(Agence Ecofin) - Le groupe bancaire français Crédit Agricole vient de finaliser la cession de sa participation de 51% dans BNI Madagascar...
(Agence Ecofin) - Le groupe bancaire français Crédit Agricole vient de finaliser la cession de sa participation de 51% dans BNI Madagascar au consortium mauricien et malgache Indian Ocean Financial Holdings Limited (IOFHL). L’accord relatif à cette transaction a été signé le 6 juin par Jean Pierre Dalais et Hassanein Hiridjee, représentants du consortium IOFHL, ainsi que par Marc Oppenheim et Régis Bezard-Falgas, représentants du groupe Crédit Agricole.
Composé du groupe mauricien Ciel et de la société malgache Hiridjee, le consortium IOFHL est ainsi devenu l’actionnaire majoritaire de l’une des plus grandes banques malgaches avec une part de marché de 25 %. L’État malgache continue à détenir 32% du capital de la banque.
Les autorités malgaches avaient donné début avril leur feu vert à la vente de 51 % des actions de la BNI Madagascar, après des mois de tergiversations.
Cette vente, qui répond à une stratégie de recentrage sur l’Europe et la Méditerranée lancée par Crédit Agricole, a connu de nombreux rebondissements car certains actionnaires réclamaient plus de garanties de la part du consortium repreneur.
Plusieurs actionnaires minoritaires de la banque avaient affirmé que l’acheteur n’était pas fiable. Suzette Razafindrakoto, porte-parole de ces actionnaires, avait déclaré que «le grand problème, c’est qu’il y a eu dans l’historique de ce consortium une société qui était dans un paradis fiscal», ce qui «risque de nuire à l’image de la banque».
Le consortium IOFHL a été recomposé et cette entreprise basée dans un paradis fiscal n’en fait plus partie.Les autorités malgaches, elles, considèrent que les garanties apportées sont suffisantes et que toutes les conditions sont remplies.
Composé du groupe mauricien Ciel et de la société malgache Hiridjee, le consortium IOFHL est ainsi devenu l’actionnaire majoritaire de l’une des plus grandes banques malgaches avec une part de marché de 25 %. L’État malgache continue à détenir 32% du capital de la banque.
Les autorités malgaches avaient donné début avril leur feu vert à la vente de 51 % des actions de la BNI Madagascar, après des mois de tergiversations.
Cette vente, qui répond à une stratégie de recentrage sur l’Europe et la Méditerranée lancée par Crédit Agricole, a connu de nombreux rebondissements car certains actionnaires réclamaient plus de garanties de la part du consortium repreneur.
Plusieurs actionnaires minoritaires de la banque avaient affirmé que l’acheteur n’était pas fiable. Suzette Razafindrakoto, porte-parole de ces actionnaires, avait déclaré que «le grand problème, c’est qu’il y a eu dans l’historique de ce consortium une société qui était dans un paradis fiscal», ce qui «risque de nuire à l’image de la banque».
Le consortium IOFHL a été recomposé et cette entreprise basée dans un paradis fiscal n’en fait plus partie.Les autorités malgaches, elles, considèrent que les garanties apportées sont suffisantes et que toutes les conditions sont remplies.