Misère d’un peuple meurtri, opulence des collaborateurs du chef de l’État. Désormais, le peuple comorien peut se consoler car, tout ...
Misère d’un peuple meurtri, opulence des collaborateurs du chef de l’État.
Désormais, le peuple comorien peut se consoler car, tout le monde ne vit pas d’un salaire de misère aux Comores. Et comme les révélations sur les salaires du personnel de Beït-Salam continuent, et après avoir appris que le Président de la République coûte des sommes tout simplement indécents aux Comoriens, maintenant on apprend que le salaire du personnel de la Présidence de la République a fait de Beït-Salam le Château de Dracula, où coule beaucoup de sang, le sang sortant des artères des Comoriens pour alimenter les instincts de vampires de ces gens qui y «travaillent» et qui se moquent ouvertement de tout un pays, en prétendant le mener vers une vie plus digne et vers le développement économique et social.
Dans ce pays où les fonctionnaires vivent de salaires de misère au sens propre, apprendre que les Directeurs des Cabinets civil et militaire, le médecin personnel du Président et le Directeur général du Protocole ou «porte-colis» touchent chacun 525.000 francs comoriens est une injure faite au peuple comorien, à l’intelligence, au bon sens et à la décence. Si encore il n’y avait pas les passe-droits, les actes de corruption, les vols d’argent public, les fausses factures, etc. Et quand nous dit encore que la mère maquerelle connue sous le titre ronflant de Conseiller privé (on ne voit toujours pas ce qu’il va conseiller en privé au chef de l’État) et le Conseiller spécial du Président (on ne voit pas ce qu’il a de spécial à conseiller au Président) gagnent chacun plus que les deux Directeurs du Cabinet et le «porte-colis», on croit rêver, et, en fait de rêve, il s’agit d’un cauchemar pour tout un peuple.
D’autres «mangeurs pour ne rien faire» ont également touché le jackpot, et il s’agit du Directeur administratif et financier du Château de Dracula, du secrétaire général adjoint du gouvernement et du Grand Chancelier des Ordres nationaux, à qui est remise chaque mois la bagatelle de 450.000 francs, pendant que les enseignants du primaire et les infirmiers, 1.000 fois plus utiles, doivent se contenter de 25.000 à 35.000 francs. On peut faire un effort pour comprendre les 412.500 francs de l’aide du camp du Président, mais que dire quand on sait que le drogman du Président perçoit le même salaire, alors qu’il ne sert à rien. Traducteur et interprète: il traduit et interprète quoi aux oreilles présidentielles? Rien. Rien du tout…
On peut continuer la longue litanie des salaires malsains et indécents, mais à quoi bon? À quoi bon? L’argent qui sort des caisses de l’État pour alimenter les lubies financières du chef de l’État, à elles seules, pourraient financer le double du coût du carburant dont a besoin la défunte et définitivement enterrée MAMWÉ. Tout ceci devrait conduire le Comorien à faire une suggestion aux autorités nationales de son pays: s’inspirer des méthodes de réduction des dépenses inutiles qu’on présente dans le film «Président d’un jour» (1993), avec Kevin Kline. Que de fonds ont été préservés du gaspillage, du simple fait d’avoir ciblé et éradiqué toutes les bêtises budgétivores. En tout cas, ce n’est pas en achetant une voiture Hummer d’un coût de 200 millions de francs comoriens – qu’on qualifie de «voiture d’occasion à 4 millions de francs» – à son complice indiscret qu’on sauvera les Comores et les Comoriens. Et l’argent volé au peuple comorien qu’on cache à Mayotte et même à La Réunion?
