Pour relever l'économie et atteindre les objectifs que le nouveau premier ministre, Kolo Roger s'est fixé. Madagascar doit absolu...
Pour relever l'économie et atteindre les objectifs que le nouveau premier ministre, Kolo Roger s'est fixé. Madagascar doit absolument suivre de près et de façon permanente les évolutions et les tendances des marchés internationaux.
Il appartient au gouvernement de tracer et d'adapter sa politique, et son programme économique en fonction des besoins potentiels réels qui en découlent
A juste titre, l'huile de palme durable fait partie de l'une des pistes que Madagascar doit saisir :
La France passe actuellement à une vitesse supérieure pour atteindre un objectif ambitieux, devenir un pays à 100% huile de palme durable dès 2015 (1).
Six entreprises et trois organisations professionnelles françaises se sont associées avec l'ONG l'alliance Française pour améliorer les pratiques et atteindre cet objectif.
Un marché en pleine expansion qui pourrait faire le bonheur de la grande île.
Vers les années 1967-1968, le ministère chargé de l'agriculture de l'époque a déjà déployé une politique agricole dénommée "les grandes opérations agricoles", et a mis en place l'opération palmiers à l'huile de Tamatave pour approvisionner une huilerie, la SOMAPALM (Société Malgache du Palmier à Huile), dont la production est destinée à fournir l’économie nationale.
Vers les années 1990, la SOMAPALM a du fermer, et sous la pression de la banque mondiale, elle a été vendue au secteur privé (2).
Notre pays a un climat comparable à l'Indonésie et la Malaisie, qui figurent comme les premiers pays producteurs de l'huile de palme dans le monde, en assurant à eux seuls 85% de la production mondiale.
La production de l'huile de palme durable à grande échelle est tout à fait possible à Madagascar, en favorisant les plantations des palmiers en substitution des forêts ravagées par la déforestation massive depuis plusieurs décennies, tout en respectant la protection des forêts rares, à hautes valeurs de conservation et de carbone.
Plusieurs grandes firmes internationales ont déjà tenté les terrains (Daewoo en 2009 mais le projet a été très critiqué et a entraîné la chute du gouvernement en place, d'autres groupes sont en attente d'approbation "Sithe Global États-Unis", les cultures du Cap Est " financées par un groupe indien"(2).
L'Etat Malagasy peut s'en passer de ces groupes étrangers et opter sur une démarche directe auprès des importateurs et des ONG, regroupés au sein de la RSPO « The Roundtable on Sustainable Palm Oil », qui compte aujourd’hui 1200 intervenants et cinquante pays.
C'est un véritable moyen parallèle et efficace pour propulser le développement régional (création d'emploi, financement de différentes infrastructures...) par le biais de négociations bilatérales avec les pays et les clients potentiels étrangers, en mettant en avance la diplomatie et la négociation internationale.
Il appartient au gouvernement de tracer et d'adapter sa politique, et son programme économique en fonction des besoins potentiels réels qui en découlent
A juste titre, l'huile de palme durable fait partie de l'une des pistes que Madagascar doit saisir :
La France passe actuellement à une vitesse supérieure pour atteindre un objectif ambitieux, devenir un pays à 100% huile de palme durable dès 2015 (1).
Six entreprises et trois organisations professionnelles françaises se sont associées avec l'ONG l'alliance Française pour améliorer les pratiques et atteindre cet objectif.
Un marché en pleine expansion qui pourrait faire le bonheur de la grande île.
Vers les années 1967-1968, le ministère chargé de l'agriculture de l'époque a déjà déployé une politique agricole dénommée "les grandes opérations agricoles", et a mis en place l'opération palmiers à l'huile de Tamatave pour approvisionner une huilerie, la SOMAPALM (Société Malgache du Palmier à Huile), dont la production est destinée à fournir l’économie nationale.
Vers les années 1990, la SOMAPALM a du fermer, et sous la pression de la banque mondiale, elle a été vendue au secteur privé (2).
Notre pays a un climat comparable à l'Indonésie et la Malaisie, qui figurent comme les premiers pays producteurs de l'huile de palme dans le monde, en assurant à eux seuls 85% de la production mondiale.
La production de l'huile de palme durable à grande échelle est tout à fait possible à Madagascar, en favorisant les plantations des palmiers en substitution des forêts ravagées par la déforestation massive depuis plusieurs décennies, tout en respectant la protection des forêts rares, à hautes valeurs de conservation et de carbone.
Plusieurs grandes firmes internationales ont déjà tenté les terrains (Daewoo en 2009 mais le projet a été très critiqué et a entraîné la chute du gouvernement en place, d'autres groupes sont en attente d'approbation "Sithe Global États-Unis", les cultures du Cap Est " financées par un groupe indien"(2).
