Les Comores livrées au concours de malédiction entre 2 confréries malfaisantes. Jean Durand en France, Sidi Saïd et Sidi Ahmed au Mar...
Les Comores livrées au concours de malédiction entre 2 confréries malfaisantes.
Jean Durand en France, Sidi Saïd et Sidi Ahmed au Maroc, John Smith aux États-Unis, Mamadou Traoré au Mali, Fanta Conté en Guinée, Ahmed Ould Fall en Mauritanie, mais aussi Ahmed Mohamed à Anjouan et Ali Madi à Mohéli ou Saïd Youssouf à la Grande-Comore, c'est pareil: ça ne désigne aucune personne qu'on peut identifier dès l'énoncé du nom.
Dès lors, quand «Ahmed Mohamed, militant du Parti Juwa, Oichili» prend sa plume pour exprimer la haine des crypto-sambistes envers le Colonel Azali Assoumani, on ne peut pas être une personne sérieuse et prendre au sérieux ce genre de littérature. «Ahmed Mohamed, Oichili», c'est qui? Personne. Par contre, si le papier comportait la signature du Docteur Sounhadj Attoumane, Mohamed Bacar Dossar ou d'un autre cacique du courant politique crypto-sambiste, on aurait commencé à se dire que quelque chose de plus ou moins sérieux est en cours d'annonce. Mais, «Ahmed Mohamed, Oichili» ne désigne personne. Pourtant, cette personne qui n'existe pas a écrit un document pour s'attaquer à Azali Assoumani, en tentant l'impossible mission consistant à présenter Ahmed Sambi en Messie: comme «la langue n'a pas d'os», la bouche peut dire ce qu'elle veut.
Dès lors, quand «Ahmed Mohamed, militant du Parti Juwa, Oichili» prend sa plume pour exprimer la haine des crypto-sambistes envers le Colonel Azali Assoumani, on ne peut pas être une personne sérieuse et prendre au sérieux ce genre de littérature. «Ahmed Mohamed, Oichili», c'est qui? Personne. Par contre, si le papier comportait la signature du Docteur Sounhadj Attoumane, Mohamed Bacar Dossar ou d'un autre cacique du courant politique crypto-sambiste, on aurait commencé à se dire que quelque chose de plus ou moins sérieux est en cours d'annonce. Mais, «Ahmed Mohamed, Oichili» ne désigne personne. Pourtant, cette personne qui n'existe pas a écrit un document pour s'attaquer à Azali Assoumani, en tentant l'impossible mission consistant à présenter Ahmed Sambi en Messie: comme «la langue n'a pas d'os», la bouche peut dire ce qu'elle veut.
De prime abord, une certitude s'impose: les Comoriens sincères et soucieux du devenir de leur pays n'ont que faire des bisbilles entre les courtisans d'Ahmed Sambi et ceux d'Azali Assoumani car leurs deux chefs de clans se valent par leur propension à faire et à répandre le mal aux Comores et à enterrer vivants les Comoriens. Chacun à sa façon a été pire que l'autre, et si on devait choisir entre l'un et l'autre, on serait dans la situation de celui à qui il serait demandé de se suicider par consommation d'arsenic ou de cyanure.
Comme à Mkazi, lors du congrès préparatoire de la CRC, Azali Assoumani avait qualifié son ancien chef Ahmed Sambi de «démon», le bon «Ahmed Mohamed» prend à témoin la Planète entière en lançant un péremptoire: «Je connais la valeur morale de mon champion». Or, par respect pour les Comoriens, il aurait fallu qu'«Ahmed Mohamed, Oichili» nous dise sur quoi est fondée cette «valeur morale» car, en 5 ans de pouvoir, Ahmed Sambi a donné de lui-même l'image d'un amateur en politique qui ne sait qu'une seule chose: s'enrichir indûment sur le dos des Comoriens, dont il a siphonné presque tout le sang de leurs veines et artères. On ne voit donc pas en quoi Ahmed Sambi serait moralement un tant soit peu supérieur à Azali Assoumani qui, tout en restant un ancien mauvais Président en quête de virginité politique, n'avait pas dépassé un certain seuil d'indécence politique qu'a franchi allégrement Ahmed Sambi par un manque total de scrupules.
Comme à Mkazi, lors du congrès préparatoire de la CRC, Azali Assoumani avait qualifié son ancien chef Ahmed Sambi de «démon», le bon «Ahmed Mohamed» prend à témoin la Planète entière en lançant un péremptoire: «Je connais la valeur morale de mon champion». Or, par respect pour les Comoriens, il aurait fallu qu'«Ahmed Mohamed, Oichili» nous dise sur quoi est fondée cette «valeur morale» car, en 5 ans de pouvoir, Ahmed Sambi a donné de lui-même l'image d'un amateur en politique qui ne sait qu'une seule chose: s'enrichir indûment sur le dos des Comoriens, dont il a siphonné presque tout le sang de leurs veines et artères. On ne voit donc pas en quoi Ahmed Sambi serait moralement un tant soit peu supérieur à Azali Assoumani qui, tout en restant un ancien mauvais Président en quête de virginité politique, n'avait pas dépassé un certain seuil d'indécence politique qu'a franchi allégrement Ahmed Sambi par un manque total de scrupules.
