Une Ougandaise a été condamnée à 3 ans de prison pour une négligence susceptible de transmettre le virus du Sida. Selon le tribunal, Ro...
Une Ougandaise a été condamnée à 3 ans de prison pour une négligence susceptible de transmettre le virus du Sida.
Selon le tribunal, Rosemary Namubiru, une infirmière pédiatre âgée de 64 ans et séropositive, est coupable d'avoir appliqué à un enfant une aiguille intraveineuse avec laquelle elle s'est accidentellement fait piquer au doigt.Les acteurs de la lutte anti-VIH ont dénoncé la décision du tribunal, en faisant valoir que le garçon n'a pas été contaminé.Selon eux, la colère d'une partie des Ougandais envers la prévenue est la preuve de la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH dans le pays.Le père du garçon, Daniel Mushabe, a salué le verdict. Il estime que l'affaire devrait pousser le président ougandais Yoweri Museveni à promulguer le projet de loi criminalisant la transmission du VIH.Cette loi déjà votée par le Parlement condamne à 10 ans de prison toute personne coupable d'avoir volontairement transmis à un tiers le virus du Sida. La peine peut être assortie d'une amende de 1.900 dollars.
D'une durée de cinq mois, le procès de Namubiru a attiré l'attention de nombreux Ougandais, selon un correspondant de la BBC à Kampala.
La prévenue a toujours plaidé non coupable. Elle a capitalisé 30 ans d'exercice de sa profession.
Le garçon n'a pas subi d'infection VIH.L'avocat de Namubiru, David Kabanda, déclare que le verdict est contraire à ses attentes. Il a promis de réagir à la décision du tribunal.
La prévenue a reconnu qu'elle s'est accidentellement blessée au doigt avec la même aiguille utilisée pour administrer une piqûre à son patient.Elle déclare toutefois n'avoir jamais eu l'intention de lui transmettre le virus du Sida.En Ouganda, la prévalence du VIH/Sida est passée de 30% dans les années 1990 à moins de 10% de nos jours. Mais la maladie a encore gagné du terrain durant ces dernières années. BBC Afrique
Selon le tribunal, Rosemary Namubiru, une infirmière pédiatre âgée de 64 ans et séropositive, est coupable d'avoir appliqué à un enfant une aiguille intraveineuse avec laquelle elle s'est accidentellement fait piquer au doigt.Les acteurs de la lutte anti-VIH ont dénoncé la décision du tribunal, en faisant valoir que le garçon n'a pas été contaminé.Selon eux, la colère d'une partie des Ougandais envers la prévenue est la preuve de la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH dans le pays.Le père du garçon, Daniel Mushabe, a salué le verdict. Il estime que l'affaire devrait pousser le président ougandais Yoweri Museveni à promulguer le projet de loi criminalisant la transmission du VIH.Cette loi déjà votée par le Parlement condamne à 10 ans de prison toute personne coupable d'avoir volontairement transmis à un tiers le virus du Sida. La peine peut être assortie d'une amende de 1.900 dollars.
30 ans d'expérience
D'une durée de cinq mois, le procès de Namubiru a attiré l'attention de nombreux Ougandais, selon un correspondant de la BBC à Kampala.
La prévenue a toujours plaidé non coupable. Elle a capitalisé 30 ans d'exercice de sa profession.
Le garçon n'a pas subi d'infection VIH.L'avocat de Namubiru, David Kabanda, déclare que le verdict est contraire à ses attentes. Il a promis de réagir à la décision du tribunal.
La prévenue a reconnu qu'elle s'est accidentellement blessée au doigt avec la même aiguille utilisée pour administrer une piqûre à son patient.Elle déclare toutefois n'avoir jamais eu l'intention de lui transmettre le virus du Sida.En Ouganda, la prévalence du VIH/Sida est passée de 30% dans les années 1990 à moins de 10% de nos jours. Mais la maladie a encore gagné du terrain durant ces dernières années. BBC Afrique
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