Au cœur de la reconstruction du couple après l’infidélité, le pardon est une étape essentielle dans la survie du couple. Même si cela peu...
Au cœur de la reconstruction du couple après l’infidélité, le pardon est une étape essentielle dans la survie du couple. Même si cela peut sembler simple, le pardon, celui qu’on accorde comme celui qu’on demande, est au cœur de la reconstruction du couple après l’infidélité.
Mais attention, on se trompe souvent sur le sens du véritable pardon. Il ne s’agit pas d’oublier, ni même de taire ce qui fait ravage en soi. L’idée est, au contraire, d’accepter progressivement d’abandonner son ressentiment pour retrouver confiance et apaiser sa propre souffrance. Plus facile à dire qu’à mettre en œuvre??
Pas nécessairement, si chacun accepte de sortir de son statut de victime et de renoncer à sa litanie de reproches. Il faut prendre le temps d’y arriver. Celui qui veut accorder son pardon doit être en mesure d’exprimer sa peine sans trop culpabiliser ni agresser l’autre. Comprendre les vulnérabilités émotionnelles de son/sa partenaire. Et accepter, un jour, de ne plus revenir en boucle sur l’offense qui a été faite et de se tourner vers l’avenir.
Quant à celui/celle qui le demande, qu’il/elle soit prévenue il faut trimer. Présenter de sincères excuses pour la douleur infligée, offrir des garanties de bonne foi en faisant le nécessaire pour rassurer l’autre, rester patient(e) quand l’incompréhension revient avec son lot de questions embarrassantes… Il faut être là, disponible et aimant, tout simplement. Et sans renoncer à soi pour autant.
Florence Bayala / AfriqueFemme
Mais attention, on se trompe souvent sur le sens du véritable pardon. Il ne s’agit pas d’oublier, ni même de taire ce qui fait ravage en soi. L’idée est, au contraire, d’accepter progressivement d’abandonner son ressentiment pour retrouver confiance et apaiser sa propre souffrance. Plus facile à dire qu’à mettre en œuvre??
Pas nécessairement, si chacun accepte de sortir de son statut de victime et de renoncer à sa litanie de reproches. Il faut prendre le temps d’y arriver. Celui qui veut accorder son pardon doit être en mesure d’exprimer sa peine sans trop culpabiliser ni agresser l’autre. Comprendre les vulnérabilités émotionnelles de son/sa partenaire. Et accepter, un jour, de ne plus revenir en boucle sur l’offense qui a été faite et de se tourner vers l’avenir.
Quant à celui/celle qui le demande, qu’il/elle soit prévenue il faut trimer. Présenter de sincères excuses pour la douleur infligée, offrir des garanties de bonne foi en faisant le nécessaire pour rassurer l’autre, rester patient(e) quand l’incompréhension revient avec son lot de questions embarrassantes… Il faut être là, disponible et aimant, tout simplement. Et sans renoncer à soi pour autant.
Florence Bayala / AfriqueFemme