«Ahmed Mohamed, Oichili» se trompe quand il parle de «pacte de la honte» qui aurait conduit Azali Assoumani à ne pas critiquer Ahmed Sambi car, même dans les démocraties occidentales, certains hommes d'État peuvent s'imposer une cure de silence sur la politique de leurs successeurs, sans que l'on parle à leur égard de «pacte de la honte». Toujours dans les démocraties occidentales, un changement de régime politique peut s'accompagner d'arrangements entre l'ancien Président et le nouveau Président, et chacun cherche à préserver certains intérêts.
Mais, aujourd'hui, aux Comores, dans certains milieux politiques, toute action de conciliation conduit des extrémistes à crier à la compromission, là où il est question de compromis. Nous devons rappeler que, quand le 12 octobre 2012, le Président Ikililou Dhoinine avait nommé Hamada Madi Boléro son Directeur de Cabinet chargé de la Défense, cette désignation avait été accueillie par une salve d'indignation et d'accusations de «haute trahison», non pas parce que les accusateurs jugeaient l'intéressé incompétent, mais juste parce qu'ils disaient indigne pour avoir été l'un des 10 candidats à l'élection présidentielle de 2010. C'est de l'intolérance mâtinée à une forte dose de fanatisme politique revêtu des oripeaux de la haine et de la détestation.
Mais, aujourd'hui, aux Comores, dans certains milieux politiques, toute action de conciliation conduit des extrémistes à crier à la compromission, là où il est question de compromis. Nous devons rappeler que, quand le 12 octobre 2012, le Président Ikililou Dhoinine avait nommé Hamada Madi Boléro son Directeur de Cabinet chargé de la Défense, cette désignation avait été accueillie par une salve d'indignation et d'accusations de «haute trahison», non pas parce que les accusateurs jugeaient l'intéressé incompétent, mais juste parce qu'ils disaient indigne pour avoir été l'un des 10 candidats à l'élection présidentielle de 2010. C'est de l'intolérance mâtinée à une forte dose de fanatisme politique revêtu des oripeaux de la haine et de la détestation.
«Ahmed Mohamed, Oichili» dénonce la présence de corrompus dans les rangs des partisans de l'ancien Président Azali Assoumani. C'est de bonne guerre, dans la mesure où de nombreux collaborateurs du Colonel étaient des corrompus se moquant ouvertement des Comoriens et s'asseyant sur leur susceptibilité. Or, que voient les Comoriens dans l'entourage d'Ahmed Sambi en dehors de nombreux corrompus incompétents? Pourquoi donc deux camps qui se valent se dénigrent en ayant recours à une argumentation que l'un peut utiliser à l'égard de l'autre, en mettant en exergue des accusations que chacun peut porter sur l'autre? Pourquoi donc faudra-t-il qu'un clan de mafieux accuse l'autre d'appartenance à la mafia? Ce n'est pas sérieux. Ce n'est pas crédible.
Quand «Ahmed Mohamed, Oichili» dit crânement que «Sambi a réussi son pari d'un homme politique», on ne voit pas en quoi Ahmed Sambi a «réussi» en politique en dehors de l'immense fortune qu'il a amassée au détriment de l'État comorien. Il a «réussi» quoi, Ahmed Sambi, pour l'intérêt des Comores? Rien du tout. Il a vendu les Comores et divisé le peuple par des prétentions fantasmagoriques et mégalomaniaques, mais aussi par une certaine tendance à l'exagération qui le pousse à croire qu'il est l'homme d'État indispensable, alors qu'il n'a apporté au pays que le désordre, la corruption et la division. Quand «Ahmed Mohamed, Oichili» dit qu'Azali Assoumani vide les salles, il a oublié de signaler qu'Ahmed Sambi ne les remplit pas non plus, et ce, depuis qu'il a mangé son pain blanc. Le temps où il galvanisait les foules est derrière lui. Les Comoriens ont fini par comprendre que le grand prometteur est incapable de tenir la moindre de ses promesses électorales. Où en sommes-nous, par exemple, avec le Projet Habitat, si cher à Ahmed Sambi? Nulle part.
Donc, ceux qui ont ruiné le pays doivent avoir la décence de laisser ceux qui n'ont commis aucun mal contre lui proposer une alternative crédible. On ne peut pas continuer à compter sur de dangereux pyromanes pour éteindre les incendies qu'ils provoquent. Les crypto-sambistes doivent commencer à avoir le sens de la décence. En même temps, ils doivent ne pas oublier la dette politique d'Ahmed Sambi envers le Colonel, qui a beaucoup fait pour l'élection en 2006 du grand prometteur qui ne respecte jamais ses engagements politiques, étant bien noté que le grand putschiste est tout de même celui qui a fait le lit présidentiel d'Ahmed Sambi, devenant ainsi le premier des «crypto-sambistes historiques». Un peu de reconnaissance donc entre camarades du même courant politique.
Par ARM
©lemohelien – Mercredi 7 mai 2014.