Comment peut-on regarder dans les yeux un peuple à qui on ne peut même fournir de l’électricité, l’École, la santé, bref, le moindre service public, dans une capitale enfouie sous les ordures ménagères? Comment un gouvernement de 5 Docteurs en tous genres est-il incapable de fournir l’électricité, alors que les Présidents Ahmed Abdallah et Saïd Mohamed Djohar, qui n’avaient même pas le Baccalauréat, n’ont jamais permis que les Comoriens vivent dans les ténèbres? Les Comoriens espèrent que par décence et par respect pour eux, le Président à la tête du gouvernement aux cinq Docteurs et dont les collaborateurs perçoivent des salaires mirobolants daignera répondre à cette question. Les Comoriens attendent…
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 1er mai 2014.
Dans ce pays où les fonctionnaires vivent de salaires de misère au sens propre, apprendre que les Directeurs des Cabinets civil et militaire, le médecin personnel du Président et le Directeur général du Protocole ou «porte-colis» touchent chacun 525.000 francs comoriens est une injure faite au peuple comorien, à l’intelligence, au bon sens et à la décence. Si encore il n’y avait pas les passe-droits, les actes de corruption, les vols d’argent public, les fausses factures, etc. Et quand nous dit encore que la mère maquerelle connue sous le titre ronflant de Conseiller privé (on ne voit toujours pas ce qu’il va conseiller en privé au chef de l’État) et le Conseiller spécial du Président (on ne voit pas ce qu’il a de spécial à conseiller au Président) gagnent chacun plus que les deux Directeurs du Cabinet et le «porte-colis», on croit rêver, et, en fait de rêve, il s’agit d’un cauchemar pour tout un peuple.
D’autres «mangeurs pour ne rien faire» ont également touché le jackpot, et il s’agit du Directeur administratif et financier du Château de Dracula, du secrétaire général adjoint du gouvernement et du Grand Chancelier des Ordres nationaux, à qui est remise chaque mois la bagatelle de 450.000 francs, pendant que les enseignants du primaire et les infirmiers, 1.000 fois plus utiles, doivent se contenter de 25.000 à 35.000 francs. On peut faire un effort pour comprendre les 412.500 francs de l’aide du camp du Président, mais que dire quand on sait que le drogman du Président perçoit le même salaire, alors qu’il ne sert à rien. Traducteur et interprète: il traduit et interprète quoi aux oreilles présidentielles? Rien. Rien du tout…
On peut continuer la longue litanie des salaires malsains et indécents, mais à quoi bon? À quoi bon? L’argent qui sort des caisses de l’État pour alimenter les lubies financières du chef de l’État, à elles seules, pourraient financer le double du coût du carburant dont a besoin la défunte et définitivement enterrée MAMWÉ. Tout ceci devrait conduire le Comorien à faire une suggestion aux autorités nationales de son pays: s’inspirer des méthodes de réduction des dépenses inutiles qu’on présente dans le film «Président d’un jour» (1993), avec Kevin Kline. Que de fonds ont été préservés du gaspillage, du simple fait d’avoir ciblé et éradiqué toutes les bêtises budgétivores. En tout cas, ce n’est pas en achetant une voiture Hummer d’un coût de 200 millions de francs comoriens – qu’on qualifie de «voiture d’occasion à 4 millions de francs» – à son complice indiscret qu’on sauvera les Comores et les Comoriens. Et l’argent volé au peuple comorien qu’on cache à Mayotte et même à La Réunion?
Comment peut-on regarder dans les yeux un peuple à qui on ne peut même fournir de l’électricité, l’École, la santé, bref, le moindre service public, dans une capitale enfouie sous les ordures ménagères? Comment un gouvernement de 5 Docteurs en tous genres est-il incapable de fournir l’électricité, alors que les Présidents Ahmed Abdallah et Saïd Mohamed Djohar, qui n’avaient même pas le Baccalauréat, n’ont jamais permis que les Comoriens vivent dans les ténèbres? Les Comoriens espèrent que par décence et par respect pour eux, le Président à la tête du gouvernement aux cinq Docteurs et dont les collaborateurs perçoivent des salaires mirobolants daignera répondre à cette question. Les Comoriens attendent…
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 1er mai 2014.