Le 1er mai 2014. Les travailleurs du monde entier ont envahi les rues des capitales et des métropoles. Chez nous aussi, les salariés ont ma...
Le 1er mai 2014. Les travailleurs du monde entier ont envahi les rues des capitales et des métropoles. Chez nous aussi, les salariés ont manifesté ce matin à Moroni. A cette occasion, la Confédération des Travailleurs Comoriens (CTC) a posé la question des retombées de l'effacement de la dette extérieure (94 milliards de francs comoriens, selon les estimations) à travers le programme de Facilité élargie de crédit du FMI.
La logique voudrait que cette importante charge, une fois enlevée des épaules du gouvernement, offre plus de souplesses d'investissement dans les secteurs sociaux, (Education et Santé), pour améliorer les conditions de vie de la population. Cependant 17 mois après la réussite l'IPPTE (décembre 2012), les indicateurs macro et micro économiques ne montrent aucun signe de rétablissement de l'économie. Bien au contraire, le chômage continue de grimper à des proportions inquiétantes. Le constat est amer. La fin de la manne financière issue du programme de citoyenneté économique a laissé le pays dans une situation d’extrêmement vulnérabilité.
Les pieux fonctionnaires comoriens devront prier Dieu pour que le richissime homme d’affaires SHEMIR dédouane 20 conteneurs d’alcool pour espérer être payés. Le vice-président Mamadou assiste, impuissant, au retour ravageur du cycle des arriérés de paiement dans l’administration publique. La chanson d’une économie qui serait en train de prendre son envol diminue de son et de ton du côté des Buildings. C’est FAUX, les Finances publiques ne se sont pas en bonne santé. Les 200 millions d’euros de la citoyenneté économique ont seulement créé un boom économique artificiel de très courte durée. La rechute est douloureuse.
La logique voudrait que cette importante charge, une fois enlevée des épaules du gouvernement, offre plus de souplesses d'investissement dans les secteurs sociaux, (Education et Santé), pour améliorer les conditions de vie de la population. Cependant 17 mois après la réussite l'IPPTE (décembre 2012), les indicateurs macro et micro économiques ne montrent aucun signe de rétablissement de l'économie. Bien au contraire, le chômage continue de grimper à des proportions inquiétantes. Le constat est amer. La fin de la manne financière issue du programme de citoyenneté économique a laissé le pays dans une situation d’extrêmement vulnérabilité.
Les pieux fonctionnaires comoriens devront prier Dieu pour que le richissime homme d’affaires SHEMIR dédouane 20 conteneurs d’alcool pour espérer être payés. Le vice-président Mamadou assiste, impuissant, au retour ravageur du cycle des arriérés de paiement dans l’administration publique. La chanson d’une économie qui serait en train de prendre son envol diminue de son et de ton du côté des Buildings. C’est FAUX, les Finances publiques ne se sont pas en bonne santé. Les 200 millions d’euros de la citoyenneté économique ont seulement créé un boom économique artificiel de très courte durée. La rechute est douloureuse.