Que ce soit Jérémy Morel et Benjamin Mendy ou Rod Fanni et Kassim Abdallah, les hommes de couloirs en ont pris pour leur grade. Jouer à l...
Que ce soit Jérémy Morel et Benjamin Mendy ou Rod Fanni et Kassim Abdallah, les hommes de couloirs en ont pris pour leur grade.
Jouer à l'OM cette saison n'aura pas été une sinécure. Si André-Pierre Gignac a surnagé à la pointe de l'attaque, le reste de l'effectif a connu un exercice délicat. Dans le viseur, les défenseurs latéraux n'ont pas échappé aux critiques. Celles portées sur l'aspect défensif tout autant que celles sur leur apport offensif.
Que ce soit Jérémy Morel et Benjamin Mendy, conspués par les supporters olympiens, ou Rod Fanni et Kassim Abdallah, pris en grippe par leurs propres dirigeants, les hommes de couloirs en ont pris pour leur grade. L'arrivée de Brice Dja Djédjé, couplée au départ du Franco-Comorien, n'a rien changé à la donne.
Dimanche, au stade Vélodrome, le nul ennuyeux contre le Losc (0-0) a un peu plus souligné cette tendance avec, notamment, une cargaison de centres - ratés - pour aucun but.
Fanni, le trou d'air
Le garçon est sûr de lui : "Je sais de quoi je suis capable et je ne doute jamais de mes qualités. C'est ma force. Je fais des choses que d'autres latéraux ne savent pas faire. En L1, j'ai marqué sur un coup franc de 35 mètres ! Je n'ai pas encore vu un latéral le faire ! "
Jouer à l'OM cette saison n'aura pas été une sinécure. Si André-Pierre Gignac a surnagé à la pointe de l'attaque, le reste de l'effectif a connu un exercice délicat. Dans le viseur, les défenseurs latéraux n'ont pas échappé aux critiques. Celles portées sur l'aspect défensif tout autant que celles sur leur apport offensif.
Que ce soit Jérémy Morel et Benjamin Mendy, conspués par les supporters olympiens, ou Rod Fanni et Kassim Abdallah, pris en grippe par leurs propres dirigeants, les hommes de couloirs en ont pris pour leur grade. L'arrivée de Brice Dja Djédjé, couplée au départ du Franco-Comorien, n'a rien changé à la donne.
Dimanche, au stade Vélodrome, le nul ennuyeux contre le Losc (0-0) a un peu plus souligné cette tendance avec, notamment, une cargaison de centres - ratés - pour aucun but.
Fanni, le trou d'air
Le garçon est sûr de lui : "Je sais de quoi je suis capable et je ne doute jamais de mes qualités. C'est ma force. Je fais des choses que d'autres latéraux ne savent pas faire. En L1, j'ai marqué sur un coup franc de 35 mètres ! Je n'ai pas encore vu un latéral le faire ! "
Les supporters olympiens non plus, du moins depuis le départ de Taye Taiwo vers le Milan AC. Pourtant, dans l'univers souvent aseptisé du football professionnel, la franchise de Brice Dja Djédjé détonne. Mais les fans marseillais attendront encore avant d'être rassurés sur la capacité de l'Ivoirien à s'imposer au poste de latéral droit. Un secteur de jeu qui fut pourtant l'un des points forts de l'OM : du régulier Laurent Bonnart, champion de France 2010 au tandem Cesar Azpilicueta/Rod Fanni, le couloir droit de la défense olympienne a rarement été une source d'inquiétude ces dernières saisons. Jusqu'à celle-ci.
Rod Fanni est pourtant toujours là. Mais le ô combien sympathique martégal ne bénéficie plus de la confiance aveugle de ses dirigeants, qui n'auraient pas vu d'un si mauvais oeil son départ lors d'une fenêtre de transfert. Son implication extra-sportive dans sa boîte de production, Rodeo Nuts, lui a ainsi été reprochée alors qu'en creux, c'étaient essentiellement ses émoluments qui faisaient grincer des dents.
Pour déstabiliser un joueur, il n'en faut pas plus, d'autant que Fanni - potentiel candidat au voyage au Brésil en début de saison - n'a également pas été épargné par les blessures.
Problème : son remplaçant désigné, Kassim Abdallah, n'était plus non plus en odeur de sainteté du côté de La Commanderie. Éphémère partant en monnaie d'échange de Sébastien Corchia dans les ultimes heures du mercato estival 2013, l'enfant de la Busserine n'a pourtant pas démérité quand son tour fut venu, à la fin du mois d'octobre. Pas suffisant pour faire changer d'avis ses dirigeants, le Comorien étant finalement inclus dans le transfert de Dja Djédjé, l'hiver dernier.
Dja Djédjé terminera la saison
Débarqué d'Évian TG, l'Ivoirien - qui pensait "avoir marqué des points" lors de sa première apparition, à Saint-Étienne - a d'abord dû ronger son frein sur le banc de touche. "En venant à l'OM, je savais à quoi m'attendre. Je savais que j'allais avoir ma chance, et que ce serait à moi de la saisir", assurait-il avant d'aligner sa troisième titularisation consécutive, face à Lille. Après avoir réussi deux passes décisives contre Ajaccio et à Montpellier, Dja Djédjé s'est montré plus à la peine face au Losc. Mais sauf blessure ou suspension, il terminera la saison dans la peau du titulaire. Pour la prochaine, c'est déjà une autre histoire... Laprovence.com
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