Vous êtes dans l’erreur la plus totale Monsieur le Ministre Fahmi quand vous dites : " Toute nomination ministérielle doit revenir à u...
Vous êtes dans l’erreur la plus totale Monsieur le Ministre Fahmi quand vous dites : " Toute nomination ministérielle doit revenir à un élu ".
Rappelons tout d'abord, que la légitimité d’un ministre se trouve dans la constitution comorienne. Elle tient à sa désignation par le Président de la République. Cela dit que la légitimité d’un ministre n’est pas électorale ni partisane monsieur l'ancien Ministre Fahmi. Elle est fonctionnelle et institutionnelle. "C’est parce qu’il a été désigné par celui qui en a le droit et la fonction (le président en l'occurrence) qu’un ministre peut agir en toute légitimité, dans la sphère de compétence qui lui a été attribuée". Vous êtes bien placé pour le savoir Monsieur le ministre. En plus de cela, votre proposition isole encore plus la diaspora Comorienne de la vie politique. À mon sens, ce propos met la confusion entre compétence et populisme, puisque en Afrique un populiste sans vision peut être élu.deviendra-t-il compétent parce qu’il est élu ? Non. Alors votre proposition risque d'écarter les compétences en faveur d'un idiot élu. Ensuite avec votre proposition, aucun membre de la diaspora ne peut être ministre aux Comores, du fait qu'il n'est pas député. On connaît au moins la place de la diaspora avec le "Djuwa-Pec" n'est ce pas ?
« Toute nomination ministérielle doit revenir à un élu »? Je trouve votre proposition, totalement décalée monsieur le Ministre. pourquoi ?
1/ Aux Comores, nous avons fait le choix d'un régime politique. Nous avons un président mandaté par le peuple et qui a ses prérogatives parmi lesquelles on peut citer le pouvoir de nommer ses ministres selon sa politique et non selon la couleur de l'assemblée nationale.A moins que le Leader du Pec souhaite un basculement du régime présidentiel au régime parlementaire. On peut changer le régime politique, oui, mais ça, c'est une autre chose.
2/ Pour Fahmi " Toute nomination ministérielle doit revenir à un élu ". Ainsi notre ancien ministre écarte totalement toute hypothèse de nommer un membre de la diaspora. Il a sillonné la France pour souhaiter l'implication et la contribution de la diaspora à son hypothétique élection, mais une fois au pays, il écarte totalement la diaspora de la vie politique... c'est encore la contradiction du Leader du PEC.
Soyons claire : Fahmi doit nous dire clairement si dans son programme un comorien ou une comorienne de la diaspora ne peut plus être nommé ministre aux Comores, au motif qu’il n'est pas député. Sachant tout de même que nous (diaspora) n'avons pas encore le droit de vote. Aura-t-il seulement le courage de le dire clairement ? La réponse est non. Pourtant, c'est la signification de sa déclaration :" Toute nomination ministérielle doit revenir à un élu ". Alors oui, Fahmi est toujours ce qu'il est : il bouge quotidiennement, c'est un bon signe, mais, reconnaissons également qu'il parle trop vite, juge trop vite les faits et à chaque fois, il se trouve dans l'obligation de revenir sur ses propos. Les exemples sont innombrables
Mrimdu