrit de la part de la partie française, sur cette question de Mayotte, de la législation internationale relative à la décolonisation, qui consacre l’indivisibilité des territoires coloniaux au moment de leur accession à l’indépendance, comme on peut le constater à la lumière de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations Unies du 14 décembre 1960. Cette reconnaissance par écrit encourage l’administration comorienne sous Ikililou Dhoinine à travailler en confiance avec l’administration française afin de mettre un terme à ce différend désagréable entre deux pays amis.
Le Président Ikililou Dhoinine souhaite «une diplomatie intense où le concours de tous les Comoriens sera sollicité». Oui, cette hypothèse d’une «diplomatie intense» est approuvée aussi par le comité Maoré, mais, il y a quelque chose de très bizarre quand ce Comité Maoré approuve «une diplomatie intense» mais sans négociation: ni avec la France, ni avec les Mahorais. On se demande d’ailleurs quel nom ces Messieurs donnent-ils à une diplomatie sans négociation, alors que pendant des siècles, la diplomatie était définie comme l’art de la négociation?
Le dialogue de sourds a conduit le pays la où il se trouve aujourd’hui: après 39 ans d’indépendance, le bilan est là, fait d’amertume
Après 39 ans d’indépendance, nous constatons que le visa Balladur a davantage compliqué une situation déjà suffisamment complexe. Il cause la mort de milliers des Comoriens. On en compte jusqu’à 20.000 morts et portés disparus. Les embarcations de fortune ou «kwassa-kwassa» tuent les Comoriens: «Dans chaque famille comorienne, quotidiennement, un membre qui périt en mer, parce que désirant se rendre à Mayotte pour échapper à la crise économique qui étrangle le reste de l’archipel depuis la déclaration de l’indépendance», disent les officiels. 39 ans après la proclamation de l’indépendance, il est regrettable de constater que nous sommes toujours à la case départ, et le Président Ikililou Dhoinine nous interpelle en ces termes: «Face à cela, la question qui taraude mon esprit est: “Que faire?”».
Il est regrettable de constater que nous sommes toujours à la case départ. Le discours du Président Ikililou Dhoinine laisse voir qu’il est vrai que des actions sont menées par les autorités comoriennes, mais il est vrai aussi que ces actions sont maladroites et incohérentes, bien que toujours conformes à notre volonté de dépasser ce contentieux malheureux d’un autre temps. C’est ainsi que le pays doit avoir une politique fixe, sur cette épineuse question Maoré; il est vrai qu’une nouvelle politique ne suffira pas toute seule, nous devons aussi changer de langage et faire preuve de respect mutuel, entre nous Comoriens.
Le constat est amer. Il est même désobligeant et provocateur!
Du bilan de notre indépendance de 39 ans, nous ne sommes pas fiers, c’est certain! Par conséquent, nous sommes contraints de réagir pour stopper l’escalade, pour apporter des réponses ne serait-ce qu’aux drames humains qui se produisent sous nos yeux, sinon nous n’aurons jamais la conscience tranquille. En tous cas, «c’est mon intime conviction», avait conclu le Président Ikililou Dhoinine un 6 juillet 2013.
Ikililou est peut être le «PPPIM», abréviation faite par le Docteur ARM pour résumer les propos racistes d’un membre du Comité Maoré et qui veut dire: «Petit Président issu de la Plus Petite Île, Mohéli» (sic). Toutefois, l’imprévu n’est pas l’impossible, même chez le «PPPIM». C’est une carte politique qui est toujours dans le jeu. Qu’il soit peut être le «PPPIM», mais: «Yeya wuwa yinaga mdjogoé, hamdiza». On nous dit qu’il est chanceux celui qui a la faculté de s’adapter instantanément aux imprévus. Aux Comores, «Inaga Mdjongoé» avait cette faculté.
Alors chers Messieurs du Comité Maoré et de la notabilité usurpée, laissez le Président Ikililou Dhoinine tranquille, au moins avec les prérogatives constitutionnelles du chef de l’État, comme en avaient droit Azali Assoumani et Ahmed Sambi. Respectez la Constitution comorienne, s’il vous plaît, et même si ça ne vous plaît pas.
Par Abdou Hamadi dit «Mrimdu»
© www.lemohelien.com – Lundi 30 juin 2014.