L'Etat Malagasy peut s'en passer de ces groupes étrangers et opter sur une démarche directe auprès des importateurs et des ONG, regroupés au sein de la RSPO « The Roundtable on Sustainable Palm Oil », qui compte aujourd’hui 1200 intervenants et cinquante pays.
C'est un véritable moyen parallèle et efficace pour propulser le développement régional (création d'emploi, financement de différentes infrastructures...) par le biais de négociations bilatérales avec les pays et les clients potentiels étrangers, en mettant en avance la diplomatie et la négociation internationale.
L’huile de palme est elle dangereuse pour la santé ?
Non, l’huile de palme est un ingrédient d’origine naturelle qui n’est pas dangereux pour la santé. C’est une huile utilisée dans l’alimentation depuis des milliers d’années, en Inde, en Chine ou Thaïlande par exemple.
Comme toutes les huiles, l’huile de palme est constituée de 100% de matières grasses ; la moitié est saturée, l’autre insaturée. Comme les matières grasses insaturées, les matières grasses saturées sont très importants pour le bon fonctionnement de l’organisme. Cependant, consommées en excès, elles peuvent avoir un effet négatif sur le le système cardiovasculaire. Nous en consommons en moyenne 5,5g par jour et par personne. Aussi, l’huile de palme n’a qu’une faible part dans notre consommation de graisses saturées (environ 10% des apports en acides gras saturés des Français).(3)
L’huile de palme contribue-t-elle à la déforestation ?
Le développement rapide et non concerté de la culture du palmier à huile s’est fait en partie (20-30%) aux dépends de la forêt. L’enjeu est aujourd’hui d’assurer un développement durable de cette culture tropicale tout en sauvegardant les dernières grandes réserves de biodiversité mondiale (Amazonie, Bassin du Congo, Bornéo, Nouvelle Guinée).
C’est pourquoi une filière plus durable a été mise en place depuis 2004 par la « Table-ronde pour une Huile de Palme Durable » – ou RSPO en anglais. Plus respectueuse de l’environnement, elle garantit des cultures n’entraînant pas la destruction de forêts vierges primaires. Cette action a déjà permis de certifier 1,8 millions d’hectares de palmeraies et contribué à sauver des milliers d’hectares de forêts primaires. De plus en plus d’acteurs de la filière, dont des membres de l’Alliance, prennent des engagements visant à aller encore plus loin en matière de non déforestation, de protection des tourbières et des populations locales.(3)
Dany Rakotoarimalala | 15.05.2014
(1) http://oilpalminafrica. wordpress.com
(2) Direct matin du 12.05.14
(3) http://www. huiledepalmedurable.org/
Non, l’huile de palme est un ingrédient d’origine naturelle qui n’est pas dangereux pour la santé. C’est une huile utilisée dans l’alimentation depuis des milliers d’années, en Inde, en Chine ou Thaïlande par exemple.
Comme toutes les huiles, l’huile de palme est constituée de 100% de matières grasses ; la moitié est saturée, l’autre insaturée. Comme les matières grasses insaturées, les matières grasses saturées sont très importants pour le bon fonctionnement de l’organisme. Cependant, consommées en excès, elles peuvent avoir un effet négatif sur le le système cardiovasculaire. Nous en consommons en moyenne 5,5g par jour et par personne. Aussi, l’huile de palme n’a qu’une faible part dans notre consommation de graisses saturées (environ 10% des apports en acides gras saturés des Français).(3)
L’huile de palme contribue-t-elle à la déforestation ?
Le développement rapide et non concerté de la culture du palmier à huile s’est fait en partie (20-30%) aux dépends de la forêt. L’enjeu est aujourd’hui d’assurer un développement durable de cette culture tropicale tout en sauvegardant les dernières grandes réserves de biodiversité mondiale (Amazonie, Bassin du Congo, Bornéo, Nouvelle Guinée).
C’est pourquoi une filière plus durable a été mise en place depuis 2004 par la « Table-ronde pour une Huile de Palme Durable » – ou RSPO en anglais. Plus respectueuse de l’environnement, elle garantit des cultures n’entraînant pas la destruction de forêts vierges primaires. Cette action a déjà permis de certifier 1,8 millions d’hectares de palmeraies et contribué à sauver des milliers d’hectares de forêts primaires. De plus en plus d’acteurs de la filière, dont des membres de l’Alliance, prennent des engagements visant à aller encore plus loin en matière de non déforestation, de protection des tourbières et des populations locales.(3)
Dany Rakotoarimalala | 15.05.2014
(1) http://oilpalminafrica.
(2) Direct matin du 12.05.14
(3) http://www.